This is the Cha Xi I used most of this (cold) week, as I was brewing various Hung Shui Oolongs from my selection. I used a long sheet of calligraphy paper on top of a black piece of fabric. Elegance can be so simple! This sober background puts the focus on the simple, refined teaware. And this classic elegance is also a reflection of the character of these Hung Shui Oolongs: well balanced teas with a wonderful, long and mellow aftertaste. They combine a certain freshness with the deep mellow feeling of a medium charcoal roast.
All use the traditional luanze (qingxin) Oolong cultivar, which is the most suited for roasting (in Taiwan). And they come from distinct origins (Feng Huang/Dong Ding, Ali Shan, Shan Lin Shi) and seasons, that can still be felt. But most important is their roasting by real masters. It's both deep and light. Deep, because the long fire has completely altered the taste of these leaves. But also light, because a lower temperature has preserved the 'greenness' of the leaves: they still open up completely and don't display any burned tastes. It's a kind classic balance that fills you with ease and satisfaction.
Hung Shui Oolongs are a little bit more difficult to brew than High Mountain Oolongs. The dimension of roasting adds a level of complexity. The strength of the hot water flowing into the teapot must be better controlled. Or maybe the leaves need to be aired in a special jar for a while...
The reason we study classics (in class) is not because they are easy, but because they are hard. Once you have mastered them, your education gives you solid foundations to face new problems. And the beauty of (tea) classics, is that they continue to shine as time goes by. Fresh teas loose their appeal within 2 years, but well kept Hung Shui Oolongs improve like grands crus wines. (I have tasted Hung Shui Oolongs close to a 100 years old that still tasted fresh and delicious).
In a world of constant change, Hung Shui Oolongs provide stability and refinement. They are subtle and harmonious teas that bring peace and happiness.
A warm blue bowl by Michel François.
Cher Stéphane,
ReplyDeleteEn effet ce point d'équilibre entre fraicheur et torréfaction maitrisée demande une main de Maitre pour donner un intérêt à la liqueur.Et du plaisir à celui qui sait écouter et surtout infuser ces feuilles : comme tu le soulignes : la température,la verse etc déterminera son gout.Pas évident;seule la pratique nous apprendra à les connaitre.
Une question que je me pose:existent-ils des Hung Shui à partir du cultivar Jin Xuan?
Sans vouloir paraitre élitiste et radical:commençant à connaitre le Luanze et ces différents terroirs avec du caractère Le Caractère;le Jin Xuan m'apparait sans grand intérêt : ou si un et non négligeable:celui de ravir des invités :texture milky,onctuosité,mais aucun after taste.Tu l'oublies vite cependant!Je précise qu'hier j'ai préparé un Li Shan que j'ai poussé par la suite : et si tu m'avais donné cette liqueur à tiède,forte voir tannique mais délicieuse à mes débuts je n'aurais pas pu la boire:le gout et le palais évoluent c'est ce que je découvre actuellement et le Jin Xuan permet de d'entrevoir ce qu'un Oolong peut donner.Après...
Cha Xi & ta théière Zhu Ni d'une classe impériale : pourras-tu nous la présenter un jour?Elle m'intrigue:inimitable.
Merci.
. PHILIPPE .
Philippe,
ReplyDeleteIl est possible de torréfier tous les cultivars d'Oolong. Mais c'est vrai aussi que certains (surtout les odorants/fleuris) conviennent moins que d'autres.
Mais tu fais bien de souligner que le jinxuan est un bon Oolong pour débutant, justement car il a un goût léger, ce qui fait qu'il est assez facile à préparer et réussir. (De plus, mon Gao Shan Jinxuan peut en témoigner, il existe aussi de tres fins specimens de Jinxuan! et à des prix plus bas que les luanze).
Enfin, parfois l'on torréfiera un peu le jinxuan pour mieux le préserver ou raviver sa force.
beau bol ...super ! bravo à Michel
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