Pour vous changer les idées durant ce nouveau confinement en France, je vous propose de m'accompagner virtuellement lors de mon voyage à Alishan la semaine dernière. J'étais allé à la recherche de mes Oolongs de haute montagne d'hiver pour renouveller mes stocks.
Le matin, le temps est magnifiquement ensoleillé. La luminosité est telle que les feuilles reflètent le soleil quand je photographie à contre-jour. Il y a quelques nuages, mais ils disparaissent rapidement. La température de l'air est idéale: il fait ni trop chaud, ni trop froid. L'air a les arômes intenses que vous connaissez bien si vous connaissez les Oolongs d'Alishan!
Je commence ma journée à Ruifeng, à une altitude de 1200 mètres environ. J'y ai sélectionné deux thés bien frais et peu oxydés: un Jinxuan et un Qingxin Oolong, récoltés respectivement le 8 et le 7 novembre.
L'endroit est vraiment superbe et bien exposé. On y trouve des plantations assez grandes, mais aussi des coins plus confidentiels comme ci-dessous:
Je sors mon 135 mm et vois qu'on récolte encore sur la montagne d'en face. C'est la plantation au centre ci-dessous. Agrandissez la photo pour voir les cueilleuses:
Et comme c'est plus vivant de photographier les récoltes que des plantations vides, c'est sur cette plantation que je me rends maintenant. D'ailleurs, vous pouvez voir en arrière-plan d'où je viens.
Cette plantation fait encore partie de la région de RuiFeng. L'équipe est un mélange de femmes Taiwanaises âgées, de femmes plus jeunes originaires du Vietnam ou de Thailande, et de quelques hommes. (Un fermier me confie que les femmes cueille mieux, mais qu'ils manquent de main d'oeuvre...)
Au printemps, elles portaient souvent des masques durant les récoltes. Mais comme Taiwan n'a pas connu de propagation locale depuis plus de 100 jours, et qu'on est dehors, elles n'en portent plus!
On approche de midi et le temps est maintenant magnifique. Ces conditions sèches sont parfaites pour la récolte du thé.
Et elles sont aussi parfaites pour mes photos! Mais à midi pile, il est l'heure de la pause déjeuner. Les feuilles de chaque personne sont pesées et collectées dans de gros sacs et déposées à l'arrière de la camionnette.
Le manager de ce groupe distribue ensuite les boites de repas (bian dang). Et comme il en avait un en trop (je ne sais pas trop pourquoi), il me l'offrit généreusement! On voit bien là la gentillesse des Taiwanais et leur souci que chacun ait à manger! D'ailleurs, à Taiwan, on ne vous demande pas si vous allez bien, mais si vous avez déjà mangé!
L'après-midi, je continuais mes sélections à ChangShu Hu, à une demi-heure de là. J'y trouvais aussi du bon thé, mais le temps changea et devint très nuageux, mais sans pleuvoir. C'est pourquoi je fis moins de photographies et passa plus de temps à déguster des thés chez les fermiers.
Ces changements rapides de temps avec soleil du matin et nuages de l'après-midi sont finalement très typiques des journées en montagne. C'est pour cela que cela vaut la peine de se lever tôt!
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