La première infusion est un régal, un cocktail d'arômes et de saveurs. Quelle richesse! Quelle épaisseur aussi, mais tout en pureté!
Ce puerh est un prince sombre qui ne paie pas de mine, mais une fois infusé, il révèle tant de lui. Ses feuilles sont des jeunes pousses ou des bourgeons flexibles, mais épais à la fois.
L'avantage de son conditionnement en vrac est la bonne condition de ses feuilles. Elles sont très peu abimées et on dirait qu'elles viennent à peine d'être cueillies.
Puisque le puerh fait partie de la famille des thés noirs (Hei Cha) et qu'il y a une profondeur inscrutable dans les arômes de ces feuilles, je trouve qu'il va bien avec mon Chabu 'fleurs glorieuses'!Les couleurs dorées du tissu et du thé sont en belle harmonie.
Sobriété et pureté avec une seule branche de bambou dans un vase qinghua, réplique minuscule d'un vase Ming de la collection des Empereurs de Chine.
Tout ce soleil et ce thé commencent à chauffer mon corps. Je sue, je transpire. Mon Chaxi se transforme en hammam ou en sauna. Les gouttes de sueurs perlent sur mon front et tombent sur mes jambes. Je me mets à prendre des photos enfiévrées, toujours plus près de mon thé, comme si j'étais à la recherche d'un trésor et d'or.
Or, ce trésor, cet or, il est sous nos yeux! C'est ce liquide doré. Il en sort du gaiwan encore et encore!Et puisque ces feuilles de puerh ont l'air si bien dans leur bain bouillant, je vais prendre un douche après la dernière infusion!
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