This old, wild, raw puerh brick is back in stock. I've described it several times already.
It's a tea I know since March 2004 and have drunk countless times since. Still, each time the pleasure is unique. Today, for instance, the weather was nicely cold and grey. So, to celebrate the return of the prodigal tea, I embarked in a full fledged Cha Xi. This means I even used charcoal fire to heat the mineral water in my old Japanese tetsubin.
I used this wonderful Cha Bu made, again, by my mother, with fine Japanese fabric. The hexagons are so fine and stitched by hand. It looks great. All pieces of life coming together.
And for the brick, it's more the opposite: the leaves come off easily. It's very easy to flake it without breaking the leaves. They have a clean dry wood fragrance. (In high concentration, it's quite intoxicating in a good way.)
The water is slow to boil. I keep on blowing air on the charcoal to strengthen the fire. And while I wait, I can slowly continue to arrange the setup of my Cha Xi.
After flaking the leaves, I store them for a short time is this antique celadon jar. A CD of guqin is playing in the background.
I gaze at my old cups, their cha tuo, the Sung plate under my zhuni Duo Qio teapot and the flowers in the ever transformed into a vase.
This Cha Xi works like a time machine. I've left our multi-tasking epoch and am back in a time where water is boiled over fire.
I haven't used many leaves. The open leaves will only fill half the teapot once I'm done. This allows me to make long brews. This puerh is so good that it's not turning astringent or bitter, even after very long brews. It allows me a lot of freedom. I fill the teapot back with hot water as soon as I've poured it out. So, the teapot is always full. And when the cups are empty, I fill them with tea and start another brew.
Anyway, this was how I felt brewing it today. And the result was even better than I remembered. I never drink it in summer, because it makes me feel so warm. So it had been half a year since our last encounter. The sweet and calm lingering taste was as smooth as ever. The fragrances of cedar and camphor wood were there and transported me, again, in old China.
The first cups were very concentrated and the last very sweet. Hummmm. I feel energized again. What a blast!
The Chanoyu Hyaku-shu [茶湯百首], Part III: Post 59.
21 hours ago
18 comments:
Very cool little cha bu! I am craving some great puer tea now!
stephane, how do you get these overhead shots? you stand on top of a ladder or something? as always, very appetizing photos!
have a nice day.
Thanks!
No ladder needed. I brewed this tea on my wooden floor (actually, the floor is elevated compared to the rest of the room). So, I just stand up to take the pictures. I just must be careful not to include my socks in the picture!
This is a fine aging Puerh.
It's Chi has a way of making the body feel both comfortable and energized simultaneously.
j'aime beaucoup l'ambiance chaleureuse et l'impression du déroulement dans le temps de cette dégustation ! hummm .... (ce thé est-il dans ta sélection ? )
Ginkgo,
Oui, il y est de nouveau après une courte absence.
Bonjour Stéphane
Avec des braises brulantes dans le Ni Lu,il peut y avoir quelques flammes vives,ou sinon des zones de concentration de chaleur plus intenses.Ce n'est pas dangereux pour le fond de la tetsubin ou tu rajoutes un treillis diffuseur entre le fond de la bouilloire et le charbon ardent ?
éric
Eric,
Non, je ne rajoute pas de diffuseur de chaleur. Les flammes ne durent pas très longtemps et je trouve que la chaleur se diffuse bien naturellement.
Avec une tetsubin remplie d'eau, je ne pense pas que ce soit dangereux.
Peux tu faire chauffer de la meme façon ta bouilloire en argent,directement sur le charbon ?
éric
Bonjour Stéphane, ce Cha Bu est effectivement magnifique. Le jeu des couleurs et les formes de fleurs, très harmonieux et agréable pour l'oeil. Mes compliments à ta mère pour ses belles créations. Meilleures salutations. Line
Stéphane, cette théière a-t-elle un bon rendu avec la brique 1989? La glaise zhuni est pourtant dure et peu recommandée pour les vieux sheng.
Thomas
Eric,
je pense que ce n'est pas un problème non plus d'utiliser une bouilloire en argent. Par contre, comme l'argent conduit tellement bien la chaleur, je conseille d'avoir une place à côté du Ni Lu où l'on peut laisser reposer l'eau une fois qu'elle a atteint l'ébullition. Pour la tetsubin, ce n'est pas nécessaire, à moins que la chaleur des braises ne soit trop forte.
Merci Line,
Thomas,
Oui, cette théière en zhuni dure a un très bon rendu avec cette brique.
Pourquoi prend-on une théière plus souple avec certains thés? C'est surtout pour rendre le thé plus moelleux et arrondir les angles (quand le thé est astringent et/ou amer). La théière absorbe et transforme alors une partie du thé.
Mais lorsqu'on est en présence d'un puerh très moelleux, sans astringence et aux odeurs rafinées, on n'a pas besoin de l'arrondir. Au contraire, on voudra en tirer le maximum.
Tous les puerhs anciens ne sont pas pareils. Celui-ci convient à cette théière en zhuni, mais d'autres seront mieux préparés avec une zisha.
L'utilisation du Ni Lu avec des braises est exceptionelle,comme il ne faut jamais mettre une bouilloire en fonte ou en argent sur un feu direct comme le gaz ou un bruleur à alcool,j'en déduis que pratiquement tu utilises de façon quotidienne une plaque électrique.Je voudrais savoir si tu as déjà remarqué des différences de gout si tu utilises une plaque électrique classique ou bien une plaque à induction,dont le systeme de chauffe est bien différent ?Est ce que l'argent et la fonte donnent un bon résultat avec l'induction ?
En fait, d'habitude, j'utilise le gaz de ville et la force la plus réduite de mon feu le plus petit. Et parfois, pour l'appoint, j'utilise une plaque à induction. Mais l'induction est la solution que j'aime le moins.
Cela serait bien si tu pouvais nous faire un billet sur les différentes qualités d'une meme eau chauffée à la maison de façon différente,gaz,électrique et induction,ce que apparemment tu n'aimes pas trop.C'est l'agitation des molécules H2O qui dénaturent la liqueur finale ?
Bon week end
c'est incroyable car rien que pour le paramètre eau et faire bouillir l'eau on a mille possibilités et rendus... a) l'eau et sa provenance, bouteille ou filtres , source etc
b)type de bouilloires (fonte, terre, verre,argent,... )
c) le système de chauffe : électrique, gaz, charbon, types de charbon etc etc etc.......
et puis c'est sans s'inquiéter de la température....
il y a de quoi faire mais tout cela est très intéressant
Stéphane,
ce thé est-il un assemblage de sheng et shu?
Un lecteur l’a suggéré sur mon blog en regardant les photos des feuilles épuisées.
Dans ta description de la même brique en 1990 tu as cependant refuté cette théorie.
Pourquoi cette apparence des feuilles, alors? Assemblage de maocha partiellement fermenté avec du vert? Conservation humide?
Ce qui est intéressant, ce que ce thé m’a semblé très shu préparé en gongfucha avec des infusions brèves. En le traitant comme tu le proposes, d’une manière plus libre et fluide, il se distingue par sa pureté qui n’est pas celle d’un shu.
Très joli thé!
Nerval,
Après avoir souvent insisté sur ce point, la source de ce thé m'a confié dit que pour aider à la maturation, cette brique mélange une petite quantité de puerh plus ancien (au storage assez humide) avec des feuilles jeunes. Ainsi, les microbes de postfermentation sont plus nombreux et, dans le climat naturellement humide et chaud de Taiwan, cette brique évolue plus vite.
Les producteurs de puerhs ont tous leur 'recette' et les mélanges y sont courants . C'est leur savoir-faire et aussi souvent leur secret. Alors, même si on ne saura jamais tout les détails de la fabrication, ce qui nous importe, c'est que le thé soit sain et bon. Pour cela, nous comptons sur nos papilles, comme dans le vin!...
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