Thursday, November 26, 2015

Dong Ding Oolong du printemps 1980

La fête de Thanksgiving et une chute soudaine des températures me donnent envie de déguster un Hung Shui Oolong en ma possession depuis 2009!
Il s'agit de ces feuilles du printemps 1980. Elles proviennent du village de Feng Huang, celui dont les plantations sont les plus élevées dans la région de Dong Ding.
A cette époque, avant les Oolongs de haute montagne et l'arrivée du puerh à Taiwan, le Oolong de Dong Ding connut son apogée. Les fermiers y mettaient tout leur coeur et leur savoir-faire pour le réussir. Cela consistait notamment en une oxydation pas trop faible qui permet une torréfaction au charbon de bois, en profondeur, mais préservant la fraicheur des feuilles.
Je ne l'avais pas goûté depuis 3 ans. La seule chose qui me dissuade d'en boire plus souvent, c'est son prix! Je n'avais jamais autant dépensé pour un Oolong!
Heureusement, dans ma déraison, je reste raisonnable et sait réserver ce genre de feuilles pour les occasions spéciales. A chaque fois, je trouve que ce genre d'expérience me fait faire beaucoup de progrès pour trouver ce qui va faire qu'un Oolong a un bon potentiel de garde ou non, ce qu'est la qualité...
Transparence et brillance de l'infusion sont essentielles. Un bon thé donne envie d'être bu!
La fraicheur sait rester présente et s'harmonise parfaitement avec les senteurs boisées, maltées et douces du Oolong torréfié.
Mais le plus extraordinaire, c'est la finesse et la puissance de l'arrière-goût. On y retrouve une jeunesse et une vitalité telle qu'on imagine pas les trouver dans un Oolong de 35 ans!
Chaque infusion, chaque coupe, chaque goutte est une fête des papilles.
En ce jour de Thanksgiving, je vous suis très reconnaissant de tout votre soutien dans ma (parfois folle) voie du thé. C'est un privilège de pouvoir vivre de sa passion et de la partager autour de soi avec autant d'autres passionnés. Et quelle chance de vivre à Taiwan, aux côtés de gens si sympatiques et ouverts, dans une capitale à deux pas des montagnes et des plantations de thé.
Merci à ma mère pour ce magnifique Chabu (et ses bonnes recettes). Et merci à mon père pour m'avoir transmis l'amour d'une vie saine, simple et sportive!

Et longue vie au Dong Ding Oolong!

1 comment:

EG said...

Stéphane, Grateful for your blog, your teas, and your sharing of pleasure and study!
Best, Elisabeth