Pu-er sauvage vert/cru petites feuilles de la montagne de Yi Wu dans le Yunnan, 350 gr environ. Les feuilles utilisées sont un mix des catégories 1, 3 et 5. (Voir sur les photos ci-dessous la couleur noire des feuilles et leur force sur les 2 faces de la galettes. La proportion de pousses blanches est réduite, cela est caractéristique pour les vieux arbres pu er).
Odeur sèche: Odeur de fleuri caractéristique des jeunes pu-er, mais on sent déjà un peu de vieillissement naturel.
Couleur : Cuivre orange, transparent.
Goût : Il conjugue la jeunesse fleuri avec un bouquet de lys et d’orchidées avec un le caractère moelleux d’un pu er qui commence à murir. On y trouve également un goût de mais sucré. L’amertume est réduite de plus de moitié comparé au 2004. Très persistant et agréable. Pour moi, un grand cru classé.
Conseil : Se boit déjà maintenant pour son caractère jeune qui commence à murir, et s’appréciera encore plus avec l’âge. Détacher les feuilles avec précaution pour ne pas les casser. Inutile d’utiliser trop feuilles, car il est très concentré.
Contactez-moi si l'envie vous prend de le boire.
il est très intéressant d'avoir ce pu er de 2001 dans ses réserves !
ReplyDeleteStéphane le décrit très bien. Je l'ai dégusté une première fois en le comparant au qizi bing cha de 2004 (voir les posts sur ce pu er vert) : le moelleux du 2001 montre le sens de l'évolution d'un pu er vert. Très instructif.
pour l'anecdote : la galette du pu er de Yi WU m'a paru très belle, quand je l'ai prise en mains pour en détacher quelques feuilles... après le "traumatisme" d'une mauvaise galette de 1999 que je venais de passer à la vapeur pour arriver à la défaire...
Ce qui surprend d'emblée est la forte et délicieuse odeur de la galette sèche. A travers son papier, une senteur fleurie très sucrée embaume rapidement votre chambre; vraiment étonnant !
ReplyDeleteJ'ai préparé le Pu Er 2001 en Gong Fu Cha. Une petite théière Yixing de qualité d'environ 10 cl et 2 grammes de thé.
Plusieurs infusions sont possibles, jusqu'à 6-7 sans problème. Ce qui résulte de l'ensemble est magnifique. Des senteurs complexes où s'entrecroisent des notes de camphre, de beurre frais, de tabac hollandais pour pipe, d'encens tibétain (très léger)... On peut y déceler aussi une impression globalement boisée (comme tous les Pu Er) mais de manière plus subtile. Un bois rare et précieux en somme, encore jeune et sec (contrairement au goût de bois humide souvent présent dans les Pu Er anciens).
Malgré la jeunesse de ce thé, une impression de sérénité, de réconfort vous transportent avec beaucoup de douceur ! En effet, ce Pu Er est très rond, équilibré sans aucune amertume, mais surtout sucré (que ce soit au nez ou sur le palais). Il reste très présent et infiniment long en bouche même au bout de la 7ème ou 8ème infusion; franchement c'est très rare. On a l'impression que ce thé aime la vie et désire partager son envie d'aller loin avec vous !!
Surtout ne pas oublier de sentir les feuilles humides dans la théière chaude vide : à pleurer !! Je ne remercierai jamais assez Stéphane de m'avoir fait découvrir ce bijou. Magique, réconfortant et inattendu !
Ce que dit philippe est vrai, l'odeur de la galette est impressionante, je retrouve pour ma part l'odeur si caractéristique de la farine de chataignes qui me fait penser à la Corse ... Mais jusqu'où va nous mener le thé !
ReplyDeleteEn tous cas ce pu erh est superbe, je vais avoir du mal à le laisser vieillir.