Friday, September 30, 2005


My zhuni teapot for wild puer takes a sunbath in the afternoon sun.

4 comments:

  1. What a wonderfully cheerful pot! :)

    What do the symbols mean?

    ReplyDelete
  2. On this side of the teapot are 4 chinese characters (the last one can't be seen from this angle).
    They mean:
    Cha (Tea)
    Ren (Person)
    Ya (Elegance, aesthetics)
    Xing (Interest, hobby)
    or "tea lover, a stylish passion".

    ReplyDelete
  3. Voici un extrait d'un mail de lecteur reçu récemment:

    "J’ai découvert votre site il y a quelques mois. Je suis amateur de thé depuis belle lurette, et pas de ces machins pendouillant au bout d’une ficelle, même si un vendeur a essayé un jour de me faire admettre que c’était plus « hygiénique » (quelle rigolade, le thé est devenu très mode en France, mais la culture ne suis pas, quand au côté « hygiénique » du truc en sachet au bout de sa ficelle, bin ok mais pas dans le domaine du thé…).

    Je possède un quart de tonne (enfin, plein, quoi) de thés différents, naturels pour moi, et parfumés pour les amies. Hélas oui, le thé est à la mode, mais 95% de ces dames ne l’apprécient que « chanelisé ». Mouais bon, à près tout, du moment qu’elles y prennent du plaisir…

    Et côté théière, ma foi, une en fonte (non émaillée à l’intérieur), une en céramique et une en verre.

    On constate donc tout de suite qu’il me manquait l’essentiel : une vrai théière en terre cuite, le Graal quoi… !

    Ce n’est pas que cela ne se trouve pas sur Paris, mais sans être le moins du monde rapias sur les bords (ni au centre d’ailleurs), les tarifs sont, hum, disons « exotiques » dès que l’on cherche un tant soit peu de qualité.

    Or donc, dimanche dernier, mon frère passe me voir avec sa petite famille, on discute, on boit… un thé, puis deux, et puis tout le monde dehors (moi y compris) histoire de faire un tour au centre ville : il y a la brocante.

    C’est la fin de l’après-midi, les exposants commencent gentiment à ranger leurs horreurs défraîchies, quand soudain, là, sur la table d’une brave dame, trônant à côté d’une chose qui fut une cafetière : UNE THEIERE EN TERRE CUITE. Et magnifique en plus, gravée, numérotée, complète. Bon, l’anse en bambou est cassée d’un côté, facile à réparer. Je regarde l’intérieur : elle n’a visiblement presque pas servi !!! Juste un max de poussière un peu partout.


    - Combien la théière ?
    - 3 Euros, elle est très ancienne, et m’avait été offerte par une amie vietnamienne.
    - Top là, vendu !!!

    De retour à la maison, nettoyage de la bête, extérieur, intérieur, rinçages multiples etc…

    Et hop, premier essai, avec un petit Oolong correct.

    Je goûte : Argh, une horreur ! Infecte, même. A la fois âpre, âcre et rance, un truc à vous faire aimer les machins en sachet du père Eléphant !

    Bon, ok, je jette, je rince bien, et, histoire de décrasser l’engin, je rempli totalement d’eau bouillante, je mets le couvercle, et raccompagne le frèro à sa voiture.

    10 minutes plus tard, je viens jeter un coup d’œil à mon chaudron infernal. Bizarre, elle transpire ! C’est bien ma veine, une théière non étanche… .Je tâte, … c’est gluant/collant… ! Je goûte du bout du doigt : re-Argh, c’est ça, ces crétins criminels ont littéralement encaustiqué ma belle théière !!!

    Well, la petite merveille est inutilisable en l’état. S’en servir comme décoration ? Bin, la décoration, c’est bien, un bon thé c’est mieux. Alors perdu pour perdu, place aux grands moyens.

    Bon, à partir d’ici, les âmes sensibles, puristes et autres personnes que je respecte sont priées de fermer leur messagerie, effacer cet e-mail, sous peine de graves traumas… !

    Donc je sors un grand faitout, j’y mets la théière, je couvre d’eau bouillante, et je porte à ébullition. Rapidement, l’eau prend une belle couleur jaunâtre, avec en surface une pellicule grasse qui colle à la périphérie. Pas de doute, c’est bien une espèce de cire marron qui a été utilisée pour donner cette belle couleur satinée à la pauvre chose qui sue toute la crasse du monde.

    Après une bonne heure d’ébullition, je retire la théière, la vide, l’essuie rapidement (et un torchon foutu, un), attrape l’essuie-tout, et………….. la bouteille d’essence F (ah, tiens, je ne pensais pas que ce soit aussi déchirant, le cri du puriste !). Et hop, décapage de la théière à l’essence F.

    Je vide le faitout (c’est jaune, ça mousse, c’est cauchemardesque), nettoyage lui aussi à l’essence, et on recommence !

    Une voisine qui passe m’emprunter un CD me fait remarquer que faire une soupe et de la peinture en même temps, « ça craint ».

    Elle rigole, et moi j’écume. Je veux dire que, zen, je continue à écrémer cette cochonnerie qui serait plus à sa place sur mes chaussures.

    Cette pauvre théière a subit 5 nettoyages essence F/eau bouillante, puis 4 macérations dans l’eau bouillante seule, chaque fois au moins 1 heure.

    Elle a changé de couleur (on s’en serait douté, vu le traitement), désormais plus claire et plus mate.

    Elle n’a gardé aucune mauvaise odeur, et après quelques litres de thé, je peux dire Miracle, tout mauvais goût a disparu !!!

    Reste maintenant à la bonifier…

    Voila, c’était la triste histoire d’une pauvre théière, honteusement torturée par un infâme buveur d’infusions (qui refusait les infusions infâmes, ce qui, bien qu’expliquant tout, n’excuse rien).

    Quand au Happy End « ils vécurent heureux, et s’envoyèrent des litres de délicieux breuvage », ma foi l’avenir le dira car « si mauvais thé elle fera, bon divorce elle aura »"

    ReplyDelete
  4. Yes, the grainy surface does feel good and solid in my hand. What feels even better, though, is the tea flowing out of the teapot!

    ReplyDelete