Remember Guei Fei Cha (Concubine tea)? It's a rather new Oolong creation inspired by Oriental Beauty. I had written that its quality was uneven in 2005, got better in 2006 and I feel that 2007 was even better. That's the reason why, while selecting my winter Oolongs, I chose to add these 2 summer 2007 Guei Fei Cha:
- Lightly roasted Guei Fei (on the left). This Guei Fei smells very much like the 2007 Summer Oriental Beauty from Hsin Chu. Still, it is not an Oriental Beauty imitation: the leaves are rolled 'Dong Ding' style. Just, thanks to the same method (pesticide-free, tea jassid bitten, highly oxidized and lightly roasted summer leaves) the result is very similar. What are the differences? The aroma of the luanze Oolong leaves (for the Guei Fei) is not as clear and fragrant as the Hsin Chu Oriental Beauty (which grows on Da Pa Oolong trees). The taste is also a little less mellow, stronger. But the aftertaste is at least as long. Also, the price level is lower than the Oriental Beauty (It remains same as last year and is packed in 100 grams).
- Roasted Guei Fei (on the right). The color of the brew is slightly darker than the less roasted Guei Fei. The leaves unfurl less after their standard 5 minutes brew. This one is very similar to the 2006 Guei Fei I had in my selection until very recently. It takes more advantage of the long aftertaste characteristic of roasted luanze Oolong. For me, this Dong Ding style is how Concubine tea distinguishes itself from Oriental Beauty, by adding the traditional roasting of Dong Ding Oolong to a tea very similar to Oriental Beauty. (Same price and packaging as the 2006 Guei Fei).
The Feng Huang plantation where my Guei Fei Cha is harvested.
PS: I forgot to take note of the exact harvest dates of these 2 summer Oolongs. I will update this information in the coming days.
Friday, November 30, 2007
Thursday, November 29, 2007
Dong Ding Oolong de haute torréfaction d'hiver 2007
Les Oolongs de haute, forte torréfaction sont un style d'Oolong plus ancien. Les saveurs sont très différentes des Gao Shan Cha verts et légers. C'est un peu comme la différence entre des vins blancs doux (les Gao Shan Cha) et des vins rouges tanniques et corsés. Les premiers, très féminins, vous charment par leur bouquet fleuri et leur légerté. Les seconds, plus masculins, nécessitent qu'on apprivoise leur caractère et leur âme profonde. Car au lieu d'être simplement fleuris, ils sont charpentés et ont une palette aromatique plus complexe et charnue. Leur longueur en bouche complexe gagne en longueur ce qu'elle perd (parfois) de sa finesse. Et comme de bons Bordeaux, ces Oolongs torréfiés se bonifient (souvent) avec le temps, si on les stock bien.
L'hiver est la meilleure saison pour boire ce genre d'Oolong. En effet, la torréfaction apporte des notes chaudes, caramélisées aux Oolongs torréfiés. Ainsi, j'ai pu sélectionner un tel Feng Huang Dong Ding de haute torréfaction de cet hiver. La récolte date du 9 novembre 2007. Torréfié en grand four. C'est celui à droite sur la photo. A la vue, on voit que sa couleur est relativement légère quand on considère sa torréfaction. Excellente transparence.
Les odeurs me font penser au Shan Lin Shi torréfié de 2004, mais en plus 'light'. (Il est, bien sûr, aussi très proche de son prédecesseur du printemps.) Les arômes sont fruits murs, caramel et herbes de plaine grasse.
Le goût alterne entre le sec et le sucré avec une pointe d'amer. Par instants, il fait saliver et c'est un thé qui reste en bouche et n'en finit pas. Il est déjà très moelleux pour sa récente torréfaction. Souvent, il leur faut un certain temps de repos pour se remettre de leur torréfaction. Les arômes se recroquevillent et ont besoin de temps pour s'affiner et pour perdre les odeurs un peu carbonisées d'une torréfaction poussée.
L'autre Dong Ding torréfié (sur la gauche) nécessite, lui, encore un peu de temps pour s'affiner. Récolté le 8 novembre 2007 d'une nouvelle plantation, il a été torréfié en panier en osier (électrique). Ses feuilles sont plus grandes. Ses arômes sont plus riches et plus lourds. J'y sens une note minérale de pétrole. Très intéressant et particulier, mais il n'est pas encore assez rond et ses odeurs un peu fermées. J'ai demandé au fermier de m'en réserver quelques kgs. Je n'en ai que 300 grammes chez moi. Juste assez pour observer son évolution et en partager quelques echantillons avec ceux que ce type d'Oolong intéresse.
Traditionnellement, la torréfaction se faisait au-dessus de braises chaudes dans des paniers en osier comme sur la photo ci-contre.
Cela demande beaucoup de savoir-faire pour faire un feu d'une chaleur équilibrée et ensuite la garder constante. Et cela demande aussi de passer des nuits blanches durant les périodes de torréfaction afin de surveiller l'évolution du thé durant la nuit (certaines torréfactions fortes durent 24 heures!)
Mais de nos jours, la grande majorité des Oolongs sont torréfiés avec des appareils électriques précis. Ci dessous, à gauche, pour les grandes quantités, on a un four à torréfaction. Il est grand comme un réfrégirateur, et c'est pourquoi on l'appelle souvent 'Bing Xiang' à Taiwan au lieu de 'Kao Xiang' (four). Il peut torréfier jusqu'à environ 18 kg à la fois.
Certains trouvent une grande différence de qualité entre la torréfaction au charbon et celle électrique. Personnellement, je trouve que la différence de savoir-faire importe plus que celle de l'instrument utilisé. Les risques de rater sa torréfaction sont mêmes plus important avec le charbon, car il est bien plus difficile de maitriser le feu qu'un thermostat!
A droite, un panier en osier chauffé par des résistances peut torréfier 3 kg à la fois.
Le Dong Ding Oolong de haute torréfaction d'hiver 2007 est disponible en paquet de 100 gr. Il reste encore quelques paquets de 150 gr de celui du printemps 2007.
Ce genre d'Oolong ne craint pas le temps, au contraire. Mais il est également intéressant d'apprendre à connaitre ses caractéristiques depuis son plus jeune âge, afin de suivre toute son évolution.
Remarque: Deux jours avant d'aller voir mon fermier de Feng Huang, j'ai regoûté à son Dong Ding 'classique', celui de torréfaction moyenne. J'ai justement trouvé qu'il avait bien progressé en rondeur et que ses arômes fruités se sont épanouis depuis le printemps. Si bien que j'ai préféré lui vider son stock du printemps, plutôt que de prendre du nouveau de cet hiver. C'est pourquoi je ne proposerai pas de Ding Ding 'classique' d'hiver 2007 dans ma sélection.
L'hiver est la meilleure saison pour boire ce genre d'Oolong. En effet, la torréfaction apporte des notes chaudes, caramélisées aux Oolongs torréfiés. Ainsi, j'ai pu sélectionner un tel Feng Huang Dong Ding de haute torréfaction de cet hiver. La récolte date du 9 novembre 2007. Torréfié en grand four. C'est celui à droite sur la photo. A la vue, on voit que sa couleur est relativement légère quand on considère sa torréfaction. Excellente transparence.
Les odeurs me font penser au Shan Lin Shi torréfié de 2004, mais en plus 'light'. (Il est, bien sûr, aussi très proche de son prédecesseur du printemps.) Les arômes sont fruits murs, caramel et herbes de plaine grasse.
Le goût alterne entre le sec et le sucré avec une pointe d'amer. Par instants, il fait saliver et c'est un thé qui reste en bouche et n'en finit pas. Il est déjà très moelleux pour sa récente torréfaction. Souvent, il leur faut un certain temps de repos pour se remettre de leur torréfaction. Les arômes se recroquevillent et ont besoin de temps pour s'affiner et pour perdre les odeurs un peu carbonisées d'une torréfaction poussée.
L'autre Dong Ding torréfié (sur la gauche) nécessite, lui, encore un peu de temps pour s'affiner. Récolté le 8 novembre 2007 d'une nouvelle plantation, il a été torréfié en panier en osier (électrique). Ses feuilles sont plus grandes. Ses arômes sont plus riches et plus lourds. J'y sens une note minérale de pétrole. Très intéressant et particulier, mais il n'est pas encore assez rond et ses odeurs un peu fermées. J'ai demandé au fermier de m'en réserver quelques kgs. Je n'en ai que 300 grammes chez moi. Juste assez pour observer son évolution et en partager quelques echantillons avec ceux que ce type d'Oolong intéresse.
Traditionnellement, la torréfaction se faisait au-dessus de braises chaudes dans des paniers en osier comme sur la photo ci-contre.
Cela demande beaucoup de savoir-faire pour faire un feu d'une chaleur équilibrée et ensuite la garder constante. Et cela demande aussi de passer des nuits blanches durant les périodes de torréfaction afin de surveiller l'évolution du thé durant la nuit (certaines torréfactions fortes durent 24 heures!)
Mais de nos jours, la grande majorité des Oolongs sont torréfiés avec des appareils électriques précis. Ci dessous, à gauche, pour les grandes quantités, on a un four à torréfaction. Il est grand comme un réfrégirateur, et c'est pourquoi on l'appelle souvent 'Bing Xiang' à Taiwan au lieu de 'Kao Xiang' (four). Il peut torréfier jusqu'à environ 18 kg à la fois.
Certains trouvent une grande différence de qualité entre la torréfaction au charbon et celle électrique. Personnellement, je trouve que la différence de savoir-faire importe plus que celle de l'instrument utilisé. Les risques de rater sa torréfaction sont mêmes plus important avec le charbon, car il est bien plus difficile de maitriser le feu qu'un thermostat!
A droite, un panier en osier chauffé par des résistances peut torréfier 3 kg à la fois.
Le Dong Ding Oolong de haute torréfaction d'hiver 2007 est disponible en paquet de 100 gr. Il reste encore quelques paquets de 150 gr de celui du printemps 2007.
Ce genre d'Oolong ne craint pas le temps, au contraire. Mais il est également intéressant d'apprendre à connaitre ses caractéristiques depuis son plus jeune âge, afin de suivre toute son évolution.
Remarque: Deux jours avant d'aller voir mon fermier de Feng Huang, j'ai regoûté à son Dong Ding 'classique', celui de torréfaction moyenne. J'ai justement trouvé qu'il avait bien progressé en rondeur et que ses arômes fruités se sont épanouis depuis le printemps. Si bien que j'ai préféré lui vider son stock du printemps, plutôt que de prendre du nouveau de cet hiver. C'est pourquoi je ne proposerai pas de Ding Ding 'classique' d'hiver 2007 dans ma sélection.
Wednesday, November 28, 2007
Swedish gourmet food writer visits Taiwan
This evening, Petter Bjerke (right) will go fly back to Sweden after a week of exploration of Taiwan's tea and food scene. He is the author of the book 'Tea- from Sencha to Lapsang' (in Swedish! For some pictures click here).
Last night, Petter told me he spent a wonderful time in Taiwan. The food is so good, fresh and available almost everywhere, even on top of mountains or in small villages. High quality teas, on the hand, were more difficult to find, he said. The only one he liked was a Qizhong Oolong he tasted in Taipei tea shop. Luckily, I could find the time to meet him in a tea shop and taste some of my selected teas with him. We put the teashop's pot aside and mostly used a glazed gaiwan:
- Winter 2007 Li Shan Oolong: very floral, some grassiness, fresh/minty, sweet, delicate and longlasting. Petter thought that this kind of tea is so different from teas known in Europe that this kind of Oolong would fascinate new tea amateurs most.
Then, we compared how the gaiwan compares with my silver teapot. I brewed this Lishan Oolong again, but with the silver teapot. Petter felt the Oolong came out more brisk, pure and hot. The better thermal conductivity did have a positive on this fresh, high quality Oolong.
- Spring 2007 'classic' Dong Ding Oolong from Feng Huang (wih gaibei): Petter asked several times if the tea shop had sweetened the water! But this was caused by the light roasting!
- Wild raw Yiwu puerh of Spring 2003 (only a few leaves in the silver teapot): shows signs of change. In transition. Very concentrated. The open leaves occupy 10% of the teapot only, but the brew shows a dark orange to red color. No astringency and very round and long. You can wait to age it, but it's also enjoyable now. So, why wait?
- 2005 roasted Tie Guan Yin (with gaibei):
The heavy roasting has created dark chocolate notes. I asked Petter to smell both the lid of the gaibei and the wet leaves. He was astonished how different the smells were. The nice, heavy fruit, chocolate and brandy notes were under the lid, while the leaves mostly had charcoal smells.
Here ended our 'tea evening- from Lishan Oolong to roasted Tie Guan Yin'. This is not just to the reference to Petter's book's title, but also a good way to try different teas: from the lightest oxidation/roasting to the heaviest oxidation/roasting.
Last night, Petter told me he spent a wonderful time in Taiwan. The food is so good, fresh and available almost everywhere, even on top of mountains or in small villages. High quality teas, on the hand, were more difficult to find, he said. The only one he liked was a Qizhong Oolong he tasted in Taipei tea shop. Luckily, I could find the time to meet him in a tea shop and taste some of my selected teas with him. We put the teashop's pot aside and mostly used a glazed gaiwan:
- Winter 2007 Li Shan Oolong: very floral, some grassiness, fresh/minty, sweet, delicate and longlasting. Petter thought that this kind of tea is so different from teas known in Europe that this kind of Oolong would fascinate new tea amateurs most.
Then, we compared how the gaiwan compares with my silver teapot. I brewed this Lishan Oolong again, but with the silver teapot. Petter felt the Oolong came out more brisk, pure and hot. The better thermal conductivity did have a positive on this fresh, high quality Oolong.
- Spring 2007 'classic' Dong Ding Oolong from Feng Huang (wih gaibei): Petter asked several times if the tea shop had sweetened the water! But this was caused by the light roasting!
- Wild raw Yiwu puerh of Spring 2003 (only a few leaves in the silver teapot): shows signs of change. In transition. Very concentrated. The open leaves occupy 10% of the teapot only, but the brew shows a dark orange to red color. No astringency and very round and long. You can wait to age it, but it's also enjoyable now. So, why wait?
- 2005 roasted Tie Guan Yin (with gaibei):
The heavy roasting has created dark chocolate notes. I asked Petter to smell both the lid of the gaibei and the wet leaves. He was astonished how different the smells were. The nice, heavy fruit, chocolate and brandy notes were under the lid, while the leaves mostly had charcoal smells.
Here ended our 'tea evening- from Lishan Oolong to roasted Tie Guan Yin'. This is not just to the reference to Petter's book's title, but also a good way to try different teas: from the lightest oxidation/roasting to the heaviest oxidation/roasting.
Sunday, November 25, 2007
2 Oolongs de Da Yu Ling d'hiver 2007
('Fruity' Da Yu Ling Oolong on the left).
A droite sur la photo, récolté le 2 novembre 2007, on a un Oolong de Da Yu Ling (2400 m) peu oxydé. Son oxydation très légère est très caractéristique du Oolong fleuri et 'vert'. Et grâce à son altitude, on touche là à une certaine perfection en la matière. Il est très proche du Lishan, mais encore plus léger, parfumé et plus pur. Parfait.
A gauche, récolté le 31 octobre 2007, cet autre Da Yu Ling est un peu plus oxydé que d'habitude. Cela se voit à la couleur un peu plus foncée du thé et des feuilles. Ce Da Yu Ling est fait ainsi 'sur commande'. Ce niveau d'oydation n'est pas le fruit du hasard, mais du à la demande spécifique d'un marchand qui le préfère plus 'fruité' que fleuri. Il vient d'ailleurs de la même plantation que mon Da Yu Ling de ce printemps.
A l'odeur, ce Da Yu Ling 'fruité' n'est pas aussi parfumé. Il bouscule un peu les repères qu'on a pour le Gao Shan Cha. Pendant quelques instants, son odeur m'a fait pensé à du homard! Mais son finish redevient plus classique avec des pêches jeunes, mais déjà sucrées. Très bonne longueur et finesse dans ces notes légèrement fruitées.
Conclusion: Ces 2 thés montrent bien comment une petite différence d'oxydation aura un grand impact sur le thé. Comme ces feuilles proviennent d'un terroir d'excellente qualité, le résultat reste bon dans les deux cas. C'est plus une question de goût personnel. Mais on remarquera aussi que le Da Yu Ling 'fleuri' s'appréciera surtout par sa fraicheur et sa jeunesse. L'avantage du 'fruité' est aussi qu'il convient mieux pour être torréfié. En effet, plus les feuilles sont oxydées, moins elles craignent la chaleur de la torréfaction.
A droite sur la photo, récolté le 2 novembre 2007, on a un Oolong de Da Yu Ling (2400 m) peu oxydé. Son oxydation très légère est très caractéristique du Oolong fleuri et 'vert'. Et grâce à son altitude, on touche là à une certaine perfection en la matière. Il est très proche du Lishan, mais encore plus léger, parfumé et plus pur. Parfait.
A gauche, récolté le 31 octobre 2007, cet autre Da Yu Ling est un peu plus oxydé que d'habitude. Cela se voit à la couleur un peu plus foncée du thé et des feuilles. Ce Da Yu Ling est fait ainsi 'sur commande'. Ce niveau d'oydation n'est pas le fruit du hasard, mais du à la demande spécifique d'un marchand qui le préfère plus 'fruité' que fleuri. Il vient d'ailleurs de la même plantation que mon Da Yu Ling de ce printemps.
A l'odeur, ce Da Yu Ling 'fruité' n'est pas aussi parfumé. Il bouscule un peu les repères qu'on a pour le Gao Shan Cha. Pendant quelques instants, son odeur m'a fait pensé à du homard! Mais son finish redevient plus classique avec des pêches jeunes, mais déjà sucrées. Très bonne longueur et finesse dans ces notes légèrement fruitées.
Conclusion: Ces 2 thés montrent bien comment une petite différence d'oxydation aura un grand impact sur le thé. Comme ces feuilles proviennent d'un terroir d'excellente qualité, le résultat reste bon dans les deux cas. C'est plus une question de goût personnel. Mais on remarquera aussi que le Da Yu Ling 'fleuri' s'appréciera surtout par sa fraicheur et sa jeunesse. L'avantage du 'fruité' est aussi qu'il convient mieux pour être torréfié. En effet, plus les feuilles sont oxydées, moins elles craignent la chaleur de la torréfaction.
Friday, November 23, 2007
Winter 2007 Li Shan Oolong
November 2nd, 2007 harvest.
It comes from the same plantation (2200 meters) as the Spring 2007 Li Shan I had in my selection.
View: The dry leaves look very nice: shiny dark, lively green colors. The tea is transparent and light yellow.
Aromas: Behind the light butter scent, there are flowers and lavender aromas. Only high pitched but rich notes.
Taste: It flows, flows, flows. After several cups, I start to realize it makes me salivate (for more) and there is a little tickling of the tip of my tongue. As I inhale, I feel a freshness in my mouth (I didn't chew on mint, though). It's like breathing on Li Shan mountain! And the long aftertaste slowly brings the taste (and smell) of young peaches.
Conclusion: This very fresh Li Shan Oolong is very flowery and high pitched. But it doesn't come with any 'green' harshness. Instead, it is rich, smooth and transports me to the top of the mountain.
Packaged by 50 grams. Same price as a pack of 100 gr of Top grade Wenshan Baozhong.
2007 Taipei Tea, Coffee & Wine Expo
Last year, the Taipei Tea expo was held by the City of Taipei and was a nice mix of tea culture and tea merchants. This year, at the Taiwan World Trade Center, it is 95% business. So, if you're planning to go there to repeat last year's experience, you're likely to be disappointed. It is more like a superstore experience. Within a couple of hours you can visit many more shops than you would if you were going from one address to another in Taipei (or Taiwan). It's good for busy businessmen, but not necessarily a plus for patient tea drinkers. On a positive note, this year's merchants were quite different from last year's. And I've also noticed that a strong presence of Mainland Chinese puerh companies.
A Japanese tea company had the good idea to show the different Japanese teas on one display:
I met Steven from Tea Arts and the Lu Yu institute. His group is providing one of the rare artful tea tasting at the Expo:
I also met François-Xavier Delmas, founder of the Palais des Thés (a tea chain in France). He kindly gave me his latest book: "Le Guide de dégustation de l'amateur de thé". He received some of my perfect Oriental Beauty in return.
And below, from left to right: Yunnan ladies making puerh, cold brew tea and buddhist monks making organic tea.
A Japanese tea company had the good idea to show the different Japanese teas on one display:
I met Steven from Tea Arts and the Lu Yu institute. His group is providing one of the rare artful tea tasting at the Expo:
I also met François-Xavier Delmas, founder of the Palais des Thés (a tea chain in France). He kindly gave me his latest book: "Le Guide de dégustation de l'amateur de thé". He received some of my perfect Oriental Beauty in return.
And below, from left to right: Yunnan ladies making puerh, cold brew tea and buddhist monks making organic tea.
Thursday, November 22, 2007
Hiver 2007 Shan Lin Shi Oolong
Récolté à la main le 2 novembre dans la même plantation de Long Feng Xia (1650 m) que celui de ce printemps. Oxidation un peu plus poussée que pour les Gao Shan Cha grand public.
Odorat: Mon choix était pratiquement déjà fait lors de la senteur des feuilles sèches. En effet, je retrouve exactement les mêmes odeurs que lorsque j'étais allé à la plantation: fraicheur de la montagne et des bois de pins et de bambou. Le thé, lui, a des odeurs de noisettes puis de marrons chauds en plus des notes fleuries typiques.
Vue: Les feuilles sèches ont une belle couleur concentrée. Le thé est jaune clair et transparent. Le goût: en puissance, riche et moelleux. Charnu grâce à son oxydation légèrement supérieure.
Conclusion: Très proche de la récolte de ce printemps, cet Oolong de Shan Lin Shi restitue fidèlement les caractéristiques de son terroir.
Voir aussi les notes de dégustations de Bejita de la récolte de printemps.
Odorat: Mon choix était pratiquement déjà fait lors de la senteur des feuilles sèches. En effet, je retrouve exactement les mêmes odeurs que lorsque j'étais allé à la plantation: fraicheur de la montagne et des bois de pins et de bambou. Le thé, lui, a des odeurs de noisettes puis de marrons chauds en plus des notes fleuries typiques.
Vue: Les feuilles sèches ont une belle couleur concentrée. Le thé est jaune clair et transparent. Le goût: en puissance, riche et moelleux. Charnu grâce à son oxydation légèrement supérieure.
Conclusion: Très proche de la récolte de ce printemps, cet Oolong de Shan Lin Shi restitue fidèlement les caractéristiques de son terroir.
Voir aussi les notes de dégustations de Bejita de la récolte de printemps.
Reader comments
I have received this e-mail from a reader who has tasted several of the teas in my selection. I have also added my comments to his observations:
"All of the teas I like a lot, and several of them, for me, are very special. I guess my situation and requirements of a tea might be slightly different than most people's, so I'll give you some background.
I'm entering the 3rd year of a meditation retreat. I have breaks for a few weeks at a time maybe 3 times a year, but apart from that I spend 7-8 hours a day in meditation. As such, the subtle energy of a tea is very important for me - too much of the wrong kind of energy and I can't settle my mind in meditation, and since that is what I am principally trying to do with my days I need to be very careful with this.
With that in mind I've made some comments about some of the teas you sent, and tried to keep some brief notes of the effects I can attribute time and time again to the tea.
- 2003 Spring wild Yi Wu Pu Er Qizi Bing Cha,
I enjoy drinking this one. I like the flavours and immediate effects of this tea while drinking it, but the effects afterwards are, for me, disastrous. The qi is too raw and powerful. The easiest way I can describe it is by analogy - it feels similar to the comparison of a raging mountain stream gushing over rapids, compared to the smooth powerful flow of a deep and wide river.
Perhaps I think I would like this from time to time in ordinary daily life, when I had to get things done, but for meditation my mind feels raw and jittery - difficult to settle for any length of time and impossible to control. I had a couple of sleepless nights after drinking this one.
- 1989 raw wild Jiang Cheng Pu Erh brick & 1985 Tuo Cha
These are the broad smooth deep river compared to the gushing rapids above. The energy is powerful, but smooth and controlled. These are great for meditation when you aren't tired to begin with (i.e. you don't need any 'waking up'), and just need to settle your mind and concentrate. Nice. It's a pity they're expensive, I'd like to drink these regularly. I might order a 1990 Menghai District Fang Cha from you, maybe this would fulfill my drinking needs at a lower price, and keep the samples for special occasions.
- 2007 Summer Oriental Beauty (Bai Hao Oolong) from Hsin Chu
Great, I really like this, smooth energy & beautiful aftertaste.
- 2007 Spring Shan Lin Shi Luanze Oolong (1650 meters)
I liked this one in a similar way to the Shou Cha. It had a nice smooth energy, gently nourishing and waking me up the morning after a jittery night from the 2003wild puerh.
- 2000 cooked, grade 5 leaves,Yunnan Pu Er Cha Zhuan, CNNP,
In my limited experience of shu puerh (only 8 types so far) this is the best I've tasted. Smooth & tasty, smokey reminded me of lapsang shouchong. Felt a nice comforting energy from this, which is quite pleasant sometimes when you just want a warm soft drink as these cold autumn nights turn towards winter.
I quickly overcame my initial disappointment with *only* getting grade 5 leaves once I'd tasted it. It's funny to watch these minds sometimes as they grasp at wanting the best of things. This one was great though.
- Roasted Baozhong (Shou Cha)
This is amazing, the aftertaste of this tea comes back to me even days after I've drunk it! The energy of this tea is very mellow and smooth. Not too powerful, but what is there is smooth. My favourite I think, alongside the aged puerhs.
I hadn't realized the beauty of roasted teas before. With my first opening of this I was a little disappointed that it wasn't a fresh fragrant green oolong that blasted my senses with immediate pleasure, but now I think I have swung the other way. The greener fresh oolongs now seem to taste a bit shallow, there's nothing underneath that initial blast... this one seems to have different layers to savour as they slowly reveal themselves to you.... I love it! A new friend."
"All of the teas I like a lot, and several of them, for me, are very special. I guess my situation and requirements of a tea might be slightly different than most people's, so I'll give you some background.
I'm entering the 3rd year of a meditation retreat. I have breaks for a few weeks at a time maybe 3 times a year, but apart from that I spend 7-8 hours a day in meditation. As such, the subtle energy of a tea is very important for me - too much of the wrong kind of energy and I can't settle my mind in meditation, and since that is what I am principally trying to do with my days I need to be very careful with this.
With that in mind I've made some comments about some of the teas you sent, and tried to keep some brief notes of the effects I can attribute time and time again to the tea.
- 2003 Spring wild Yi Wu Pu Er Qizi Bing Cha,
I enjoy drinking this one. I like the flavours and immediate effects of this tea while drinking it, but the effects afterwards are, for me, disastrous. The qi is too raw and powerful. The easiest way I can describe it is by analogy - it feels similar to the comparison of a raging mountain stream gushing over rapids, compared to the smooth powerful flow of a deep and wide river.
Perhaps I think I would like this from time to time in ordinary daily life, when I had to get things done, but for meditation my mind feels raw and jittery - difficult to settle for any length of time and impossible to control. I had a couple of sleepless nights after drinking this one.
Stéphane: "You're not the first to report sleepless nights! You have experienced why this tea is called WILD RAW puerh! I completely agree that this tea has a lot of power. This strength is also what makes this puerh suitable for long term storage. And this strong qi is also what many tired tea drinkers look for in this kind of tea: a wake-up beverage! Still, you mention that the flavors are already very nice to drink now. So how could you reduce the effects of the qi? You could first drink it earlier in the day. But most importantly, I think you could reduce the weight of dry leaves you are using. Since it's so concentrated, just a few leaves would be enough for a start.
- 1989 raw wild Jiang Cheng Pu Erh brick & 1985 Tuo Cha
These are the broad smooth deep river compared to the gushing rapids above. The energy is powerful, but smooth and controlled. These are great for meditation when you aren't tired to begin with (i.e. you don't need any 'waking up'), and just need to settle your mind and concentrate. Nice. It's a pity they're expensive, I'd like to drink these regularly. I might order a 1990 Menghai District Fang Cha from you, maybe this would fulfill my drinking needs at a lower price, and keep the samples for special occasions.
- 2007 Summer Oriental Beauty (Bai Hao Oolong) from Hsin Chu
Great, I really like this, smooth energy & beautiful aftertaste.
- 2007 Spring Shan Lin Shi Luanze Oolong (1650 meters)
I liked this one in a similar way to the Shou Cha. It had a nice smooth energy, gently nourishing and waking me up the morning after a jittery night from the 2003wild puerh.
- 2000 cooked, grade 5 leaves,Yunnan Pu Er Cha Zhuan, CNNP,
In my limited experience of shu puerh (only 8 types so far) this is the best I've tasted. Smooth & tasty, smokey reminded me of lapsang shouchong. Felt a nice comforting energy from this, which is quite pleasant sometimes when you just want a warm soft drink as these cold autumn nights turn towards winter.
I quickly overcame my initial disappointment with *only* getting grade 5 leaves once I'd tasted it. It's funny to watch these minds sometimes as they grasp at wanting the best of things. This one was great though.
- Roasted Baozhong (Shou Cha)
This is amazing, the aftertaste of this tea comes back to me even days after I've drunk it! The energy of this tea is very mellow and smooth. Not too powerful, but what is there is smooth. My favourite I think, alongside the aged puerhs.
I hadn't realized the beauty of roasted teas before. With my first opening of this I was a little disappointed that it wasn't a fresh fragrant green oolong that blasted my senses with immediate pleasure, but now I think I have swung the other way. The greener fresh oolongs now seem to taste a bit shallow, there's nothing underneath that initial blast... this one seems to have different layers to savour as they slowly reveal themselves to you.... I love it! A new friend."
Stéphane: "This is what I sometimes call the 'magic of hungpei' (roasting). This last step in the making of tea can yield fantastic results when it is well done and when the tea used is of high quality. Such teas become hard to find, because modern tea drinkers like the low oxidized Oolongs more. So, roasting becomes somewhat associated with the cheap tea served in Chinese restaurants. This is a pity, because roasted Oolong is more than just an easy to digest tea.(Picture of a fully oxidized Luanze Oolong that has been roasted 4 times).
Nowadays, if you want high quality roasted Oolong, you have to ask for it or have it made to order. This is what I recently did with the semi-wild Baozhong: I asked the farmer to 'honey' roast it to make it more sweet and fruity. I'm already planning to make another roasted Gao Shan Oolong...
I find it so fascinating what range of different aromas and tastes we obtain by varying the oxidation, roasting and age of the same tea leaves. We go from flowery Gao Shan Cha to perfume like Oriental Beauty and from peachy Dong Ding Oolong to old wood and Cognac smelling aged Oolong. The limit is our imagination and the creativity of Taiwan's tea farmers and merchants.
Happy Thanksgiving!"
Wednesday, November 21, 2007
Luanze oolong d'Ali Shan (1500 m)
Récolté à la main début novembre au lieu-dit de Da Ou.
Vue: Les feuilles sèches ont des couleurs vives et foncées. Le thé est d'une jolie transparence et d'un jaune-vert très clair.
Odorat: Sec, les arômes sont déjà puissants et frais. Le thé lui a une odeur fleurie et un peu d'agrume léger (citron). Au finish, on ressent plus les notes de noisette typiques d'Ali Shan.
Goût: Moelleux et rond, le thé coule facilement et amène une touche un peu sèche sur la fin.
Conclusion: D'élévation élevée pour Ali Shan, ce Gao Shan Cha est un exemple réussi d'Oolong peu oxydé et fleuri.
Disponible en paquet de 75 gr au même prix que 100 gr de Baozhong de première qualité.
Vue: Les feuilles sèches ont des couleurs vives et foncées. Le thé est d'une jolie transparence et d'un jaune-vert très clair.
Odorat: Sec, les arômes sont déjà puissants et frais. Le thé lui a une odeur fleurie et un peu d'agrume léger (citron). Au finish, on ressent plus les notes de noisette typiques d'Ali Shan.
Goût: Moelleux et rond, le thé coule facilement et amène une touche un peu sèche sur la fin.
Conclusion: D'élévation élevée pour Ali Shan, ce Gao Shan Cha est un exemple réussi d'Oolong peu oxydé et fleuri.
Disponible en paquet de 75 gr au même prix que 100 gr de Baozhong de première qualité.
Tuesday, November 20, 2007
Les Oolongs d'hiver arrivent!
Il y a quelque chose de festif de recevoir une nouvelle récolte de thé dans son zhong. Pour moi, c'est chaque fois une grande joie de prendre ma voiture, d'aller à Taichung (où le temps est toujours meilleur qu'à Taipei), puis dans les montagnes du centre de Taiwan pour sélectionner des nouvelles feuilles de thé. Je redescends de la montagne toujours un peu plus instruit et heureux de ramener ces trésors d'arômes et de saveurs avec moi. Je ne ramène pas beaucoup de photos de plantations cette fois-ci. Il faisait déjà presque nuit quand j'ai fini mes dégustations. J'ai juste eu le temps de prendre ce cliché d'un théier qui montre qu'ils sont en période de floraison:
Cette saison, j'ai eu vraiment beaucoup de chance, car mes stocks d'Oolong frais sont pratiquement épuisés en ce moment des récoltes d'hiver. J'ai donc vraiment pu faire le plein pour avoir des feuilles qui doraient encore au soleil sur leur théier le mois passé! Pour les Oolongs les moins oxidés et non torréfiés, la fraicheur est un facteur très important dans leur qualité. Bien sûr, ce n'est pas le seul. Lors de mes dégustations ce weekend, j'ai encore pu me rendre compte de la grande variété de qualité d'un batch à un autre, parfois même d'un jour à un autre pour les Oolongs d'une même plantation! Choisir un bon Oolong ne signifie donc pas simplement prendre le plus frais, celui de la nouvelle saison. Cela serait trop simple. Bien conservés, les Oolongs et Baozhongs peu oxidés gardent lors fraicheur pendant bien plus d'un an.
Le plus gros risque de perte de fraicheur intervient surtout chez le buveur, d'après moi. Saura-t-il bien conserver son thé après ouverture du paquet? Pour les oolongs peu oxidés, le mieux est de les boire assez rapidement et de ne pas en acheter trop à la fois. C'est aussi pour cela que je continue de réduire le grammage de mes paquets pour ce type d'Oolong.
Vous déjà pouvez consulter ma page de sélection pour voir ce que j'ai ramené. Les descriptions suivront.
Cette saison, j'ai eu vraiment beaucoup de chance, car mes stocks d'Oolong frais sont pratiquement épuisés en ce moment des récoltes d'hiver. J'ai donc vraiment pu faire le plein pour avoir des feuilles qui doraient encore au soleil sur leur théier le mois passé! Pour les Oolongs les moins oxidés et non torréfiés, la fraicheur est un facteur très important dans leur qualité. Bien sûr, ce n'est pas le seul. Lors de mes dégustations ce weekend, j'ai encore pu me rendre compte de la grande variété de qualité d'un batch à un autre, parfois même d'un jour à un autre pour les Oolongs d'une même plantation! Choisir un bon Oolong ne signifie donc pas simplement prendre le plus frais, celui de la nouvelle saison. Cela serait trop simple. Bien conservés, les Oolongs et Baozhongs peu oxidés gardent lors fraicheur pendant bien plus d'un an.
Le plus gros risque de perte de fraicheur intervient surtout chez le buveur, d'après moi. Saura-t-il bien conserver son thé après ouverture du paquet? Pour les oolongs peu oxidés, le mieux est de les boire assez rapidement et de ne pas en acheter trop à la fois. C'est aussi pour cela que je continue de réduire le grammage de mes paquets pour ce type d'Oolong.
Vous déjà pouvez consulter ma page de sélection pour voir ce que j'ai ramené. Les descriptions suivront.
Formosa Oolong Winter Harvests
Before end of the week, I should be able to give you a review of the various new winter Oolongs I have selected last weekend. (Mostly the same Oolongs as in Spring, with some new additions).
In the meantime, I will tell you an interesting fact about Oolong harvests. Did you notice that in Spring, it's the low elevation Oolongs that are harvested first and the High Mountain Oolongs that are harvested last? And have you then also noticed that for the Winter harvests, farmers harvest the highest peaks first and the low elevation plantations last? Why?
The explanation is that the leaves need the sun and high temperatures to grow during the day and low temperatures at night to preserve their freshness and give a 'brisk' aroma.
So, in the mountains, nights are quite cold almost during the whole year. But the day warmth is only present from late spring to late fall. That's why spring harvest is late and winter harvest early, when fresh leaves are growing most.
In the plains, temperatures are warm enough almost all year long. But nights only get cold from winter to early spring. That's why the winter harvest is late and spring harvests early, when nights are cold enough.
This is also why these 2 seasons generally give the best results for most fragrant, low oxidized Oolongs.
In the meantime, I will tell you an interesting fact about Oolong harvests. Did you notice that in Spring, it's the low elevation Oolongs that are harvested first and the High Mountain Oolongs that are harvested last? And have you then also noticed that for the Winter harvests, farmers harvest the highest peaks first and the low elevation plantations last? Why?
The explanation is that the leaves need the sun and high temperatures to grow during the day and low temperatures at night to preserve their freshness and give a 'brisk' aroma.
So, in the mountains, nights are quite cold almost during the whole year. But the day warmth is only present from late spring to late fall. That's why spring harvest is late and winter harvest early, when fresh leaves are growing most.
In the plains, temperatures are warm enough almost all year long. But nights only get cold from winter to early spring. That's why the winter harvest is late and spring harvests early, when nights are cold enough.
This is also why these 2 seasons generally give the best results for most fragrant, low oxidized Oolongs.
Friday, November 16, 2007
Nanfang Zhuni Xiaopin (3)
Here are a few close ups of the small teapot (6 cl) I used in my last post. This Shi Ting shape is one of the most classic and elegant, in my opinion, that one can think of for Gongfu Cha. While this is a matter of personal taste which shape one likes best, I think that my pictures (taken in the wonderful setting of the Lin Family Mansion in Banciao) have captured the timeless beauty of this teapot.
This teapot was made within the last 10 years and its maker is not famous. But this is no problem, since a teapot should be judged by its function and the quality of the workmanship, not its price, age or the fame of its maker. Given its size, shape and clay (which is a little softer than the zhuni clay of those teapots in my selection), it works well for roasted Oolongs and old puerh:
Small size: cost efficient for expensive teas and convenient to drink alone.
Shape: a classic round shape lets leaves unfold in harmony. For such teapots, there is no inside filter. That means it's best to brew rather big leaves to avoid that small pieces get stuck in the spout. Also, the beauty adds visual pleasure to the tea tasting.
Clay: Makes the old/roasted tea more mellow and round.
Flow: The tea comes out of teapot in a calm and regular stream.
Have a nice weekend!
Wednesday, November 14, 2007
Oolong des années 1920
Il y a un an, je vous avais promis de vous parler de ce très vieux thé dont j'avais obtenu quelques feuilles de Teaparker. C'est d'ailleurs une jolie coincidence d'en parler après mon dernier article! L'occasion se présenta donc avant-hier soir avec la venue d'un ami cher, un autre de ces passionnés qui devint marchand de thé par amour de ce breuvage.
Je mis toutes les feuilles dans ma Nanfang Zhuni Xiaopin de 6 cl, car je craignais qu'il ait perdu en force avec l'âge. Cela arrive parfois avec les très vieux thés. Ouvertes, les feuilles remplirent environ la moitié de la théière. Finalement, ce viel Oolong nous montra encore toute son impétuosité durant les premières infusions. Ou bien c'était du à ma joie de revoir mon ami. Après la troisième infusion, la liqueur se fit plus posée et douce. La persistance de cette douceur épaisse était superbe. Les arômes sont effectivement ceux de meubles anciens en bois nobles. Les feuilles et tiges sont du bois après tout!
Autre chose encore était remarquable: la transparence et l'éclat de ce thé. Certes, il y avait des petits bouts de feuilles dans ma coupe (vu que je n'utilise pas de filtre), mais il n'y avait aucun signe de thé trouble. Si bien que je bus même la première coupe, sans rincer les feuilles!
Les feuilles sont assez petites et souvent cassées. Mais elles s'ouvrent encore. Ce ne sont donc pas des feuilles excessivement torréfiées.
On a du faire 8 à 10 infusions ce soir-là, et j'en ai encore fait 2 autres le lendemain! Les photos ont d'ailleurs été prises le lendemain avec l'élairage du jour. Le set-up des ustensiles est le même. Ne manque que l'ambiance nocturne et la musique de guqin.
Conclusion: Sans conteste, c'est (ce fut) un très bon thé. J'espère que je ne vous ai pas trop mis l'eau à la bouche. Du fait de son âge et de sa rareté, un tel thé a une valeur marchande presque incommensurable. Et pourtant, même très bon, je trouve que ce même niveau d'excellence est aussi présent chez des thés nouveaux comme mon puerh cru sauvage de Lincang ou bien à ma Oriental Beauty 'parfaite', par exemple. J'en profite donc aussi pour vous rappeler que l'âge n'est pas un critère de qualité.
Je mis toutes les feuilles dans ma Nanfang Zhuni Xiaopin de 6 cl, car je craignais qu'il ait perdu en force avec l'âge. Cela arrive parfois avec les très vieux thés. Ouvertes, les feuilles remplirent environ la moitié de la théière. Finalement, ce viel Oolong nous montra encore toute son impétuosité durant les premières infusions. Ou bien c'était du à ma joie de revoir mon ami. Après la troisième infusion, la liqueur se fit plus posée et douce. La persistance de cette douceur épaisse était superbe. Les arômes sont effectivement ceux de meubles anciens en bois nobles. Les feuilles et tiges sont du bois après tout!
Autre chose encore était remarquable: la transparence et l'éclat de ce thé. Certes, il y avait des petits bouts de feuilles dans ma coupe (vu que je n'utilise pas de filtre), mais il n'y avait aucun signe de thé trouble. Si bien que je bus même la première coupe, sans rincer les feuilles!
Les feuilles sont assez petites et souvent cassées. Mais elles s'ouvrent encore. Ce ne sont donc pas des feuilles excessivement torréfiées.
On a du faire 8 à 10 infusions ce soir-là, et j'en ai encore fait 2 autres le lendemain! Les photos ont d'ailleurs été prises le lendemain avec l'élairage du jour. Le set-up des ustensiles est le même. Ne manque que l'ambiance nocturne et la musique de guqin.
Conclusion: Sans conteste, c'est (ce fut) un très bon thé. J'espère que je ne vous ai pas trop mis l'eau à la bouche. Du fait de son âge et de sa rareté, un tel thé a une valeur marchande presque incommensurable. Et pourtant, même très bon, je trouve que ce même niveau d'excellence est aussi présent chez des thés nouveaux comme mon puerh cru sauvage de Lincang ou bien à ma Oriental Beauty 'parfaite', par exemple. J'en profite donc aussi pour vous rappeler que l'âge n'est pas un critère de qualité.
Monday, November 12, 2007
Comment conserver les échantillons de puerh?
Depuis que j'ai annoncé que je propose aussi mes puerhs en échantillons, vous avez été nombreux à m'en commander. Aussi, je viens de recevoir une question d'un lecteur qui me demande comment les conserver?
Lors de notre dernière séance de dégustation de puerh d'automne au Taipei Story House, une participante avait posé une question similaire à Teaparker. Je vous livre sa réponse: "dans le ventre"! Pour les petites quantités, Teaparker conseille de boire plutôt que de stocker. C'est, pour lui, la manière la plus sûre de ne pas gâter ou perdre son thé. Et tant pis si ce sont les derniers grammes! On ne les emportera pas au paradis de tout de façon. C'est un peu sa façon de savourer chaque jour avec un bon thé.
De manière pratique, les sachets que j'utilise pour les échantillons suffiront largement pour les stocker convenablement. Il suffit pour cela de bien suivre les règles usuelles pour conserver un thé: fermeture hermétique, endroit sec, tempéré et sans odeurs. L'idéal est de garder les thés dans leur sachet d'origine et de les mettre dans une boite fermée. Les puerhs cuits et vieux pourront éventuellement être transférés dans un petit sac en papier kraft (ou en jarre en glaise) pour les aérer un peu avant leur déustation. Mais pour des échantillons, cela ne vaut pas coup de les garder longtemps pour les bonifier. Le mieux est bien de les boire!
Lors de notre dernière séance de dégustation de puerh d'automne au Taipei Story House, une participante avait posé une question similaire à Teaparker. Je vous livre sa réponse: "dans le ventre"! Pour les petites quantités, Teaparker conseille de boire plutôt que de stocker. C'est, pour lui, la manière la plus sûre de ne pas gâter ou perdre son thé. Et tant pis si ce sont les derniers grammes! On ne les emportera pas au paradis de tout de façon. C'est un peu sa façon de savourer chaque jour avec un bon thé.
De manière pratique, les sachets que j'utilise pour les échantillons suffiront largement pour les stocker convenablement. Il suffit pour cela de bien suivre les règles usuelles pour conserver un thé: fermeture hermétique, endroit sec, tempéré et sans odeurs. L'idéal est de garder les thés dans leur sachet d'origine et de les mettre dans une boite fermée. Les puerhs cuits et vieux pourront éventuellement être transférés dans un petit sac en papier kraft (ou en jarre en glaise) pour les aérer un peu avant leur déustation. Mais pour des échantillons, cela ne vaut pas coup de les garder longtemps pour les bonifier. Le mieux est bien de les boire!
Winter Wenshan Baozhongs
Last week, I went to Pinglin in the Wenshan area. The weather was rainy, which is making late tea harvests impossible. The moist weather even makes destemming and roasting difficult, because putting the leaves in open air would make them catch excessive moisture.
Still, I came back with a couple of new Baozhongs that I liked. Here a few words to describe them, in case I don't find the time to write a proper tasting note:
1. A high quality Tsui Yu (Jade Oolong tea tree) Baozhong that has been harvested on September 25th, 2007. Rather lightly oxidized and little roasted, it is more of the fragrant type and holds well long brews. This one carries an interesting Youzi fragrance, which is a local grapefruit. (150 grams packs and same price as Spring high quality Baozhong.)
2. A top grade 'lily flower' Baozhong harvest on October 25th, 2007 (before the rain). This one comes from the same luanze Oolong plantation as my previous top grade 'lily flower' Baozhongs. It had not been destemmed and lightly roasted yet. But the fragrance was very pleasant, fresh and clear. It actually tastes fresher now because it wasn't roasted. But this means that this not a tea that can be kept for over a year after opening the package. That's why I asked the farmer to package it in 100 grams packages (instead of 150 gr usually). Price per gram remains the same as for the same tea from Spring.
3. The last Baozhong I brought back is the Spring 2007 semi-wild Baozhong with an additional light roast (10%). I had purchased the whole batch of this special Baozhong this Spring. That's why I had enough left to make a roasted batch. I was interested in tasting it roasted. For Wuyi Yancha and for classic Dong Ding Oolong, I have noticed that the best tea leaves give the best roasted teas. So, for Baozhong, I also wanted to verify this fact/theory with this semi-wild Baozhong.
The result has strengthened my opinion. This Baozhong has now a very long, sweet and peachy aftertaste. The roasting has been done on September 23rd, so it had sufficient time to rest already. (This sem-wild Baozhong lightly roasted is packed in 100 grams packs and costs the same as unroasted). I will definitely make tasting notes for this tea one day...
Still, I came back with a couple of new Baozhongs that I liked. Here a few words to describe them, in case I don't find the time to write a proper tasting note:
1. A high quality Tsui Yu (Jade Oolong tea tree) Baozhong that has been harvested on September 25th, 2007. Rather lightly oxidized and little roasted, it is more of the fragrant type and holds well long brews. This one carries an interesting Youzi fragrance, which is a local grapefruit. (150 grams packs and same price as Spring high quality Baozhong.)
2. A top grade 'lily flower' Baozhong harvest on October 25th, 2007 (before the rain). This one comes from the same luanze Oolong plantation as my previous top grade 'lily flower' Baozhongs. It had not been destemmed and lightly roasted yet. But the fragrance was very pleasant, fresh and clear. It actually tastes fresher now because it wasn't roasted. But this means that this not a tea that can be kept for over a year after opening the package. That's why I asked the farmer to package it in 100 grams packages (instead of 150 gr usually). Price per gram remains the same as for the same tea from Spring.
3. The last Baozhong I brought back is the Spring 2007 semi-wild Baozhong with an additional light roast (10%). I had purchased the whole batch of this special Baozhong this Spring. That's why I had enough left to make a roasted batch. I was interested in tasting it roasted. For Wuyi Yancha and for classic Dong Ding Oolong, I have noticed that the best tea leaves give the best roasted teas. So, for Baozhong, I also wanted to verify this fact/theory with this semi-wild Baozhong.
The result has strengthened my opinion. This Baozhong has now a very long, sweet and peachy aftertaste. The roasting has been done on September 23rd, so it had sufficient time to rest already. (This sem-wild Baozhong lightly roasted is packed in 100 grams packs and costs the same as unroasted). I will definitely make tasting notes for this tea one day...
Tuesday, November 06, 2007
Double T
C'est le nom de ce motif classique de patchwork. Rien de plus approprié, je trouve, pour boire du thé durant les 4 saisons. Dimanche dernier, avant notre prestation au Taipei Story House, j'ai eu l'occasion de montrer ces nouveaux sets de table à thé chez Teaparker. Il eut aussitôt l'idée de mettre les 5 sets sur sa longue table en bois et de préparer un gongfu cha un peu spécial avec ses tasses (répliques de la dynastie Yuan). Il nous fit un petit peu de Shui Xian peu torréfié de Wuyi. Vous avez le festival de couleurs à l'écran! Le festival des saveurs fut pour nos palais!
Ces sets sont faits par ma mère (merci encore!). Aucun n'est pareil à un autre. Les tissus avec motifs sont tous un peu différents les uns des autres. Ces tissus à motifs sont d'une finesse particulière et viennent du Japon. Ceux-ci sont cousus à la main.
Ces sets sont faits par ma mère (merci encore!). Aucun n'est pareil à un autre. Les tissus avec motifs sont tous un peu différents les uns des autres. Ces tissus à motifs sont d'une finesse particulière et viennent du Japon. Ceux-ci sont cousus à la main.
Monday, November 05, 2007
The taste of fall, wild raw puerh at the Story House
A quarterly tea event at the Taipei Story House, the tea association Cha Ren Ya Xin created by Teaparker performed 3 Cha Xi (tea plays) on the subject of puerh, the taste of fall. As always, the event started with a speech by Teaparker on the subject. He insisted that drinking Chinese tea is more than just quenching your thirst. Tea is also a cultural heritage of the Chinese and it can open many doors to China's rich history. This beverage can be a link to the past and motivate us to learn about the different dynasties, the different pottery styles, the different techniques to prepare tea...
And the great thing about all this knowledge is that it then enables us to prepare our tea in a more artistic way. Each Cha Xi, tea play (like a stage performance) is like a picture. We compose it with our tea accessories and try to match forms, colors and tea. For my display,, for instance, I used:
- a modern silver teapot (which works well for young, green puerhs and Oolongs),
- modern lungchuan cups. Their green color is a good fit for young raw puerh,
- a Dragon tetsubin heated by coal on a early Chunghua Republic Nilu,
- a (beautiful!) Jun ware bowl to collect spent water,
- and (also beautiful) a tea cloth made by my mother (thanks mom!)
Here you can see my setup from the other side:
Here another setup with a silver teapot and a silver kettle for even purer puerh (try to say it loud!)
This third setup is similar to mine: a tetsubin on a old Nilu, a silver teapot and modern lungchuan cups.
It may seem like putting a lot of effort to make a several cups of tea. But tea has its own magic: the more efforts and concentration you make, the more interesting and fulfilling it becomes. This afternoon was no exception.
And the great thing about all this knowledge is that it then enables us to prepare our tea in a more artistic way. Each Cha Xi, tea play (like a stage performance) is like a picture. We compose it with our tea accessories and try to match forms, colors and tea. For my display,, for instance, I used:
- a modern silver teapot (which works well for young, green puerhs and Oolongs),
- modern lungchuan cups. Their green color is a good fit for young raw puerh,
- a Dragon tetsubin heated by coal on a early Chunghua Republic Nilu,
- a (beautiful!) Jun ware bowl to collect spent water,
- and (also beautiful) a tea cloth made by my mother (thanks mom!)
Here you can see my setup from the other side:
Here another setup with a silver teapot and a silver kettle for even purer puerh (try to say it loud!)
This third setup is similar to mine: a tetsubin on a old Nilu, a silver teapot and modern lungchuan cups.
It may seem like putting a lot of effort to make a several cups of tea. But tea has its own magic: the more efforts and concentration you make, the more interesting and fulfilling it becomes. This afternoon was no exception.