Je veux donc partager avec vous un Chaxi hivernal de circonstance. En effet, mon choix s'est porté sur un Oolong à forte oxydation et torréfié: le Oolong Beauté Orientale Tradition de Hsin Chu de l'été 2020. Il a donc 3 caractéristiques chaleureuses:
1. Sa forte oxydation,
2. Sa torréfaction,
3. Sa récolte estivale.
Comme il fait froid, j'en profite pour vous rappeler que le préchauffage de la théière zisha commence par le couvercle et les parois externes. (Voir ci-dessus). Ce n'est que dans un second temps qu'on préchauffe l'intérieur pour éviter un choc thermique. (Voir ci-dessous).Dans un troisième temps, on vide l'eau chaude dans les coupes pour les préchauffer à leur tour.
Puis, je fais glisser les feuilles de ma main dans la théière. (Moment émouvant de contact direct avec les feuilles.)Vient enfin le moment de l'infusion: verser l'eau portée à ébullition sur les feuilles. Pour ces feuilles, je verse avec beaucoup de douceur pour les premières infusions.
Remarquez que j'attends d'avoir verser l'eau bouillante dans la théière pour vider l'eau du préchauffage de mes coupes.Et dès que c'est fait, je peux commencer à verser l'infusion directement dans mes coupes. Et avec un bonne théière, il est assez simple de ne pas mettre une seule goutte sur le Chabu.La première infusion est d'une clarté limpide. Sa couleur est légère, car c'est le moment pour déguster les arômes les plus fins, les plus gourmands, et un goût bien pur. Cette pureté n'est pas le fruit du hasard, mais elle accompagne une démarche naturelle qui vise à ce que les Jacobiasa Formosana Paoli, de petits criquets verts, mordent les bourgeons, ce qui entraine une réaction défensive du théier qui provoque des odeurs très parfumées. Les Beautés Orientales de Hsin Chu sont, la plupart du temps, classifiées par leur producteur en fonction du degré de morsure des feuilles et donc de l'intensité de ce 'parfum' complètement naturel. Si vous désirez essayer un exemple de très haute qualité, je vous recommande les version impériales de ma sélection. Mais on a déjà de très beaux arômes avec cette version tradition... Et on a aussi l'avantage de cette pureté, car le fermier est obligé de ne pas employer de pesticides afin de favoriser la venue de ces petits criquets!Je recommande de ne pas l'infuser trop longtemps dans les 3 premières infusions, car il a beaucoup d'arômes très fins qu'il ne faut pas surcharger. Sa torréfaction ajoute de la longueur en bouche et du moelleux. On est presque dans le thé au goût de Cognac! Sinon, en terme d'accord avec des mets, je trouve qu'il pourrait bien aller avec des plats avec sauce tomate! En tous cas, c'est un thé facilment puissant qui convient bien à l'accompagnement d'un repas.
Faisons revenir un peu d'été au milieu de l'hiver!Comme il fait froid, j'en profite pour vous rappeler que le préchauffage de la théière zisha commence par le couvercle et les parois externes. (Voir ci-dessus). Ce n'est que dans un second temps qu'on préchauffe l'intérieur pour éviter un choc thermique. (Voir ci-dessous).Dans un troisième temps, on vide l'eau chaude dans les coupes pour les préchauffer à leur tour.
Puis, je fais glisser les feuilles de ma main dans la théière. (Moment émouvant de contact direct avec les feuilles.)Vient enfin le moment de l'infusion: verser l'eau portée à ébullition sur les feuilles. Pour ces feuilles, je verse avec beaucoup de douceur pour les premières infusions.
Remarquez que j'attends d'avoir verser l'eau bouillante dans la théière pour vider l'eau du préchauffage de mes coupes.Et dès que c'est fait, je peux commencer à verser l'infusion directement dans mes coupes. Et avec un bonne théière, il est assez simple de ne pas mettre une seule goutte sur le Chabu.La première infusion est d'une clarté limpide. Sa couleur est légère, car c'est le moment pour déguster les arômes les plus fins, les plus gourmands, et un goût bien pur. Cette pureté n'est pas le fruit du hasard, mais elle accompagne une démarche naturelle qui vise à ce que les Jacobiasa Formosana Paoli, de petits criquets verts, mordent les bourgeons, ce qui entraine une réaction défensive du théier qui provoque des odeurs très parfumées. Les Beautés Orientales de Hsin Chu sont, la plupart du temps, classifiées par leur producteur en fonction du degré de morsure des feuilles et donc de l'intensité de ce 'parfum' complètement naturel. Si vous désirez essayer un exemple de très haute qualité, je vous recommande les version impériales de ma sélection. Mais on a déjà de très beaux arômes avec cette version tradition... Et on a aussi l'avantage de cette pureté, car le fermier est obligé de ne pas employer de pesticides afin de favoriser la venue de ces petits criquets!Je recommande de ne pas l'infuser trop longtemps dans les 3 premières infusions, car il a beaucoup d'arômes très fins qu'il ne faut pas surcharger. Sa torréfaction ajoute de la longueur en bouche et du moelleux. On est presque dans le thé au goût de Cognac! Sinon, en terme d'accord avec des mets, je trouve qu'il pourrait bien aller avec des plats avec sauce tomate! En tous cas, c'est un thé facilment puissant qui convient bien à l'accompagnement d'un repas.
Je signale que je viens d'établir une présence sur le réseau Télégram afin de partager la beauté du thé avec le plus grand nombre!
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