Théier: Luanze (qingxin) Oolong peu oxydé.
Récolté à la main le 8 novembre 2008.
Origine: Li Shan (2200 mètres d'altitude), Taiwan.
Paramètres du test: 3 grammes, eau minérale bouillante et 6 minutes d'infusion dans un set de compétition en porcelaine blanche.
Les feuilles sèches sont d'un vert foncé. Elles ont encore leur tige. On voit les traces d'arrachage au niveau des tiges, caractéristique des récoltes à la main. L'infusion est très claire et brillante. Superbe couleur jaune claire. C'est un Oolong très similaire au Da Yu Ling présenté récemment. Il a un nez un peu plus fruité et fragrant. J'y retrouve souvent une odeur d'eau de vétiver! Mais il a un peu moins de concentration que le Da Yu Ling. Au niveau du goût, il est également très 'sucré', même s'il y a une légère pointe d'astringence sur la fin. Dans les infusions ultérieures, on rencontre aussi des odeurs plus végétales, caractéristiques des Gao Shan Oolongs légers. Et bien sûr, c'est un Oolong avec un finish fin qui dure vraiment longtemps.
Il illumine très bien l'hiver enneigé de cet autre quilt maternel!
Notes sur les récoltes d'hiver: J'avais écrit que la saison avait été exceptionnellement chaude. Cette chaleur a fini par être excessive. Les feuilles ont poussé trop vite et perdu de leur finesse. Le thé est bien moelleux, mais manque de longueur. Les plantations les plus hautes ont les nuits les plus fraiches. C'est pourquoi elles n'ont pas vraiment été affectées. Mais plus on descend en altitude, plus cela se ressent.
C'est pour cela que j'ai bien aimé les Oolongs de Da Yu Ling et de Li Shan, mais que je n'ai pas sélectionné d'oolong d'Ali Shan ou de Shan Lin Shi cet hiver (par contre, il m'en reste encore de ce printemps et de cet été).
Thursday, November 27, 2008
Tuesday, November 25, 2008
1989 Yeh Sheng Puerh Zhuan from Jiang Cheng
This old, wild, raw puerh brick is back in stock. I've described it several times already.
It's a tea I know since March 2004 and have drunk countless times since. Still, each time the pleasure is unique. Today, for instance, the weather was nicely cold and grey. So, to celebrate the return of the prodigal tea, I embarked in a full fledged Cha Xi. This means I even used charcoal fire to heat the mineral water in my old Japanese tetsubin.
I used this wonderful Cha Bu made, again, by my mother, with fine Japanese fabric. The hexagons are so fine and stitched by hand. It looks great. All pieces of life coming together.
And for the brick, it's more the opposite: the leaves come off easily. It's very easy to flake it without breaking the leaves. They have a clean dry wood fragrance. (In high concentration, it's quite intoxicating in a good way.)
The water is slow to boil. I keep on blowing air on the charcoal to strengthen the fire. And while I wait, I can slowly continue to arrange the setup of my Cha Xi.
After flaking the leaves, I store them for a short time is this antique celadon jar. A CD of guqin is playing in the background.
I gaze at my old cups, their cha tuo, the Sung plate under my zhuni Duo Qio teapot and the flowers in the ever transformed into a vase.
This Cha Xi works like a time machine. I've left our multi-tasking epoch and am back in a time where water is boiled over fire.
I haven't used many leaves. The open leaves will only fill half the teapot once I'm done. This allows me to make long brews. This puerh is so good that it's not turning astringent or bitter, even after very long brews. It allows me a lot of freedom. I fill the teapot back with hot water as soon as I've poured it out. So, the teapot is always full. And when the cups are empty, I fill them with tea and start another brew.
Anyway, this was how I felt brewing it today. And the result was even better than I remembered. I never drink it in summer, because it makes me feel so warm. So it had been half a year since our last encounter. The sweet and calm lingering taste was as smooth as ever. The fragrances of cedar and camphor wood were there and transported me, again, in old China.
The first cups were very concentrated and the last very sweet. Hummmm. I feel energized again. What a blast!
It's a tea I know since March 2004 and have drunk countless times since. Still, each time the pleasure is unique. Today, for instance, the weather was nicely cold and grey. So, to celebrate the return of the prodigal tea, I embarked in a full fledged Cha Xi. This means I even used charcoal fire to heat the mineral water in my old Japanese tetsubin.
I used this wonderful Cha Bu made, again, by my mother, with fine Japanese fabric. The hexagons are so fine and stitched by hand. It looks great. All pieces of life coming together.
And for the brick, it's more the opposite: the leaves come off easily. It's very easy to flake it without breaking the leaves. They have a clean dry wood fragrance. (In high concentration, it's quite intoxicating in a good way.)
The water is slow to boil. I keep on blowing air on the charcoal to strengthen the fire. And while I wait, I can slowly continue to arrange the setup of my Cha Xi.
After flaking the leaves, I store them for a short time is this antique celadon jar. A CD of guqin is playing in the background.
I gaze at my old cups, their cha tuo, the Sung plate under my zhuni Duo Qio teapot and the flowers in the ever transformed into a vase.
This Cha Xi works like a time machine. I've left our multi-tasking epoch and am back in a time where water is boiled over fire.
I haven't used many leaves. The open leaves will only fill half the teapot once I'm done. This allows me to make long brews. This puerh is so good that it's not turning astringent or bitter, even after very long brews. It allows me a lot of freedom. I fill the teapot back with hot water as soon as I've poured it out. So, the teapot is always full. And when the cups are empty, I fill them with tea and start another brew.
Anyway, this was how I felt brewing it today. And the result was even better than I remembered. I never drink it in summer, because it makes me feel so warm. So it had been half a year since our last encounter. The sweet and calm lingering taste was as smooth as ever. The fragrances of cedar and camphor wood were there and transported me, again, in old China.
The first cups were very concentrated and the last very sweet. Hummmm. I feel energized again. What a blast!
Friday, November 21, 2008
Expo 'L'esprit du Mingei au Japon'
Lieu : Musée du quai Branly - Paris
Dates : du 30 Septembre 2008 au 11 Janvier 2009
David Louveau me signale cette exposition. Elle concerne le mouvement lancé par Soetsu Yanagi, l'auteur du livre The unknown Craftsman. Pour plus d'informations, je vous propose de lire cette critique de l'exposition.
Cette exposition n'est pas probablement pas parfaite et ne traite pas majoritairement du thé. Cependant, elle aborde une certaine approche asiatique de la voie du thé. Contrairement à l'art, l'artisanat a pour but d'être utilisé et pas seulement contemplé. Les meilleurs accessoires de thé sont forcément ceux dont on se sert, pas ceux qu'on garde dans sur une étagère. La vie devient belle si l'on se sert de beaux objets fonctionnels. Ceux faits à la main ont un supplément d'âme et nous connectent à leurs créateurs et, car ils sont intemporels, à l'humanité toute entière.
(Note: j'imagine que vous n'aurez pas le droit de toucher ces objets dans le musée. C'est compréhensible, mais en même temps contraire à l'Esprit du Mingei! Raison de plus pour pratiquer cet esprit par un joli Cha Xi!)
Dates : du 30 Septembre 2008 au 11 Janvier 2009
David Louveau me signale cette exposition. Elle concerne le mouvement lancé par Soetsu Yanagi, l'auteur du livre The unknown Craftsman. Pour plus d'informations, je vous propose de lire cette critique de l'exposition.
Cette exposition n'est pas probablement pas parfaite et ne traite pas majoritairement du thé. Cependant, elle aborde une certaine approche asiatique de la voie du thé. Contrairement à l'art, l'artisanat a pour but d'être utilisé et pas seulement contemplé. Les meilleurs accessoires de thé sont forcément ceux dont on se sert, pas ceux qu'on garde dans sur une étagère. La vie devient belle si l'on se sert de beaux objets fonctionnels. Ceux faits à la main ont un supplément d'âme et nous connectent à leurs créateurs et, car ils sont intemporels, à l'humanité toute entière.
(Note: j'imagine que vous n'aurez pas le droit de toucher ces objets dans le musée. C'est compréhensible, mais en même temps contraire à l'Esprit du Mingei! Raison de plus pour pratiquer cet esprit par un joli Cha Xi!)
Thursday, November 20, 2008
Voyage dans le pays du Oriental Beauty
La semaine dernière, durant le séjour de mes parents à Taiwan, je les ai conduits dans le comté de Hsin Chu. Il faisait gris et un peu pluvieux à Taipei, mais un ciel bleu éclatant là-bas, à seulement 1 heure de voiture. On a commencé par visiter Bei-Pu, le village voisin d'Emei.
Ces 2 villages ont une rivalité de clocher (ou de temple) typiquement campagnarde concernant l'Oriental Beauty.
Les fermiers de ces deux bourgades en produisent et chacun dit que le sien est le meilleur. La querelle s'étend même aux compétitions d'Oriental Beauty: Bei-Pu et Emei organisent chacun leur compétition de Pong Fong Cha / Dong Fang Mei Ren (OB) au lieu d'en faire une commune.
(Note: Pong Fong Cha signifie thé du vantard! C'est un nom qui lui va bien! Au départ, ce nom provient de la fin du 19e siècle, lorsque, pour la première fois, un fermier de cette région ne s'est pas découragé face aux criquets qui mangeaient les récoltes d'été. Il fut le seul à quand même produire du thé malgré les feuilles abimées. John Dodd, un marchand anglais, finit par lui payer un prix élevé pour son thé. Le fermier n'arrêta pas de se vanter de son exploit et c'est pourquoi ses voisins appelèrent ce thé Pong Fong Cha!)
Je profite alors de cette excursion pour comparer les thés des 2 villages. Celui de cet été de Beipu (niveau de prix du moins cher de ma sélection) ne me plait pas. Trop sombre et amer. Je ressens de nombreux défauts dans le goût et une fragrance qui sent plus la terre que le fruité acidulé caractéristique de l'OB. Le niveau au-dessus (top) est meilleur en bouche, mais les fragrances n'arrivent pas à me satisfaire. On me propose alors du niveau top de l'an dernier. Il en reste encore un petit peu. Cette fois, je suis assez séduit. Cet Oriental Beauty commence à donner une odeur rafinée et profonde semblable un peu aux vieux Oolongs. Le producteur me confirme alors que le cru de cette année est inférieur à 2007 (j'avais fait la même observation et cela m'avait conduit à sélectionner un OB d'un niveau de prix plus élevé cette année). Mais je me rappelle ausi que l'an dernier j'avais pu trouver un OB carrément parfait...
On va maintenant chez mon producteur (à Emei) et on y goûte un OB de cet été très similaire au moins cher de ma sélection. Mon père s'exclame alors que celui-ci a un goût très fruité, parfumée même, et que c'est le meilleur qu'il a bu aujourd'hui! J'explique au fermier qu'on vient de goûter à du OB de Beipu. J'aurais pu lui dire que j'avais mis du sucre dans mon thé, sa réaction aurait été la même. Quelle mouche m'avait piqué! Tout rentra dans l'ordre lorsque je lui assurai que son thé (à niveau égal et à saison égale) est meilleur que celui du village voisin. Un producteur est toujours sensible aux compliments, surtout s'ils sont sincères.
Je suis content d'avoir pu confirmé que j'ai fait un bon choix en sélectionnant ses thés. (Ce choix n'avait pas été du au hasard, mais c'est toujours bien de comparer pour obtenir confirmation).
On a fini par une promenade à travers les plantations de théiers Qingxin DaPa d'où provient mon Oriental Beauty (les photos de cet article - remarquez qu'il y a beaucoup d'herbe entre les théier, signe que l'on n'utilise pas de désherbant-). Et j'ai même pu prendre une photo de notre petit criquet vert croqueur de bourgeons!
Ci-dessus, une vue du comté de Hsin Chu. Vous remarquerez qu'on y produit aussi des oranges!
Ces 2 villages ont une rivalité de clocher (ou de temple) typiquement campagnarde concernant l'Oriental Beauty.
Les fermiers de ces deux bourgades en produisent et chacun dit que le sien est le meilleur. La querelle s'étend même aux compétitions d'Oriental Beauty: Bei-Pu et Emei organisent chacun leur compétition de Pong Fong Cha / Dong Fang Mei Ren (OB) au lieu d'en faire une commune.
(Note: Pong Fong Cha signifie thé du vantard! C'est un nom qui lui va bien! Au départ, ce nom provient de la fin du 19e siècle, lorsque, pour la première fois, un fermier de cette région ne s'est pas découragé face aux criquets qui mangeaient les récoltes d'été. Il fut le seul à quand même produire du thé malgré les feuilles abimées. John Dodd, un marchand anglais, finit par lui payer un prix élevé pour son thé. Le fermier n'arrêta pas de se vanter de son exploit et c'est pourquoi ses voisins appelèrent ce thé Pong Fong Cha!)
Je profite alors de cette excursion pour comparer les thés des 2 villages. Celui de cet été de Beipu (niveau de prix du moins cher de ma sélection) ne me plait pas. Trop sombre et amer. Je ressens de nombreux défauts dans le goût et une fragrance qui sent plus la terre que le fruité acidulé caractéristique de l'OB. Le niveau au-dessus (top) est meilleur en bouche, mais les fragrances n'arrivent pas à me satisfaire. On me propose alors du niveau top de l'an dernier. Il en reste encore un petit peu. Cette fois, je suis assez séduit. Cet Oriental Beauty commence à donner une odeur rafinée et profonde semblable un peu aux vieux Oolongs. Le producteur me confirme alors que le cru de cette année est inférieur à 2007 (j'avais fait la même observation et cela m'avait conduit à sélectionner un OB d'un niveau de prix plus élevé cette année). Mais je me rappelle ausi que l'an dernier j'avais pu trouver un OB carrément parfait...
On va maintenant chez mon producteur (à Emei) et on y goûte un OB de cet été très similaire au moins cher de ma sélection. Mon père s'exclame alors que celui-ci a un goût très fruité, parfumée même, et que c'est le meilleur qu'il a bu aujourd'hui! J'explique au fermier qu'on vient de goûter à du OB de Beipu. J'aurais pu lui dire que j'avais mis du sucre dans mon thé, sa réaction aurait été la même. Quelle mouche m'avait piqué! Tout rentra dans l'ordre lorsque je lui assurai que son thé (à niveau égal et à saison égale) est meilleur que celui du village voisin. Un producteur est toujours sensible aux compliments, surtout s'ils sont sincères.
Je suis content d'avoir pu confirmé que j'ai fait un bon choix en sélectionnant ses thés. (Ce choix n'avait pas été du au hasard, mais c'est toujours bien de comparer pour obtenir confirmation).
On a fini par une promenade à travers les plantations de théiers Qingxin DaPa d'où provient mon Oriental Beauty (les photos de cet article - remarquez qu'il y a beaucoup d'herbe entre les théier, signe que l'on n'utilise pas de désherbant-). Et j'ai même pu prendre une photo de notre petit criquet vert croqueur de bourgeons!
Ci-dessus, une vue du comté de Hsin Chu. Vous remarquerez qu'on y produit aussi des oranges!
Tuesday, November 18, 2008
Winter 2008 Da Yu Ling Oolong
Tea: low oxidation Luanze (qingxin) Oolong
Harvested by hand on November 5, 2008
Origin: Da Yu Ling (2400 meters elevation)
Test brewing parameters: 3 grams, 6 minutes, just boiled mineral water, white porcelain competition set.
Visual enhancements: a winter quilt (my mother gave it to me during her visit to Taiwan last week), Michel's white jar, David's Earth and Fire bowl, orchids.
The dry leaves are rolled in big pellets. The open leaves shows that some were damaged, bitten by insects, I believe. (But these bites are so big that they don't come from the same small green insects that bite Oriental Beauty leaves). Is this a problem? No. It shows that the leaves grew quite naturally and that insects also thought this tea was yummy!
The brew is very transparent, shiny and has a nice green-yellow color.
The smells are also clear, fresh, pure. The characteristic fragrance of cool flowers, the essence of Da Yu Ling is there.
Taste: light beginning. After a soft feeling comes a typical winter dry feeling that turns mellow and a long, very long aftertaste. I feel very few weaknesses despite the tough brewing parameters.
Despite being light, this Oolong has an amazing concentration. It is possible to brew it several times with excellent results. Some teas seem exhausted after a 6 minutes infusion, but top altitude Oolongs have endured such difficult weather that they release their flavors very slowly. This is also why they are easier to brew than low elevation Oolongs: ten seconds more or less won't make a difference. Long brews might actually even taste deeper and better (provided you didn't use too many leaves).
Da Yu Ling Oolong me gives the feeling of standing on top of mountain, breathing pure fresh air. It's a good reason to be glad winter is coming! Xmas is in the air. Pine trees made of Da Yu Ling Oolong leaves are appearing!
Harvested by hand on November 5, 2008
Origin: Da Yu Ling (2400 meters elevation)
Test brewing parameters: 3 grams, 6 minutes, just boiled mineral water, white porcelain competition set.
Visual enhancements: a winter quilt (my mother gave it to me during her visit to Taiwan last week), Michel's white jar, David's Earth and Fire bowl, orchids.
The dry leaves are rolled in big pellets. The open leaves shows that some were damaged, bitten by insects, I believe. (But these bites are so big that they don't come from the same small green insects that bite Oriental Beauty leaves). Is this a problem? No. It shows that the leaves grew quite naturally and that insects also thought this tea was yummy!
The brew is very transparent, shiny and has a nice green-yellow color.
The smells are also clear, fresh, pure. The characteristic fragrance of cool flowers, the essence of Da Yu Ling is there.
Taste: light beginning. After a soft feeling comes a typical winter dry feeling that turns mellow and a long, very long aftertaste. I feel very few weaknesses despite the tough brewing parameters.
Despite being light, this Oolong has an amazing concentration. It is possible to brew it several times with excellent results. Some teas seem exhausted after a 6 minutes infusion, but top altitude Oolongs have endured such difficult weather that they release their flavors very slowly. This is also why they are easier to brew than low elevation Oolongs: ten seconds more or less won't make a difference. Long brews might actually even taste deeper and better (provided you didn't use too many leaves).
Da Yu Ling Oolong me gives the feeling of standing on top of mountain, breathing pure fresh air. It's a good reason to be glad winter is coming! Xmas is in the air. Pine trees made of Da Yu Ling Oolong leaves are appearing!
Wednesday, November 05, 2008
La symphonie de thé
Pour ce Cha Xi ci-dessous, j'utilise:
- le Cha Bu (quilt) 'vol d'oies' de ma mère,
- l'oreiller à théière et la jarre blanche de Michel,
- les coupes en émaille vert clair de Ginkgo,
- la théière Terre et Feu de David Louveau,
- du Oolong de haute torréfaction de Dong Ding du printemps 2008
Tel un chef d'orchestre, je cherche à combiner différents ustensiles de qualité avec pour but de faire un thé harmonieux et plein d'émotions.
Tout commence avec des bonnes feuilles de thé, les notes de musique. Je suis allé les sélectionner chez un fermier de Dong Ding devenu mon ami. Inventeur du Guei Fei Oolong et membre du jury de la plus importante association de fermiers de thé de Taiwan, il me montre ses plantations chaque fois que je lui rends visite. (Ce sont les photos qui accompagnent les descriptions de ses Oolongs sur mon blog.) Je ne me lasse jamais de marcher parmi ses théiers et de respirer l'air vivifiant de la nature environnante. Je m'efforce de choisir ses meilleures productions, celles qui ont le moins de défauts et surtout celles qui font le mieux ressortir le caractère du terroir. Boire le thé est alors comme une balade dans ses plantations!
Avoir de bonnes feuilles (ou une bonne partition de musique) ne suffit pas. Il faut choisir de bons instruments qui se marient bien avec les feuilles de thé. (On ne joue pas du rock, du jazz et du classique avec les mêmes instruments.) Ici, j'ai non seulement bien accordé mes accessoires avec mon Oolong torréfié, mais ils sont tous faits à la main par des artisans experts et passionnés. Aussi, chaque pièce a son caractère qui me rappelle son créateur. Et je tire alors un supplément d'émotion en me sentant connecté avec tous ces amis en me servant de leurs oeuvres.
C'est maintenant à moi de jouer! Pour faire honneur à ces feuilles et ces accessoires, je me dois de trouver les gestes justes, entendre quand l'eau est bouillante, préchauffer mes accessoires... Des années d'apprentissage du gongfu cha et de répétitions quotidiennes. Concentration, calme.
Enfin, la première gorgée et le bonheur du thé remplit ma bouche et mes entrailles... Mes papilles crient 'encore, encore, encore'!
- le Cha Bu (quilt) 'vol d'oies' de ma mère,
- l'oreiller à théière et la jarre blanche de Michel,
- les coupes en émaille vert clair de Ginkgo,
- la théière Terre et Feu de David Louveau,
- du Oolong de haute torréfaction de Dong Ding du printemps 2008
Tel un chef d'orchestre, je cherche à combiner différents ustensiles de qualité avec pour but de faire un thé harmonieux et plein d'émotions.
Tout commence avec des bonnes feuilles de thé, les notes de musique. Je suis allé les sélectionner chez un fermier de Dong Ding devenu mon ami. Inventeur du Guei Fei Oolong et membre du jury de la plus importante association de fermiers de thé de Taiwan, il me montre ses plantations chaque fois que je lui rends visite. (Ce sont les photos qui accompagnent les descriptions de ses Oolongs sur mon blog.) Je ne me lasse jamais de marcher parmi ses théiers et de respirer l'air vivifiant de la nature environnante. Je m'efforce de choisir ses meilleures productions, celles qui ont le moins de défauts et surtout celles qui font le mieux ressortir le caractère du terroir. Boire le thé est alors comme une balade dans ses plantations!
Avoir de bonnes feuilles (ou une bonne partition de musique) ne suffit pas. Il faut choisir de bons instruments qui se marient bien avec les feuilles de thé. (On ne joue pas du rock, du jazz et du classique avec les mêmes instruments.) Ici, j'ai non seulement bien accordé mes accessoires avec mon Oolong torréfié, mais ils sont tous faits à la main par des artisans experts et passionnés. Aussi, chaque pièce a son caractère qui me rappelle son créateur. Et je tire alors un supplément d'émotion en me sentant connecté avec tous ces amis en me servant de leurs oeuvres.
C'est maintenant à moi de jouer! Pour faire honneur à ces feuilles et ces accessoires, je me dois de trouver les gestes justes, entendre quand l'eau est bouillante, préchauffer mes accessoires... Des années d'apprentissage du gongfu cha et de répétitions quotidiennes. Concentration, calme.
Enfin, la première gorgée et le bonheur du thé remplit ma bouche et mes entrailles... Mes papilles crient 'encore, encore, encore'!
Tuesday, November 04, 2008
Election Day 2008
We hold these truths to be self-evident, that all men are created equal, that they are endowed by their Creator with certain unalienable Rights, that among these are Life, Liberty and the pursuit of Happiness in Tea!
If you still wonder:
Who has the most tea friendly policies?
Who can provide the cleanest water?
Who is most committed to a 'No tea drinker left behind' education program?
Who will spread tea samples around?
Who will win the war on bad taste?
Here is my endorsement.
If you still wonder:
Who has the most tea friendly policies?
Who can provide the cleanest water?
Who is most committed to a 'No tea drinker left behind' education program?
Who will spread tea samples around?
Who will win the war on bad taste?
Here is my endorsement.