Baozhong 'forêt subtropicale' du printemps 2018 |
Parmi les tous premiers à me contacter il y a Emmanuel! Et, 12 ans plus tard, nous avons enfin l'occasion de déguster du thé ensemble à Taiwan, l'ile aux trésors qu'il visite pour la première fois!
Aussi, je mets les bouchées doubles pour l'accueillir dans les meilleures conditions dans un de mes lieux favori, les montagne de Wenshan. Cela tombe bien, car les nouveaux Baozhongs de ma sélection sont enfin disponibles!
Emmanuel est donc le premier à pouvoir déguster mon Baozhong 'forêt subtropicale' de ce printemps en exclusivité mondiale! C'est un thé qu'Emmanuel connait bien, car je le propose pratiquement depuis le début de mon activité commerciale.
Dans les coupes en céladon, il conserve une coloration jaune clair qui indique un niveau d'oxydation plus traditionnel que les Baozhongs ultra verts modernes.
Baozhong semi-sauvage du printemps 2018 |
J'ai aussi permis à Emmanuel de s'exercer à la préparation du Baozhong. Le fait qu'on s'alterne lui a permis de prendre conscience des différences entre ses infusions et les miennes. Ainsi, j'ai pu le guider pour améliorer sa technique.
L'important est d'arriver à bien ouvrir les feuilles pour qu'elles occupent bien toute la place dans le gaiwan (ou la théière).
La transparence du premier Baozhong n'avait rien à envier à ce deuxième!La qualité et la concentration des arômes sont bien au rendez-vous dans ce cru du printemps 2018. La sensation de bien-être est intense, même si le Baozhong n'est habituellement pas son thé de prédilection, me dit Emmanuel.
Dans 'Comtesse de Charny' Dumas qualifie l'odorat du "plus subtil et plus aristocratique de nos sens"! Nous n'avons pas encore envie de retrouver le commun des mortels. Nous n'allons donc pas en rester là. Notre Chaxi "Baozhongs dans la nature en fleur" se termine et laisse place à un nouveau Chaxi: "voguons sur la mer des infusions en or"!
Hung Shui Oolong de Dong Ding d'hiver 2017 |
Hung Shui Oolong de ShenMu torréfié par infra rouge |
Ses odeurs de torréfaction sont si bien maitrisées que nous l'infusons en gaiwan en porcelaine!
Le silence des gestes lors de l'infusion en dit plus long que tout un discours sur la concentration et la passion du thé.
Avec un inconnu, ce silence pourrait s'avérer gênant, mais ce n'est pas le cas quand on il s'agit d'un lecteur qui vous lit depuis 12 ans...
Les oiseaux sifflent et chantent au-dessus de nous. Les infusions plus douces et subtiles les unes que les autres nous permettent de ressentir leur libre insouciance.
Ce furent des moments en or...
I am one of the ones who come often to your blog. If you've posted nothing new, I sometimes do a search on a topic of interest and read earlier articles. The kind of hands-on experiences that you photograph and write about, teach me more about tea than can be found in books....and always inspire me to try new ways. Bravo and thanks, Stéphane, for keeping it going!
ReplyDeleteBest,
Elisabeth
Thank you, Elisabeth!
ReplyDelete12 ans déjà. En 2006, j'ai découvert ton blog. J'avais 16 ans. Et je voulais devenir sommelier en thé, aller étudier en chine, et passer ma vie a préparer du thé.
ReplyDelete12 ans plus tard, j'ai fait quelques détours, mais mon chemin rattrape petit à petit mon rêve, et bientot je pense pouvoir travailler proche du thé. J'en suis ravi. Et c'est en grande partie grace à toi et tes conseils. Merci.
Merci pour ton commentaire, Steevy. Je suis heureux de lire ton témoignage et comment j'ai pu inspirer ta voie du thé. Comme je le disais à Emmanuel, le thé n'a rien de statique et il y a toujours de quoi apprendre, approfondir, recréer... Ce n'est pas un monde statique, mais il change comme la vie. Si je continue mon blog, c'est aussi parce que ma pratique continue d'évoluer, pour le meilleur j'espère!
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