Ci-dessous, 2 photos de ce magasin de Taichung où j'ai acheté un oolong '4 saisons' encore chaud d'une torréfaction légère. On y voit notamment la machine à torréfaction.
Ce magasin vend du thé depuis 3 générations! Les deux fils de la quatrième génération ont, eux, ouvert leurs magasins quelques rues plus loin. Lorsqu'on tombe sur un tel magasin, il est souvent judicieux de lui demander s'il vend du vieux thé. Bien m'en fit, car le patron me vendit du bao zhong de près de 50 ans. Son prix est dérisoire, relativement à sa valeur ; dans certains magasins, ces vieux thés se vendent bien plus chers que les thés primeurs.
L'âge ne conferre pas automatiquement de la qualité au thé. Un mauvais thé ne deviendra pas bien meilleur. Pour bien vieillir, un thé doit être bien entreposé et torréfié avec savoir-faire chaque année environ. L'idéal est qu'il reste 'pur' et non pas un mélange des restes de plusieurs saisons.
Si on a de la chance, on peut, comme moi, tomber sur ce vieux bao zhong dont la saveur est bien plus moelleuse et chaude que les bao zhong fleuris récents.
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2 comments:
Bonjour...
Je n'avais jamais entendu parler du wulong vieux...Je ne pensais pas qu'un Bao Zhong par exemple pouvait gagner en qualité avec l'âge...il en est de de même avec un wulong qu'avec un pu er : la qualité progresse en vieillissant ? Pourtant on m'a toujours conseillé d'acheter le thé le plus frais possible , en mai pour la nouvelle récolte de printemps du wulong...
Peux-tu nous en dire un peu plus là-dessus ?
Merci
Lionel - Cercle du Thé - France
Salut Lionel,
Wulong (oolong) et bao zhong gagnent en gout moelleux et boisé ce qu'ils perdent en fraicheur. La différence est assez semblable entre un pu-er jeune et vieux.
Mais les pu-er sont plus simples d'entretien, lorsqu'ils sont pressés. Les oolongs et bao zhong ont eux besoin d'être torréfiés chaque année environ.
Je ne conseille donc pas d'acheter d'oolong frais pour le faire vieillir chez soi. (A moins d'être équipé pour faire la torréfaction soi-même, ce qui permet de faire 'revivre' des thés dont la fraicheur est passée).
Pour ceux qui aiment les odeurs fleuris des jeunes oolongs, mieux vaut, en effet, les acheter rapidement possible (tout en évitant de surpayer cet 'l'effet beaujolais') et de les conserver au sec et dans un endroit sans odeur.
Les vrais vieux oolongs et bao zhong sont rares. Il est également possible de les copier en sur-torréfiant un oolong/bao zhong récent. Mais l'amateur sent alors une odeur de carbonisé plus ou moins forte selon le savoir-faire du marchand.
Personnellement, j'aime bien boire les vieux thés oolong/baozhong quand il fait froid et que je veux un nectar au goût chaleureux.
Quant au surcout pour la vieillesse, il est compensé par son goût plus puissant qui nécessite moins de feuilles et permet quelques infusions supplémentaires. Par contre, je ne pense pas qu'on en trouve en France... Ma source pas chère, pour référence, coûte 38 euros pour 100 gr. Je connais des fans chinois qui paient plus de 100 euros!
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