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Je vous présente aujourd'hui mes trois types de vieilles coupes de thé. Elles servent chacune des functions différentes et procurent des sensations distinctes l'une des autres et des coupes modernes.
1. Le bol Tian Mu (ou Tenmoku au Japon)
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Il fut inventé durant la période Sung (960-1279) pour la dégustation du thé vert en poudre battu avec un fouet en bambou. Celui-ci est une production du début de la dynastie Qing (. Sa caractéristique est de bien absorber et retenir la chaleur. Sa couleur noir attire la lumière du soleil et le temps de le prendre en photo cet après-midi il était bien chaud. Ses parois épaisses conservent la chaleur. Cela en fait donc un bon bol pour y faire du thé dedans.
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Un autre emploi pour ce bol est celui de coupe pour boire du puerh vieux ou cuit, du vieux oolong ou du oolong fortement torréfié. Intervient alors son revêtement ancien. La sensation sur les lèvres est très douce et cela permet aussi au thé de devenir très moelleux et glissant sur la langue. Ne me demandez pas comment. Pour moi cela reste magique.
2. Les coupes rustiques bleues et blanches
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Leurs parois sont aussi assez épaisses et le toucher très doux, un peu comme le Tien Mu, et elles conviennent bien aux mêmes types de thé. Mais, en plus, la couleur bleu et blanche se mariera très bien aussi avec des oolongs moins torréfiés. Je ne vous bassine pas avec leur beauté. Vous en jugez vous-même grâce aux photos. Le fait que chacun soit unique les rendent immédiatement attachantes, surtout pour le gongfu cha.
3. Les coupes fines bleues et blanches
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La finesse de leurs parois et la couleur bleu blanc les rendent parfaites pour les oolongs légers et peu fermentés. Je vous invite d'ailleurs à vérifier cette sensation en buvant le même oolong (ou baozhong) avec 2 coupes différentes: une fine et une aux parois épaisses. Sentez-vous la différence?
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