Tamaryo fait une visite dans un magasin de thé. Ce qui m'a amusé, ce n'est pas tant de retrouver les mêmes impressions que lors de ma dernière visite en France ou de lire un critique aussi dévastatrice d'un 'concurrent' (ma vente de thé est anecdotique, un service pour ceux qui n'habitent pas l'Asie).
Non, c'est de voir d'abord comment Tamaryo en connait déjà plus (un peu grâce à ce blog, je pense) que les vendeurs de ce magasin. Et puis qu'après avoir goûté au bon, au vrai, il ne se laisse pas avoir par un thé douteux et infusé à l'européenne. En fait, il me fait aussi penser à mes copains de classe de Teaparker et moi-même après quelques sessions. Nous avions commencé par comprendre les thés et à savoir les apprécier. Cette 'perte d'innocence' nous causait un souci: nous avions relevé la barre de nos exigences. Avant Teaparker, des thés moyens, voire mauvais, trouvaient le chemin de nos théières. Après, nous voulions que du haut de gamme, ce qui créa un problème financier que nous ne pouvions taire!
Teaparker nous donna ensuite quelques leçons pour contourner ce problème: comment acheter du thé moins cher, comment tirer le maximum de ses feuilles, et quel thé pour quelle occasion. En effet, pas besoin de sortir son oolong le plus fin pour en faire une grosse théière pleine. Et un bon jasmin pas sera surement plus apprécié par vos amis néophytes qu'un vieux pu-er de collection.
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