Wednesday, December 10, 2025

Advent 2025

This month, I'm posting daily the Advent count up on my Instagram account. Follow me there if you don't want to miss my daily Chaxi pictures.

These Chaxi are good examples of the point I was trying to make in my latest tea class on YouTube. This modern way of brewing tea is universal and can apply to any culture. In this case, Christmas becomes the theme of the tea session!
The central idea of the Chaxi is to combine the preparation of an excellent cup of tea with an aesthetically pleasing arrangement of your tea utensils and decoration. 
The Christmas season is the perfect time to hone your Chaxi skills, because Christmas decoration is so readily available.
When I was a kid, I would have an Advent calendar with a piece of chocolate for each day and a larger one for Christmas day. This calendar was a torture tool to teach us patience... However, one year I completely failed the test and ate the whole chocolate on the very first day!! What a shame!
Since then, I learned that the waiting is part of the pleasure. Without feeling the desire for Christmas, there's no deep happiness.
So, these Chaxi are a way to build up awareness and excitement for the big day. 
And to drink good tea in style, because after a difficult year, I deserve every drop! But if you are reading this, then you are probably the reason why I still continue to share my passion and knowledge. 
Today, I was lucky with the weather: sunshine in the morning for this Chaxi:
I brewed my spring 2025 FuShou Shan high mountain Oolong. The chestnuts scents have changed into hazelnuts by now. This is a tea that will continue to age with grace and hasn't reached its full potential, yet. (That's why I decided to give it a 10% discount). 
The leaves are large and green. I chose a white gaiwan in order to have a better color fit with the Chabu and because this lets us better appreciate the evergreen color of these leaves.
I was fumbling with my phone and by mistake activated the AI app (Gemini). I was taken aback by its analysis of the the following picture. The AI told me that this was a Chaxi set up, a modern tea ceremony style and the the tea brewed was likely a high mountain Oolong tea!! I had no idea that AI would be so aware of the Chaxi style and that it could recognize the tea by the color of the brew. Amazing! 

In 14 days it's Christmas. Enjoy great teas during the next 2 weeks. It helps to deal with the stress of season! Because it brings joy to your soul and it radiates energy to the world! (And replenish your stash at tea-masters if you need more!)


Friday, December 05, 2025

Les boissons dans Germinal d'Emile Zola


2020 Tie Guan Yin haute torréfaction
Germinal est le roman de la difficile condition ouvrière dans les mines du Nord de la France. Zola nous plonge dans la vie de ces mineurs, de leur encadrement et des propriétaires de ces mines. Le récit de la grève et de la lutte de ces classes montre des défauts chez tous et peint un tableau très réaliste et humain. Les boissons jouent un rôle important avec 182 mentions (108 d'alcools et 72 de boissons sans alcool). La pauvreté et la brutalité de ces milieus est aussi soulignée par l'absence de thé. Notre boisson préférée n'apparait jamais dans le roman. Ce qui s'en rapproche le plus, la tisane, est mentionnée 3 fois.

La première boisson de Germinal correspond parfaitement à la noirceur de ces paysages salis par la houille: le café! Il y en a 48 mentions. Non seulement les mineurs broient du noir dans la mine, y respirent un air noirci, mais ils boivent du café noir dès le matin. Il n'est pas étonnant que les crachats du grand-père Bonnemort soient noir! Le café sert à planter le décor. En effet, il est surtout mentionné dans la seconde partie du livre (qui en compte 7) avec 29 mentions. Et dans les trois dernières parties, on ne le mentionne plus que 3 fois.

En deuxième (ou en premier si on les additionne), nous avons la boisson alcoolique typique du Nord et de l'Est de la France sous ses deux synonymes: la chope (46 mention) et la bière (26 mentions). Pour ces pauvres mineurs, la bière a l'avantage d'être à la fois une boisson, de la nourriture et un alcool social qui leur donne un petit peu de plaisir après le boulot..

En troisième, il y a un autre alcool traditionnel dans le nord, le genièvre, 15 mentions. Il s'agit d'un alcool distillé de céréale auquel on ajoute des baies de genévrier à la fin pour lui donner un meilleur arôme. Cette eau-de-vie altère plus fortement la raison que la bière. Mais son usage est relativement maitrisé et les mineurs ne semblent pas souffrir d'alcoolisme. Ils sont trop pauvres!

Les autres boissons de Germinal sont: l'eau (7 mentions), le chocolat (5), le lait (4), tisane, chicorée, alcool et rhum (3 chacune), liqueur, champagne et sang (2) et avec une seule mention: marc, eau-de-vie, poison, doux (dans le sens de vin doux), chambertin, bordeaux, rivière et feu.

Les boissons de luxe que sont le chocolat, le champagne, le chambertin et le bordeaux permettent de montrer l'inégalité de niveau de vie chez les propriétaires de la mine ou chez le directeur.

Les trois boissons les plus étranges sont le sang, la rivière et le feu:

Partie VII, chapitre1, page 349

"Une allusion fut discrètement faite aux morts dont la boue du Voreux avait à peine bu le sang: c'était une leçon nécessaire, et tous s'attendrirent, quand les Grégoire ajoutèrent que, maintenant, le devoir de chacun était d'aller panser les plaies, dans les corons."

Partie VII, chapitre5, page 391

"Catherine avait craché l'eau qui lui restait à la bouche. Elle croyait qu'elle venait de boire du sang, que cette eau profonde, devant elle, était maintenant le sang de cet homme."

Commentaire: En nous approchant de la fin, l'horreur augmente. On passe du sang bu par la terre à du sang bu par Catherine, bloquée au fond d'une mine.

Partie VII, chapitre 3, page 368

"La mine buvait cette rivière, l'inondation maintenant submergeait les galeries pour des années."

Commentaire: Zola transforme la mine en personnage en la faisant boire la rivière.

Partie VII, chapitre 4, page 375

"Ni le porion ni les ouvriers n'étaient morts, mais des plaies affreuses les couvraient, exhalaient une odeur de chair grillée ; ils avaient bu le feu, les brûlures descendaient jusque dans leur gorge ; et ils poussaient un hurlement contenu, suppliant qu'on les achevât."

Commentaire: Les catastrophes s'enchainent. Après l'eau bue par la mine, voici qu'un coup de grisou fasse boire du feu à ces mineurs qui travaillent à sauver leurs compagnons bloqués. Ces métaphores permettent de mettre toutes ces tragédies en relief.
Partie II, chapitre 4, page 111

"Tous venaient de faire descendre leur soupe d'une grande lampée d'eau fraiche, la bonne boisson des fins de quinzaine."

Commentaire: Payés tous les 15 jours, les ouvriers sont tellement fauchés avant la paie, qu'ils doivent se contenter de boire de l'eau. C'est le signe de leur pauvreté extrême.

Partie III, chapitre 3, page 151

"Les seuls plaisirs, c'était de se saouler ou de faire un enfant à sa femme ; encore la bière vous engraissait trop le ventre, et l'enfant, plus tard, se foutait de vous. Non, non, ça n'avait rien de drôle."

Commentaire: Le sexe et la bière sont les deux plaisir du mineur. Et chacun vient avec des inconvénients! 


J'ai illustré cet article avec mon Tie Guan Yin haute torréfaction de 2020 d'Anxi. En effet, c'est un Oolong qui se rapproche du café par sa forte torréfaction. Je le recommande aux amateurs de café qui veulent passer au thé ou bien aux amateurs de notes torréfiées puissantes qui cherchent un thé au caractère sombre et boisé. Ses feuilles ouvertes couleur de houille nous permettent de faire un lien visuel supplémentaire avec Germinal, une œuvre majeur de cette saga.

Monday, November 17, 2025

The invention of Oolong tea solved lots of problems

In this tea class, I explain why it makes sense that this invention would happen in the south of China. It happened in Wu Yi, Fujian Province. Then I explain all the problems that Oolong tea has solved. Enjoy your weekly free tea class about Wenshan Baozhong. (Enjoy it more by brewing the Baozhongs from this sampler that completes my classes.)
 

Thursday, November 13, 2025

November nostalgia

How it started

When I go through the archives of my blog in the month of November, I see a lot of nostalgia. It comes with the season, I guess: the reduction in day light, the days of remembrance for the dead (November 1st), the end of the first world war (November 11th) and the Bataclan (November 13ts) since 2015. The reasons to be hopeful and cheerful used to start at the end of November or early December and found their climax in the last week of the year. Maybe that's why the Christmas lights tend to be installed ever earlier (I've already seen a Christmas tree in New Taipei City and lots of LEDs)!?  

Since I'm clearly less productive on the blog this year (only 37 posts so far), but very productive in terms of videos, here are 2 very nice articles I wrote in November and remain very relevant.
20 years ago: Learn Gongfu cha (6): beyond the senses
10 years ago: Is the Cha Dao a road paved with violence?

How it's going

If you love tea, then the best remedy against nostalgia is good tea! Life is short and shouldn't be spent drinking poorly grown/harvested/processed/aged tea leaves. Let the professionals test the teas and select the best for their boutique! Just learn, enjoy, repeat!


Saturday, November 08, 2025

Un bel après-midi en compagnie d'une Beauté Orientale


A ceux qui arrivent sur cet article au hasard d'un clic sur un moteur de recherche, je vais vous apprendre que Beauté Orientale, Oriental Beauty, Dong Fang Mei Ren désignent un thé Oolong originaire de la région de Hsin Chu.à Taiwan. C'est le thé sur ces images. Sa particularité est sa forte proportion de bourgeons blancs. En outre, ces bourgeons font le délice de petits insectes verts dont les morsures enclenchent des mesures de défense de la part de la plante, si bien que les fragrances sont sublimées naturellement. Tout cela en fait un thé de très haute qualité.
J'imagine que j'ai perdu ces lecteurs victimes des algorithmes! Nous voilà de nouveau entre nous, amateurs de bons thés. Comme vous pouvez le voir, j'ai refait mon pèlerinage à cette plateforme surplombant les collines du Wenshan. La passion du thé m'a fait parcourir 50 km pour arriver dans cet endroit fantastique, entouré de toutes parts de plantations de thé. Un rapace plane majestueusement non loin de là. Le son des machines coupant les feuilles ne semble pas le déranger. Les récoltes d'hiver de Wenshan Baozhong touchent à leur fin. Le temps est parfait pour les récoltes, mais il faut se dépêcher, car un typhon s'annonce pour lundi.
Après 4 mois de chaleurs estivales suffocantes, voici enfin une journée ensoleillée dont les températures sont supportables. Je transpire à peine et goûte autant les odeurs de cette forêt subtropicale que les caresses de la brise venue du Pacifique. 
Mais le plus beau est le concentré d'arômes et de plaisirs de ce thé dans ma coupe en porcelaine! Sa méthode de production traditionnelle signifie que cet Oolong a subi une légère torréfaction. Un an après cette torréfaction, ses arômes s'ouvrent un peu comme un vin rouge tannique a besoin de quelques années pour s'ouvrir. D'ailleurs, la comparaison avec le vin ne s'arrête pas là: tout comme on peut utiliser un carafe pour 'ouvrir' le vin, on peut aussi utiliser une jarre en porcelaine et y entreposer les feuilles sèches avant de les infuser. Cela permet aussi d'ouvrir les arômes des feuilles. 
Cette première infusion se marie si bien avec les couleurs de la fin de l'après-midi et avec le spectacle de ces collines vertes aux quatre saisons. Très rares sont les arbres qui perdent leurs feuilles à Taiwan. Cela ajoute à l'impression que l'automne/hiver est un printemps inversé où les jours diminuent au lieu de rallonger et où les températures baissent au lieu de monter.
Certains thés se boivent jeunes et frais (les thés verts surtout), mais beaucoup d'Oolongs demandent du temps et de la patience pour atteindre leur pic. Le cycle du thé fait partie du grand cycle de la nature. C'est à son contact direct ou par le truchement du thé que nous pouvons mieux comprendre la vie et savourer sa beauté!
PS: Les fêtes de fin d'année approchent chaque année plus rapidement. Prenez de l'avance dans vos achats de cadeaux et profitez des remises TeaMasters. Il n'y a rien de plus naturel et de plus luxueux que du thé Taiwanais sélectionné par un Français qui sillonne l'ile depuis plus 20 ans et a suivi les cours du plus grand expert de thé du monde chinois.

Monday, November 03, 2025

In the mood for shu puerh


2001 Xiaguan Jingua Tuo Cha
This Jingua Tuo Cha from Xiaguan (2001) is in my selection since 2015. 95% of the inventory has been sold since. There are good chances that this tea will be sold out in a year. 

When I started my tea journey, I wasn't a big shu puerh dirinker. I wasn't a big shu puerh drinker when I selected it in 2015. And I'm still not a big shu puerh drinker now! However, I always enjoyed very clean teas with distinctive aromas that have character. Such a shu puerh is like a violoncelle. It gives you dark, sweet and deep tones like no other instrument/tea. 
 

Life would be boring if it only had high/fresh notes. This mellow darkness has a lot of appeal, especially in the autumn season. The earthy scents go so well with the smell of decomposing leaves! And the sweet calmness of this Jingua puerh is such a nice fit with the rainy, damp weather outside.
The beauty of a miniature painting by the artist Elisabeth Galante adds colorful mountains for my spirit to climb... 
The dark brown color of the brew shines as it fills the porcelain cup. David Louveau's woodfired teapot adds granularity and naturalness to the overall feeling.

But I must admit another for enjoying this shu puerh. It helps with my digestion. It's not a medical advice, just my personal observation. Here, I'm enjoying it in the morning, but the advantage of such shu puerh is that it is also a tea for the evening, because it won't make me sleepless.
This aged shu puerh is simply good!
Simplicity is vastly underestimated.

Monday, October 27, 2025

La différence entre le thé vert et le Baozhong, classe numéro 6

Il n'y a pas de changement d'heure d'été/heure d'hiver à Taiwan. C'est pourquoi, je n'ai pas remarqué que le changement avait lieu ce weekend et fit mon cours à mon heure habituelle, mais une heure trop tôt pour les habitués de mon cours en direct. C'est promis, la semaine prochaine, je ferai mon cours à l'heure habituelle, 10 heures du matin, heure de Paris. Donc, si vous avez raté le direct, voici mon cours sur le Baozhong et le thé vert:

Friday, October 24, 2025

A tea class about Yixing teapots and aged tea

For regular blog readers, this is a familiar sight for a tea class: This is one is a little special, because I combined two in one: Yixing teapots and aged tea. The opportunity for this class arose from the visit of François from Montreal. He's been reading my blog for a long, long time and is visiting Taiwan for the first time. Since time is precious and he is already an experienced tea drinker, I combined the 2 subjects that interested François the most. And I could even turn it into a very practical workshop, because François was hesitating between these two Yixing teapots: an Yixing Duanni Shipiao on the left and an Yixing Zhuni Gao Qiang on the right: 


1999 sheng puerh 7542
So, the class started with the theoretic part about clay, shape, firing and then we brewed two teas with the porcelain gaiwan and both teapot in order to feel the impact of the material on the teas.

The first tea was a Hung Shui Oolong from Dong Ding from spring 2003 (sold out). The second tea is this 1999 sheng puerh cake 7542.

I brewed the aged Oolong (that's why there are no pictures!) to demonstrate my technique. Then, François brewed the 26 years young puerh with the 3 vessels.
Indeed, the characteristic of both these aged teas is that they don't feel 'old', but still full of energy and lots of aftertaste. Even a few leaves brewed for a rather long time will yield very concentrated aromas.
François made a very interesting observation: following an article I had written about the glazing quality of porcelain cups and gaiwans, he tested several of his porcelain cups with the same tea and found out that the tea's aromas are altered by porcelain. More industrially made cups tend to make the tea taste less natural than porcelains that use more traditional ingredients. So, even the so called 'neutral' porcelain isn't always that neutral! This gaiwan produced a very clean and satisfying result.
The Duanni rounded the taste and muted some aromas and kept the temperature higher than with porcelain. Before the class started, François was more leaning towards this teapot, which would be a good fit for the roasted Oolongs or cooked puerhs he's enjoying the most.

However, being able to compare it with this Zhuni, he felt that the smaller red teapot is doing an excellent job intensifying the aromas and the aftertaste of the teas. It even brought new aromas to shine that we barely noticed in the gaiwan. "No wonder I see so many Taiwanese people using zhuni teapots!", he concluded after adding this teapot to the teas he purchased from my selection.

If you also wish to learn more about tea, but can't wait that you travel to Taiwan, you may join me for my weekly tea class on YouTube. Last Sunday, we studied the specifics of the Wenshan Baozhong process and brewed the important "Yingzhi Hongxin Baozhong" (I explain why it's such an important cultivar, even though it's rarely mentioned). This Sunday, I will explain the difference between green tea and Baozhong.

Wednesday, October 15, 2025

Dégustation de mon Jinxuan de 2009!

Jinxuan Oolong de haute montagne

Commentaire très intéressant reçu hier pour ce Jinxuan Oolong de haute montagne du printemps 2009:
"Ma voie du thé est pleine de long moments de silence. Pendant ces heures de disette "j'oublie" mes feuilles, parfois pendant des années, dans un meuble de bois à l'abri des écarts de température mais qui n'a rien d'étanche. Puis j'y reviens et je constate les dégâts, parfois désastreux, sur des thés que pourtant j'appréciais énormément quand je les reçus.
J'ai retrouvé quelques grammes de ce Jin Shuan de Lu Shan ce matin. Certains de mes wulongs sont encore dans leur emballage d'origine et conservés sous vide, et pour ceux-là je peux espérer que leur vieillissement se passe bien... mais celui-ci ne l'était pas. Il avait été ouvert à un moment indéfini entre 2010 et 2014. J'admets que je ne m'attendais pas à grand-chose.
J'avais tort. Déploiement de parfums fins, frais et floraux, à peine les feuilles placées dans mon gaiwan chaud. La liqueur est encore douce et sucrée, avec la rondeur laiteuse caractéristique des Jin Shuan qui tapisse ma bouche d'une façon tout à fait extraordinaire. Les notes plus vertes se sont estompées, mais cette liqueur donne encore une impression de fraîcheur. Aucune note "off" contrairement à beaucoup d'autres thés dans ma collection. Il s'épuise après la quatrième infusion, c'est là qu'on voit les ravages d'un stockage imparfait, mais quatre excellentes infusions dans ces conditions (sur un thé sans torréfaction de 16 ans !) ça tient du miracle. 
Je voudrais te remercier du soin que tu mets à sélectionner tes producteurs. De tous les thés que j'ai chez moi, les tiens sont toujours parmi ceux qui survivent le mieux.(...)"

 

Merci Leaf d’avoir pris le temps de rédiger ce long commentaire. Cela montre à quel point cette infusion t’a charmé, au point que tu as ressenti le besoin, ou simplement l’envie, de partager ton bonheur autour de ce thé ! Ton expérience démontre que même un Jinxuan peut très bien évoluer avec le temps, même sans conservation sous vide – et ce, notamment dans des régions sèches, comparées à l’Asie. Imagine alors le potentiel d’un Qingxin Oolong de Shan Lin Xi ou de Fu Shou Shan ! En théorie, plus les feuilles de thé ont un fort potentiel, plus elles bénéficient d’une attention particulière. Réussir à faire un Jinxuan qui se conserve aussi bien témoigne donc d’une véritable générosité et d’un grand professionnalisme. Cela prouve que ce maître de thé a accompli un travail remarquable, sans jamais négliger son œuvre sous prétexte qu’il ne s’agissait « que » d’un Jinxuan ! D’ailleurs, à mes yeux, le Jinxuan de haute montagne est le thé de luxe au prix le plus abordable ! En effet, il partage de nombreuses caractéristiques avec les meilleurs Oolongs de Taïwan : une altitude de plus de 1 000 mètres, une récolte manuelle au printemps et une légère semi-oxydation. 


Si d’autres lecteurs ont acheté mes Oolongs entre 2008 et 2015 – des feuilles qui ont donc aujourd’hui plus de dix ans –, je serais ravi de lire comment vos thés ont évolué avec le temps.

Thursday, October 09, 2025

Teaser: Baozhong Excellence vs high mountain Oolong

 


This Sunday, my online tea class on YouTube (which is free and can be viewed later in Replay) will be dedicated to the geography of Wenshan Baozhong and to this Baozhong Excellence in particular. This is going to be very interesting, because we'll compare it to a high mountain Oolong. What makes this comparison so relevant? Both teas are made of the same cultivar (Qingxin Oolong), both are from the spring 2025 harvest and both have a similar low oxidation level. That means that the differences are simply due to the Baozhong vs rolled Oolong process and to the terroir (Wenshan vs high mountain).