Je ne peux m'empêcher de le comparer, dans ma tête, avec mon puerh cru en vrac 'révolutionnaire' du début des années 1970s (et mon autre vrac, mi 1960s). Pour bien comprendre les puerhs vieillis, le mieux est d'avoir un étalon d'excellente qualité auquel les comparer.
La progression entre les infusions correspond bien à ce qu'on attend d'un vieux puerh: au début, il a surtout des odeurs 'anciennes', lourdes, chaleureuses et moelleuses. Puis, les infusions se font plus légères et le thé semble rajeunir et retrouver son énergie crue et sauvage. C'est très bien fait et un régal à déguster. Cependant, par comparaison, cette évolution au fil des infusions est un peu trop évidente. Pour mon 'étalon', l'évolution entre les infusions est bien plus modérée et fluide.
Cette impression de boire 2 types de thés vient donc du mélange de deux types de feuilles dans cette brique. Ce 'blend' est le savoir-faire et le secret des producteurs de puerh compressé. Ils cherchent le bon dosage et des saveurs similaires pour que le mélange soit homogène et harmonieux. C'est si bien fait ici que j'ai longtemps cru que cette brique n'était pas un mélange. Mais je pense maintenant que cette brique contient aussi une petite portion de puerh cuit.
Le puerh est un thé bien difficile! Pour progresser, il faut se remettre en question et apprendre de ses erreurs...
Pour ce Cha Xi, j'ai employé cette théière Run Yi (潤怡) en Hungni d'Yixing sans filtre interne. Sa contenance est de 8 cl pour 95 grammes. Ses proportions (bec, boule du couvercle et anse) sont très harmonieuses. Sa petite taille permet de bien concentrer les infusions. Et sa glaise permet de les adoucir.
finally you're admitting that there is cooked puerh in this brick.
ReplyDeleteSo now you've stopped your assertion that it is a blend containing older leaves?
I guess we have waited years for this. Why couldn't you have admitted this in the first place?
I drank this brick 4 and a half years ago. It was one of the first old puerh I drank and I felt it was pretty good (and still like it now). This became my benchmark for old raw puerh. At that time, I had much less experience than now. What I didn't have were pure, old raw puerh leaves to compare with. Now that I do, I'm able to make this paradigm shift.
ReplyDeleteMerci Stéphane pour cette actualisation. En effet cet excellent thé est pour moi aussi une référence. Son caractère cuit (shu) ne devient évident qu’en examinant les feuilles épuisées, car dans l’infusion (surtout en théière yixing), il est parfaitement integré. D’ailleurs, sheng, shu – qu’importe, c’est un thé d’une grande majesté !
ReplyDeleteMerci pour ces informations instructives .... comme toujours.
ReplyDeleteJe reparlais du Pu Er, ce soir, à l'un de mes amis restaurateur qui nous a permis de déguster de la truffe blanche (grand moment !! ...). Celle-ci en appelle une autre, qui me semble-t-i, serait peut-être intéressante à travailler en dessert, ce dernier accompagné par un bon Pu Er !! Qu'en penses-tu ?
"paradigm shift"... that one is rich. what you cannot hide is that you sell things you know nothing about, while playing the expert card and at the same time putting the "i'm so humble" joker on the table.
ReplyDeleteIf you don't know anything about pu er to the point that you cannot even tell between processings so distinct in result, then you just do not sell it. Much less make assertions with the sole profit purpose.
Hélène,
ReplyDeleteje n'ai pas encore eu l'occasion de gouter de la truffe blanche. Je ne peux donc pas te dire avec quel genre de thé elle se marierait bien. Par contre, j'ai récemment lu un article qui parlait d'une enchère pour une truffe blanche (la plus grosse). Et le prix obtenu fut astronomical: 160,000 USD environ pour environ 500 gr. Si on ne retient que le prix, le puerh ancien semblerait tout indiqué!
Anonymous,
I think we'll agree that we disagree on your last comment. Thanks for your frequent visits to my blog.