Durant la seconde partie de ce cours, j'ai permis à mon élève de tester un grand nombre de coupes de thé avec un de ses thés préférés, le Oolong de haute mountagne. Ci-dessus, on peut voir 4 céladons et 2 porcelaines blanches fines comme une coquille d'oeuf. Le céladon donne une couleur verte au thé, tandis que la porcelaine blanche le rend jaune clair. Mais on remarque aussi que chaque céladon est un peu différent et plus ou moins foncé. Aussi, je trouve que la coupe chantante (au centre) est un bon compromis de finesse, couleur et de forme agréable.
Dans cette seconde série, il a pu comparer mes anciennes coupes. A gauche, la Dehua de la fin de la dynastie Ming est la plus ancienne. Les 4 autres sont de la dynastie Qing (1644-1911). C'est l'occasion de constater que ce n'est pas parce qu'une coupe a plus de 100 ans qu'elle est formidable. La qualité de la porcelaine, sa forme... ont toujours leur importance.
Quelques coupes variées pour finir, et notamment une coupe noire qui fonctionne si bien avec le matcha. Par contre, pour un Oolong, ce noir nous empêche de voir la belle couleur de l'infusion. Comme pour le vin, certaines coupes iront mieux avec certains thés, mais pas avec d'autres. La finesse est souvent un plus, mais quand les parois deviennent super fines le résultat peut être décevant.
Goûter le même thé dans différentes coupes est un bon exercice pour apprendre à observer comment de petits détails impactent les saveurs du thé.
2004 HTC shou pu'er and 2011 Xishuangbanna
15 hours ago
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