OB impérial 2016 |
Pour l'instant, mon seul thé de 2019 est ce Dong Pian de SiJiChun. Le temps avant QingMing ne fut pas trop bon dans le nord de Taiwan, et c'est pourquoi j'ai fait une croix sur les BiLuoChun de San Hsia cette année. Cela nous rappelle que le thé est un produit de la nature et sensible à ses variations. Et le temps du Oolong n'est pas celui du thé vert. Le Oolong a besoin d'une maturité et ne se récolte pas au moment où il ne fait que bourgeonner. L'exception est le Oolong Beauté Orientale de haute qualité.
Mais la raison pour cette exception, c'est que ce thé n'est pas issu de la première récolte du printemps, mais de la seconde, lorsqu'il commence à faire plus chaud et que la finesse des arômes ne se retrouve que dans les bourgeons mordus par nos petits criquets verts. Le résultat est un Oolong à forte oxydation aux senteurs de parfum féminin et mystérieux. Caliente! Le plus latin des Oolongs de Formose!
Le temps du thé vert est court, mais celui du Oolong est long. Les récoltes en plaine ne s'arrêtent pratiquement jamais. Les photos de plantation de cet article datent du 21 février, à Mingjian. On voit que les bourgeons poussent au milieu de l'hiver.
Et l'on voit la nécessité d'arroser les théiers durant cette saison sèche. C'est d'ailleurs un manque d'eau dans le centre de Taiwan qui explique aussi le retard dans la croissance des feuilles.
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