Le départ est pour demain.
Pour me mettre dans l'ambiance, j'ai composé un petit Cha Xi pour me mettre dans l'ambiance. J'ai choisi un Oolong de Formose (mon Shan Lin Shi du printemps 2009). Ce genre de thé est très apprécié où je vais.
Plusieurs indices (j'en compte 5) devraient vous mettre sur la piste de ce pays.
Où vais-je?
Monday, July 26, 2010
Wednesday, July 21, 2010
Learning from Lady Gaga : Tea is cool and fun
Lady Gaga could be the 'new face of tea'!? Major tea corporations want Lady Gaga to promote their brand. (No, this blog isn't one of them!)
Obviously, these tea companies are attracted by the fact that Lady Gaga is 1. hugely popular among the young and 2. a tea drinker herself. She even seems very attached to a particular tea accessory, her purple tea cup.
Lady Gaga probably chose this cup because of its unusual color, reflecting her own unusual style. This shows that she makes tea part of her life. And color isn't a bad criteria at all to choose a cup: even Lu Yu thought celadon superior to other ceramics due to its lively green color!
To find your favorite tea cup, I suggest that you test different tea cups with the same tea. This will also help you to train your taste buds to detect these little variations. You may find out that a particular tea cup makes your tea taste better, finer, brighter than the others! This is a way to spice up your tea tasting, especially if you happen to drink alone.
Creativity is an important factor in Lady Gaga's success. Hers is wild and bizarre, but this seems to reflect her personality and the music she sings. For tea, we can follow Lady Gaga's example and unleash our creative spirits.
The Passion for Tea know no Limits (says the calligraphy). Let's have no limits in the way we set up our Cha Xi. It should reflect our mood, our personality and be in harmony with the tea we brew. Tea is cool and fun when you put your heart to it!
PS: I will be in vacation for 2 weeks starting next week!
Obviously, these tea companies are attracted by the fact that Lady Gaga is 1. hugely popular among the young and 2. a tea drinker herself. She even seems very attached to a particular tea accessory, her purple tea cup.
Lady Gaga probably chose this cup because of its unusual color, reflecting her own unusual style. This shows that she makes tea part of her life. And color isn't a bad criteria at all to choose a cup: even Lu Yu thought celadon superior to other ceramics due to its lively green color!
To find your favorite tea cup, I suggest that you test different tea cups with the same tea. This will also help you to train your taste buds to detect these little variations. You may find out that a particular tea cup makes your tea taste better, finer, brighter than the others! This is a way to spice up your tea tasting, especially if you happen to drink alone.
Creativity is an important factor in Lady Gaga's success. Hers is wild and bizarre, but this seems to reflect her personality and the music she sings. For tea, we can follow Lady Gaga's example and unleash our creative spirits.
The Passion for Tea know no Limits (says the calligraphy). Let's have no limits in the way we set up our Cha Xi. It should reflect our mood, our personality and be in harmony with the tea we brew. Tea is cool and fun when you put your heart to it!
PS: I will be in vacation for 2 weeks starting next week!
Thursday, July 15, 2010
Zhu Shan Oolong 'miel' du printemps 2010
Zhu Shan veut dire montagne de bambou. Les plantations se situent un peu en contrebas de Lugu et Dong Ding. Ce sont les premiers flancs des montagnes qui s'élèvent jusqu'à Shan Lin Shi. Nous sommes à plusieurs centaines de mètres de hauteur, mais pas encore assez pour être qualifié de Gao Shan, haute montagne, (il faut plus de 1000 mètres). Les thés de Zhu Shan poussent donc dans des conditions de basse élévation. La température ne baisse pas autant la nuit. Les goûts sont plus mûrs et conviennent mieux à faire des thés intenses plutôt que fins.
Luanze Oolong cueilli à la main le 4 avril 2010.
Process: Oolong roulé puis torréfaction faible à moyenne.
Dégustation en porcelaine qinghua bambou!
Dans le zhong préchauffé, les feuilles dégagent une agréable odeur de boulangerie au petit matin. Le pain de campagne semble juste sortir du fours et embaumer l'atmosphère...
La clarté et la transparence de l'infusion sont bonnes. La couleur est jaune foncée. Les odeurs de fruits mûrs et de campagne Taiwanaise s'entremêlent. Certaines odeurs sont très traditionnelles et caractéristiques des Oolongs de basse altitude du centre de Taiwan.
Soleil.
Le goût est mielleux et puissant. Sucré avec une pointe d'acidité fruitière et une certaine fraicheur printanière. Long en bouche, il me fait saliver. Ce qu'il n'a pas en finesse et en floral, il le compense en puissance et fruité.
Sa torréfaction accentue ses caractéristiques et lui va bien.
Surtout, c'est un Oolong dont le prix est très raisonnable ; il permet aux débutants de bien s'exercer avant de s'attaquer aux grosses pointures.
Une stratégie de débutant est, parfois, de déguster un grand nombre de différents thés en petites quantités. Mais, comme pour une personne, il faut passer du temps avec un thé pour bien le connaitre. Comment change-t-il avec une eau différente? Quelle est l'eau qui lui convient le mieux? Que lui apportent (en enlève) mes théières par rapport au zhong? Quel dosage est idéal? Cela me fait-il plus de bien un jour de pluie ou de soleil...? Il y a tant de paramètres variables!
Pour bien sentir l'impact de chaque changement, mieux vaut expérimenter avec le même thé. En plus, il s'agit ici du même même cultivar que les Oolongs de haute montagne, ce qui permet de ressentir la différence de terroir et d'élévation.
Avec un Oolong de haute montagne, on n'a pas forcément toujours un résultat net. Difficile d'obtenir une mauvaise infusion avec des feuilles de Da Yu Ling. Le risque est plus de ne pas savoir en tirer l'optimum. "A vaincre sans péril, on triomphe sans gloire"!
Mais avec un Oolong de basse altitude, il est possible de bien le rater! Une infusion trop longue, un mauvais dosage sont évidents. La marge de manoeuvre est plus étroite et demande toute votre attention. Toutefois, son coût relativement faible permet de ne pas stresser en cas de ratage.
Ainsi, avec ce thé, je recommande de faire attention de ne pas trop prolonger les temps d'infusion.
Luanze Oolong cueilli à la main le 4 avril 2010.
Process: Oolong roulé puis torréfaction faible à moyenne.
Dégustation en porcelaine qinghua bambou!
Dans le zhong préchauffé, les feuilles dégagent une agréable odeur de boulangerie au petit matin. Le pain de campagne semble juste sortir du fours et embaumer l'atmosphère...
La clarté et la transparence de l'infusion sont bonnes. La couleur est jaune foncée. Les odeurs de fruits mûrs et de campagne Taiwanaise s'entremêlent. Certaines odeurs sont très traditionnelles et caractéristiques des Oolongs de basse altitude du centre de Taiwan.
Soleil.
Le goût est mielleux et puissant. Sucré avec une pointe d'acidité fruitière et une certaine fraicheur printanière. Long en bouche, il me fait saliver. Ce qu'il n'a pas en finesse et en floral, il le compense en puissance et fruité.
Sa torréfaction accentue ses caractéristiques et lui va bien.
Surtout, c'est un Oolong dont le prix est très raisonnable ; il permet aux débutants de bien s'exercer avant de s'attaquer aux grosses pointures.
Une stratégie de débutant est, parfois, de déguster un grand nombre de différents thés en petites quantités. Mais, comme pour une personne, il faut passer du temps avec un thé pour bien le connaitre. Comment change-t-il avec une eau différente? Quelle est l'eau qui lui convient le mieux? Que lui apportent (en enlève) mes théières par rapport au zhong? Quel dosage est idéal? Cela me fait-il plus de bien un jour de pluie ou de soleil...? Il y a tant de paramètres variables!
Pour bien sentir l'impact de chaque changement, mieux vaut expérimenter avec le même thé. En plus, il s'agit ici du même même cultivar que les Oolongs de haute montagne, ce qui permet de ressentir la différence de terroir et d'élévation.
Avec un Oolong de haute montagne, on n'a pas forcément toujours un résultat net. Difficile d'obtenir une mauvaise infusion avec des feuilles de Da Yu Ling. Le risque est plus de ne pas savoir en tirer l'optimum. "A vaincre sans péril, on triomphe sans gloire"!
Mais avec un Oolong de basse altitude, il est possible de bien le rater! Une infusion trop longue, un mauvais dosage sont évidents. La marge de manoeuvre est plus étroite et demande toute votre attention. Toutefois, son coût relativement faible permet de ne pas stresser en cas de ratage.
Ainsi, avec ce thé, je recommande de faire attention de ne pas trop prolonger les temps d'infusion.
Friday, July 09, 2010
The San Hsia Bi Luo Chun Summer Dip
As temperatures approach 35 degrees Celcius (95 degrees Fahrenheit) in Taiwan, I turn to teas to cool me down. The most suitable for this task are early spring green teas. (Next come lightly oxidized Oolongs, preferably from cool, high mountains.) Green teas are concentrated with spring freshness, light tastes and flowery fragrances.
So, I choose my March 8, 2010 San Hsia Bi Luo Chun.
What would be a fitting way to brew this tea today? We can choose from a wide range of tea vessels (glass, porcelaine, silver teapot, Yixing teapot, Jianyang black bowl...) and techniques (Chaoshan, Ming style, Sung style...). Gongfu Cha isn't restricted to 'a teapot, many leaves and increasingly long brews'.
From the Ming dynasty, we know that loose green tea was brewed in big teapots. The ratio of leaf to water is low. The few leaves should float very freely in the pot and only give release a light aroma similar to the light spring air.
But instead of a big teapot, I opt for an even more relaxed method for this hot and lazy afternoon: the bowl.
After preheating my Jun bowl, I put the dry leaves in the center and add my boiling water. The leaves dance like a synchronized swimming team (watch from top to down starting on the left):
The leaves turn and unfurl gracefully in the clear brew. The fresh blue and green colors remind me of a swimming pool or a blue lagoon! This looks better than a transparent glass and also has the advantage that ceramic handles heat better.
An open tea bowl will let the temperature drop faster than a teapot. The brew will extract the flavors more slowly. The leaves need to be of a good quality to withstand this long brewing, but don't need to be the very best either.
I use a ceramic spoon to share the tea in several qingbai singing cups. The light green color of the glaze adds life to the brew.
The taste is indeed light and tickling in the mouth. It has a sweet aftertaste. It fells like a young, small a bird flying from branch to branch.
The fragrances are fresh and crisp. White and yellow flowers. Meadows in the morning light. Cool energy flows down in the body.
This Cha Xi is a feast for all the senses!
This quilt is another masterpiece made by my mother. (I'm very careful not to spill any drop on it.)
While it may seem so easy, tea leaves and hot water, we can see that there is much more to it than meets the eye.
This tea took us for a swim!
Enjoy your summer!
Be creative with your tea and remember the fundamental rules of tea brewing. (Baozhong is also a good choice for tea bowl brewing, as you can see in my next article. Rolled Oolong is less appropriate, because it requires more heat.)
And here is my quilt made with this patchwork!
So, I choose my March 8, 2010 San Hsia Bi Luo Chun.
What would be a fitting way to brew this tea today? We can choose from a wide range of tea vessels (glass, porcelaine, silver teapot, Yixing teapot, Jianyang black bowl...) and techniques (Chaoshan, Ming style, Sung style...). Gongfu Cha isn't restricted to 'a teapot, many leaves and increasingly long brews'.
From the Ming dynasty, we know that loose green tea was brewed in big teapots. The ratio of leaf to water is low. The few leaves should float very freely in the pot and only give release a light aroma similar to the light spring air.
But instead of a big teapot, I opt for an even more relaxed method for this hot and lazy afternoon: the bowl.
After preheating my Jun bowl, I put the dry leaves in the center and add my boiling water. The leaves dance like a synchronized swimming team (watch from top to down starting on the left):
The leaves turn and unfurl gracefully in the clear brew. The fresh blue and green colors remind me of a swimming pool or a blue lagoon! This looks better than a transparent glass and also has the advantage that ceramic handles heat better.
An open tea bowl will let the temperature drop faster than a teapot. The brew will extract the flavors more slowly. The leaves need to be of a good quality to withstand this long brewing, but don't need to be the very best either.
I use a ceramic spoon to share the tea in several qingbai singing cups. The light green color of the glaze adds life to the brew.
The taste is indeed light and tickling in the mouth. It has a sweet aftertaste. It fells like a young, small a bird flying from branch to branch.
The fragrances are fresh and crisp. White and yellow flowers. Meadows in the morning light. Cool energy flows down in the body.
This Cha Xi is a feast for all the senses!
This quilt is another masterpiece made by my mother. (I'm very careful not to spill any drop on it.)
While it may seem so easy, tea leaves and hot water, we can see that there is much more to it than meets the eye.
This tea took us for a swim!
Enjoy your summer!
Be creative with your tea and remember the fundamental rules of tea brewing. (Baozhong is also a good choice for tea bowl brewing, as you can see in my next article. Rolled Oolong is less appropriate, because it requires more heat.)
And here is my quilt made with this patchwork!
Wednesday, July 07, 2010
Wenshan Baozhong organique du printemps 2010
Cultivar: Luanze (qingxin) Oolong
Origine: Wenshan (nord de Taiwan)
Récolté à la main le 17 avril dans une plantation 'bio'.
Préparation en bol avec le grand frère de celui-ci, en céladon, fait par David Louveau, sur un Cha Bu réalisé par ma mère.
Les feuilles sèches sont longues, mais un peu disparates. Une culture 'bio' rend les feuilles moins uniformes, certaines êtant plus attaquées par les insectes que d'autres. L'odeur est printanière, fine et légère.
Après le préchauffage, je mets les feuilles dans le bol vide. Puis, ci-dessous, je fais danser les feuilles dans le bol pour les ouvrir. (Regardez les colonnes en commençant par celle de gauche)
Lors de la a première infusion, les feuilles gardent une couleur très verte foncée. Les fragrances sont fines et fleuries avec une odeur de montagne subtropicale encore jeune et fraiche.
Le goût est doux avec un léger zest fruité à la fois long et agréable en bouche.
Il relaxe et rafraichit.
Lors de la seconde infusion, les feuilles deviennent plus claires. Les traces d'oxydation apparaissent mieux sur le pourtour de certaines feuilles. L'infusion est d'une belle clarté. Les feuilles semblent baigner dans une rivière.
Les fragrances de cette seconde infusion sont très différentes de la première. Les odeurs fruitées et fortes se manifestent.
Le goût reste pur et naturel, mais un peu plus astringent et moins délicat. L'arrière goût est doux et long.
Les feuilles ouvertes sentent bon la nature. Cela semble donc bien confirmer la provenance bio de ce Baozhong. Le feeling en bouche est apaisé.
Le Baozhong convient bien pour la méthode d'infusion en bol. Les feuilles sèches ne sont pas roulées comme un Oolong de haute montagne et s'ouvrent facilement malgré la température qui baisse rapidement en l'absence d'un couvercle. (Le thé vert convient bien aussi.) Cela permet d'observer ce joli spectacle des feuilles faisant des rondes. On peut boire à même le bol si on est seul ou bien verser le thé dans une autre coupe à l'aide d'une cuillère en porcelaine.
Avec la chaleur de l'été, un Baozhong 'vert' (oxydation légère et absence de torréfaction) a des propriétés rafraichissantes. Cette méthode d'infusion permet d'économiser ses mouvements et donne une impression de simplicité et de relaxation. Or, n'est-ce pas cela le but du gongfu cha: le bonheur simple et relax d'une coupe de thé?
Néanmoins, elle nécessite de faire attention à sélectionner des feuilles de qualité qui supportent bien les longues infusions. Et on n'en prendra pas trop, afin d'obtenir une infusion légère, délicieuse et désaltérante. Le choix d'un bon bol qui retient bien la chaleur et infuse bien le thé n'est pas laissé au hasard. La conservation du thé non plus (cf le caddy en étain).
Alors, est-ce une méthode simple d'apparence et efficace ou bien une méthode bien adaptée à ce thé et cette saison? Ou les deux à la fois?!
Origine: Wenshan (nord de Taiwan)
Récolté à la main le 17 avril dans une plantation 'bio'.
Préparation en bol avec le grand frère de celui-ci, en céladon, fait par David Louveau, sur un Cha Bu réalisé par ma mère.
Les feuilles sèches sont longues, mais un peu disparates. Une culture 'bio' rend les feuilles moins uniformes, certaines êtant plus attaquées par les insectes que d'autres. L'odeur est printanière, fine et légère.
Après le préchauffage, je mets les feuilles dans le bol vide. Puis, ci-dessous, je fais danser les feuilles dans le bol pour les ouvrir. (Regardez les colonnes en commençant par celle de gauche)
Lors de la a première infusion, les feuilles gardent une couleur très verte foncée. Les fragrances sont fines et fleuries avec une odeur de montagne subtropicale encore jeune et fraiche.
Le goût est doux avec un léger zest fruité à la fois long et agréable en bouche.
Il relaxe et rafraichit.
Lors de la seconde infusion, les feuilles deviennent plus claires. Les traces d'oxydation apparaissent mieux sur le pourtour de certaines feuilles. L'infusion est d'une belle clarté. Les feuilles semblent baigner dans une rivière.
Les fragrances de cette seconde infusion sont très différentes de la première. Les odeurs fruitées et fortes se manifestent.
Le goût reste pur et naturel, mais un peu plus astringent et moins délicat. L'arrière goût est doux et long.
Les feuilles ouvertes sentent bon la nature. Cela semble donc bien confirmer la provenance bio de ce Baozhong. Le feeling en bouche est apaisé.
Le Baozhong convient bien pour la méthode d'infusion en bol. Les feuilles sèches ne sont pas roulées comme un Oolong de haute montagne et s'ouvrent facilement malgré la température qui baisse rapidement en l'absence d'un couvercle. (Le thé vert convient bien aussi.) Cela permet d'observer ce joli spectacle des feuilles faisant des rondes. On peut boire à même le bol si on est seul ou bien verser le thé dans une autre coupe à l'aide d'une cuillère en porcelaine.
Avec la chaleur de l'été, un Baozhong 'vert' (oxydation légère et absence de torréfaction) a des propriétés rafraichissantes. Cette méthode d'infusion permet d'économiser ses mouvements et donne une impression de simplicité et de relaxation. Or, n'est-ce pas cela le but du gongfu cha: le bonheur simple et relax d'une coupe de thé?
Néanmoins, elle nécessite de faire attention à sélectionner des feuilles de qualité qui supportent bien les longues infusions. Et on n'en prendra pas trop, afin d'obtenir une infusion légère, délicieuse et désaltérante. Le choix d'un bon bol qui retient bien la chaleur et infuse bien le thé n'est pas laissé au hasard. La conservation du thé non plus (cf le caddy en étain).
Alors, est-ce une méthode simple d'apparence et efficace ou bien une méthode bien adaptée à ce thé et cette saison? Ou les deux à la fois?!
Tuesday, July 06, 2010
June 2010 Top Oriental Beauty
These tea fields near Hsin Chu are invaded by various plants and insects. In early summer, in these low elevations, nature is bustling and bursting into bloom. This diverse and preserved ecosystem is rich in ripe and natural fragrances. We usually focus on the impact of the bite of the tiny green tea jassids when we discuss Oriental Beauty Oolong. But the organic growing methods are not just a way to help the tea jassids multiply, they contribute to the pure and intense smells of the summer Taiwanese countryside we find in this cup of tea.
All kinds of small plants, flowers and insects can be found in the tea fields. No pesticides or herbicides are used.
The other reason for the top quality of this original tea is the use of buds of Qingxin Dapa (or Dapang). Buds are more concentrated with fragrances than mature leaves. This adds to the intensity of this tea. And while it's possible to process any kind of Oolong (Si Ji Chun, Jinxuan...) as OB, the Qingxin Dapa cultivar is the best fit for this tea, in my opinion. And it's in Hsin Chu county that the tea makers have the longest tradition and best skills.
One ingredient didn't play along this year, though. The weather was particularly rainy during the June harvest season. The first consequence was to reduce the number of Jacobiasca Formosana Paoli (the tea jassids). This means less bites on the leaves. Secondly, the rain means the leaves had an excess of water, which took more efforts and skills to process.
Weeding is done foot by foot. The cut weeds are left on the field to be decompose as natural fertilizer. This organic cultivation is also what makes the quality and purity of this tea so outstanding.
I ended up selecting only a top grade Oriental Beauty. Here is how I brewed it:
Handharvested on June 1st, 2010.
Single batch of 5 kg only.
Origin: Ma Shan, E Mei, Hsin Chu county.
Brewing vessel: small 'ivory' white porcelain gaiwan.
The leaves are slightly more mature and bigger than usual. Many show signs of tea jassids bites.
The brew is clear, transparent and of an intense yellow leaning toward orange.
The fragrance is intense, pure with hints of red fruits, spices and Fendi perfume. It brings back all the summer smells that are present on the tea plantation. This explosion of the finest ripe perfume-like smells is what earned this Oolong its name, Oriental Beauty.
The taste is sweet with a touch of fruity astringency. The aftertaste is clean, but lacks a little bit in finesse.
All in all, we find the stunning fragrances of a top Oriental Beauty. It's a tea to drink this year, until the next harvest, not a tea to age. I have reduced the package size to 25 grams so that my 5 kg can be shared among more of you.
Its high oxidation (the open leaves are almost completely red) brings out the ripe and rich smells. It's such a contrast with High Mountain Oolongs! Instead of fresh mountain air, OB gives a feeling of warm summer country side. That's why I use a red Cha Bu most of the time with this tea. And I particularly like the following pictures with the bamboo leaves. They capture warmth of the slow summer afternoon, drinking tea.
Enjoy Summer Tea Happiness!
All kinds of small plants, flowers and insects can be found in the tea fields. No pesticides or herbicides are used.
The other reason for the top quality of this original tea is the use of buds of Qingxin Dapa (or Dapang). Buds are more concentrated with fragrances than mature leaves. This adds to the intensity of this tea. And while it's possible to process any kind of Oolong (Si Ji Chun, Jinxuan...) as OB, the Qingxin Dapa cultivar is the best fit for this tea, in my opinion. And it's in Hsin Chu county that the tea makers have the longest tradition and best skills.
One ingredient didn't play along this year, though. The weather was particularly rainy during the June harvest season. The first consequence was to reduce the number of Jacobiasca Formosana Paoli (the tea jassids). This means less bites on the leaves. Secondly, the rain means the leaves had an excess of water, which took more efforts and skills to process.
Weeding is done foot by foot. The cut weeds are left on the field to be decompose as natural fertilizer. This organic cultivation is also what makes the quality and purity of this tea so outstanding.
I ended up selecting only a top grade Oriental Beauty. Here is how I brewed it:
Handharvested on June 1st, 2010.
Single batch of 5 kg only.
Origin: Ma Shan, E Mei, Hsin Chu county.
Brewing vessel: small 'ivory' white porcelain gaiwan.
The leaves are slightly more mature and bigger than usual. Many show signs of tea jassids bites.
The brew is clear, transparent and of an intense yellow leaning toward orange.
The fragrance is intense, pure with hints of red fruits, spices and Fendi perfume. It brings back all the summer smells that are present on the tea plantation. This explosion of the finest ripe perfume-like smells is what earned this Oolong its name, Oriental Beauty.
The taste is sweet with a touch of fruity astringency. The aftertaste is clean, but lacks a little bit in finesse.
All in all, we find the stunning fragrances of a top Oriental Beauty. It's a tea to drink this year, until the next harvest, not a tea to age. I have reduced the package size to 25 grams so that my 5 kg can be shared among more of you.
Its high oxidation (the open leaves are almost completely red) brings out the ripe and rich smells. It's such a contrast with High Mountain Oolongs! Instead of fresh mountain air, OB gives a feeling of warm summer country side. That's why I use a red Cha Bu most of the time with this tea. And I particularly like the following pictures with the bamboo leaves. They capture warmth of the slow summer afternoon, drinking tea.
Enjoy Summer Tea Happiness!
Saturday, July 03, 2010
Bambou en porcelaine Qinghua
Dès la dynastie Tang, dans les fours de Yangzhou, on produisait de la porcelaine Qinghua, dont une partie fut exportée vers le Moyen Orient. Mais c'est durant la dynastie Yuan que la porcelaine Qinghua devint vraiment poupulaire. Pour les Mongols, peuple nomade alors aux commandes de la Chine, ses couleurs bleu et blanc rappelle les couleurs du ciel et des nuages.
La particularité du Qinghua est que son pigment à base d'oxyde de cobalt est appliqué avant (sous) l'émaille transparente.
D'après Bai Ming, traditionnellement, le pigment du bleu-blanc est dilué en cinq nuances. Leur alternance donne un effet de relief vivant aux décorations. Le monochrome n'est pas monotone.
Ce set au motif de bambou en est un bon exemple. Il provient de la firme Feng Qing Tang (qui fait aussi le set Eau et Montagne).
Le gaiwan a une contenance de 15 cl (17 cl à ras bord) pour 190 gr. En main, il donne une impression assez massive et convient mieux à des grandes mains.
Les 2 bandes parallèles de la soucoupe rappellent le style Ming, dont le gaiwan (zhong) est issu.
La coupe pèse 30 gr. Elle contient 3 cl (et 5 cl au maximum). J'aime particulièrement le prolongement de la coupe qui se pose sur la lèvre tout en douceur.
J'ai rajouté l'option de la cruche (23 cl max pour 105 gr). Elle n'a pas d'anse. Comme le gaiwan, on la tient par le bord, en haut, pour éviter de se bruler les doigts. Les plus experts verseront directement le thé dans les coupes pour éviter les pertes de chaleur.
En Chine, le bambou est le symbole de la vertu et de l'intégrité: il plie sous le joug des puissants, mais il ne rompt pas. La contemplation du bambou nous redonne force et calme (tout comme une coupe de thé!)
Et voici le set en action avec mon Oriental Beauty de cet été:
La particularité du Qinghua est que son pigment à base d'oxyde de cobalt est appliqué avant (sous) l'émaille transparente.
D'après Bai Ming, traditionnellement, le pigment du bleu-blanc est dilué en cinq nuances. Leur alternance donne un effet de relief vivant aux décorations. Le monochrome n'est pas monotone.
Ce set au motif de bambou en est un bon exemple. Il provient de la firme Feng Qing Tang (qui fait aussi le set Eau et Montagne).
Le gaiwan a une contenance de 15 cl (17 cl à ras bord) pour 190 gr. En main, il donne une impression assez massive et convient mieux à des grandes mains.
Les 2 bandes parallèles de la soucoupe rappellent le style Ming, dont le gaiwan (zhong) est issu.
La coupe pèse 30 gr. Elle contient 3 cl (et 5 cl au maximum). J'aime particulièrement le prolongement de la coupe qui se pose sur la lèvre tout en douceur.
J'ai rajouté l'option de la cruche (23 cl max pour 105 gr). Elle n'a pas d'anse. Comme le gaiwan, on la tient par le bord, en haut, pour éviter de se bruler les doigts. Les plus experts verseront directement le thé dans les coupes pour éviter les pertes de chaleur.
En Chine, le bambou est le symbole de la vertu et de l'intégrité: il plie sous le joug des puissants, mais il ne rompt pas. La contemplation du bambou nous redonne force et calme (tout comme une coupe de thé!)
Et voici le set en action avec mon Oriental Beauty de cet été:
Thursday, July 01, 2010
Shining tea nostalgia
This afternoon proved picture perfect for a 2009 Ali Shan Hung Shui Oolong in my zhuni Duo Qio.
For more tea pictures, you may want to visit Matthew London's The Spirit of Tea online exhibition. (Hat tip: Michael R.)
I also want to say a huge 'Thank You' to a couple in Sacramento. They sent me this 1920s vintage pewter tea caddy:
I could confirm this information in Teaparker's latest book about ancient tea packaging (see page 66). This caddy used to contain Wu Yi Shui Xian Oolong.
The fading colors and classic round shapes of this box add a wonderful touch of sweet nostalgia on my display. I love it!
For more tea pictures, you may want to visit Matthew London's The Spirit of Tea online exhibition. (Hat tip: Michael R.)
I also want to say a huge 'Thank You' to a couple in Sacramento. They sent me this 1920s vintage pewter tea caddy:
I could confirm this information in Teaparker's latest book about ancient tea packaging (see page 66). This caddy used to contain Wu Yi Shui Xian Oolong.
The fading colors and classic round shapes of this box add a wonderful touch of sweet nostalgia on my display. I love it!