De gauche à droite, on a:
- mon Hung Shui Oolong d'Ali Shan du printemps 2009,
- un 'Dong Ding' Oolong primé (7ème sur 5000 de la compétition du printemps 2007) et originaire de Lishan à plus de 2000 m,
- un 'Dong Ding' Oolong primé de catégorie 3 (= dans les 7 à 15% meilleurs) de la compétition de ce printemps, et originaire de Zhu Shan à moins de 1000 m.
La couleur des feuilles sèches (ci-dessus) semble indiquer que le hung shui est un peu plus brun (oxydation plus forte), et que celui de Zhu Shan est plus foncé (torréfaction).
La couleur du Zhu Shan est la plus intense. C'est aussi celle qui dénote la plus forte torréfaction lors de la dégustation. Il y a du mordant et du moelleux, mais le tout est aussi un peu pâteux sur la langue. C'est pas mal, mais les 2 autres sont meilleurs.
Le Lishan de 2007 se distingue par sa torréfaction plus légère qui prend bien en compte son origine de très haute montagne et sa faible oxydation. Sa plus grande qualité est son énergie qui fait bien saliver dans la bouche. C'est un thé qui vit et s'exprime longtemps en bouche. Petit bémol: il y a déjà un petit peu d'astringence. Il y a un risque d'oxydation pour une longue maturation.
Le Lishan de 2007 se distingue par sa torréfaction plus légère qui prend bien en compte son origine de très haute montagne et sa faible oxydation. Sa plus grande qualité est son énergie qui fait bien saliver dans la bouche. C'est un thé qui vit et s'exprime longtemps en bouche. Petit bémol: il y a déjà un petit peu d'astringence. Il y a un risque d'oxydation pour une longue maturation.
Le Hung Shui Oolong d'Ali Shan se distingue effectivement par une oxydation des feuilles un peu plus forte. Cela se voit assez bien ci-dessous:
C'est la façon la plus traditionnelle de faire du Oolong façon Dong Ding. Ses fragrances sont celles du malt. Il y a comme un air de whiskey. C'est le plus sucré des trois. Il a un goût profond, bien charpenté. Puis vient aussi sa force et sa jeunesse, en un peu moins fort que le Lishan, cependant. Il fait le plus penser à un vin jeune, concentré et bien fait, candidat idéal pour une longue conservation. (Hier soir, j'ai rebu du Hung Shui Oolong de San Hsia de 1990: j'adore le parfum de framboise qu'il a développé avec l'âge).
C'est la façon la plus traditionnelle de faire du Oolong façon Dong Ding. Ses fragrances sont celles du malt. Il y a comme un air de whiskey. C'est le plus sucré des trois. Il a un goût profond, bien charpenté. Puis vient aussi sa force et sa jeunesse, en un peu moins fort que le Lishan, cependant. Il fait le plus penser à un vin jeune, concentré et bien fait, candidat idéal pour une longue conservation. (Hier soir, j'ai rebu du Hung Shui Oolong de San Hsia de 1990: j'adore le parfum de framboise qu'il a développé avec l'âge).
Il est probable que les juges de la compétition de l'Association des fermiers de Lugu le classerait derrière le Lishan, car, actuellement, il y a une préférence pour les Oolongs plus légers de très haute montagne. Cependant, d'un point de vue de la tradition et du potentiel de maturation, ce Hung Shui Oolong est, d'après moi, le meilleur choix (et je suis bien content de l'avoir sélectionné!)
Les dinosaures de mon fils en raffolent, eux aussi!
3 comments:
Although I always enjoy your beautiful photos, the last one is especially fun--many thanks to your son for providing the props. I look forward to trying some of these soon.
I read this post through a web-translator only, so hopefully I understood them very well, but it seems like some teas can really be good and interesting alternatives for none-alcoholic drinkers.
Very grateful for this very informative post, anyhow.
moi aussi j'aime bien les dinosaures et voir que les feuilles sont presque aussi grandes qu'eux ! :)
sinon intéressant cette comparaison où l'on voit les feuilles et la couleur et surtout la description des arômes
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