Ses feuilles en vrac sont très grandes, solides et dégagent une odeur sauvage et fleurie très pure.
Dans les jardins de la maison Lin, j'aime préparer le jeune puerh à la manière Ming d'un thé vert: infusion dans une grande théière zisha et versé dans des grandes coupes en céladon de Michel François. Cela donne un thé plein de contraste: léger mais puissant, jeune, mais tirant sa force d'un arbre plusieurs fois centenaire, pur, mais avec des saveurs qui évoluent en bouche.
Ce miracle n'en est pas un, mais provient de la qualité des feuilles. Gushu, vieux théier, est l'explication la plus succinte. Cette explication est si connue qu'un grand nombre de puerhs sont vendus sous l'appelation 'gushu', alors qu'ils proviennent de plantations de 30 ans ou moins.
L'éducation du dégustateur de puerh consiste donc à savoir faire la différence entre ces 2 types d'origines des feuilles. Cette éducation est primordiale de nos jours, car la PAG (la Prime Au Gushu) est de plus en plus grande. Ainsi, si 10 gr de ce Gushu de Lancang coûtent 19.5 USD, 100 gr de ce Tuo Cha de Xiaguan de 2004 ne coûte que 10 USD! C'est presque une différence de 1 pour 20! Bref, c'est comme la différence entre une bouteille à 10 USD et une à 195 USD! Mais l'avantage du thé, c'est qu'on n'a pas besoin d'une grande quantité de feuilles pour une belle dégustation!
Et si vous ne trouvez pas ce Chaxi assez mignon, j'ajoute cette photo d'une Taiwanaise, probablement retraitée, qui se fait photographier en qipao avec une pose midinette! Son costume traditionnel convient si bien à l'endroit!
L'important c'est une attitude positive et optimiste!
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