Da Hong Pao Bei Dou numéro 1 |
Qu'est-ce que cette feuille de Da Hong Pao a de plus qu'une autre?
Que se cache derrière le nom Da Hong Pao, grande robe rouge? Quelques vieux théiers en haut d'une falaise sont-ils vraiment au thé ce que Romanée Conti est au vin?
Puisque ces quelques théiers sont désormais protégés, quels sont tous ces thés qu'on nomme Da Hong Pao?
Bei Dou numéro 1 désigne un clonage de Da Hong Pao de première génération dans l'aire de Wuyi, c'est à dire avec des conditions naturelles très semblables. C'est donc la copie la plus proche de l'original.
L'infusion se fait avec une quantité généreuse de feuilles. L'idéal est d'utiliser une petite Yixing zhuni pour bien concentrer les arômes.
L'infusion est sombre, mais transparente. Pour l'instant, ce n'est pas encore possible de discerner vraiment en quoi ce thé est si particulier.
C'est en dégustant l'infusion qu'on est stupéfait par sa pureté, combien il glisse bien et ne laisse pas d'accrocs en bouche. Les tanins fondent et cette concentration d'arômes n'apparait que dans un second temps, dans un aftertaste les plus doux, raffinés et vivant qu'il soit.
Les feuilles de qualité n'ont pas peur d'eau très chaude. Au contraire! On peut même arroser la théière.
Les odeurs sont subtiles et difficiles à décrire. "L'odeur du soleil sur les rochers de la forêt du sud de la Chine, le matin à la fin du printemps." est peut-être ce qui s'en rapproche le plus.
Pour le goût, c'est bien plus simple (si on arrive à bien le préparer). Ce Yan Cha est tout simplement trois à dix fois plus fin, délicat et pur que le meilleur Oolong de Taiwan! Voilà où est la barre des vrais arômes du Da Hong Pao, d'après mon expérience. (Aussi, les chances d'en trouver pas cher, par hasard ou en grande quantités sont nulles).
J'avais mal à la tête avant d'en boire, mais je finis ma session avec la tête claire et apaisée. Quand le mythe rejoint la réalité!...
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