Wednesday, March 30, 2005

Tuesday, March 29, 2005


Teaware from YingGe on a really nice patchwork.

Visit of Taiwan

I am having some visit from Europe and I went to show them around the island. Of course, we didn't miss the important tea places. See for yourself:

Day 1: Di Hua street for traditional Chinese stuff and a jump in Wang Yo Ji's shop.

Day 2: Hot spring showers in the newly opened Ba-Ian hotel close to Jin Shan. You get free coffee with your room, but we preferred making our own gong-fu cha! The Chinese tourists must have been thinking the world is upside down: we are drinking coffee and the Westerners are enjoying oolong tea!

Day 2: We drove along the coast to eat seafood in Aodi. Then we crossed the mountains to Pinlin, the capital of baozhong and jasmine tea. I even found the store my teacher, Teaparker, recommended and bought a cheap yi-xing teapot (20 USD).

Day 3: Taichung. Excellent Chinese food.

Day 4: We passed LuGu to go to ShiTou recreational park, just a few miles away from ShanLinSi. But I couldn't enjoy the surroundings or the tea... I had gotten sick and slept 24 hours. I must have been exhausted!

Day 5: Visit of Lugu farmer association's museum. I liked their pictures of how tea is processed. They showed each step how it was made in old times and nowadays in parallel. Then back to Taipei. We made a stop in Ying Ge, the ceramics capital of Taiwan, and bought more teaware.

I'm fine again, but the weather is terrible. Rain, rain and rain. Well, we won't be short of water to make tea anytime soon!

Wednesday, March 23, 2005

Jardine Matheson & Co

Traduit du livre de Maitre Chih, Jung Sien "La rue du thé de Taiwan":

"Le bureau de Jardine Matheson & Co et le Mémorial de Lee Chun Sheng Memorial hall situés tous deux sur la rue Guei De montrent la proximité entre les compagnies étrangères et les agents locaux en ce qui concerne le commerce de thé taiwanais.

Les compagnies étrangères s’appuiaient sur leur réseau de contacts à l’international, mais rencontraient néanmoins une rude concurrence de la part des firmes chinoises locales dont les coûts étaient moindres.

Ces « compagnies étrangères » sont des succursalles établies partout en Chine par des entreprises de trading mondiales. Jardine Matheson & Co et Tait Marketing & Distribution Co Ltd étaient les mieux placées. D’un côté, elles vendaient de l’opium, ce poison chinois, de l’autre, elles occupaient une position clé dans la distribution mondiale du thé taiwanais.

C’est l’idée d’un chirurgien discernant une bonne opportunité qui fit le succés de Jardine Matheson & Co. En 1813, la license de la Compagnie Anglaise d’Inde Orientale expira et celle-ci perdit l’exclusivité du commerce avec l’Inde. C’est alors que William Jardine, ancien chirurgien, vit sa chance venir et commença le commerce du thé et de l’opium. Il transportait de l’opium vers la Chine pour l’y vendre et ramenait du thé, des céramiques et de la soie en Europe et en Amérique.

Il commerçait dans les deux sens. Son commerce d’opium et de thé permit à l’Angleterre et à la Chine de collecter beaucoup de taxes. De plus, il remarqua que l’ouverture des ports taiwanais pourrait être profitable dans le cadre d’un commerce triangulaire. Il créa alors une filiale de Jardine Matheson & Co à Taiwan.

De nos jours, cette firme ne domine plus la distribution de thé taiwanais vers l’Europe. Mais elle a laissé l’archive « Jardine Matheson », une source très importante concernant l’histoire du thé à Taiwan.

M. Huang Fu San, ex directeur de l’Institut d’histoire de Taiwan à l’Academia Sinica, fut un des premiers historiens à puiser dans l’archive «Jardine Matheson». C’est dans la bibliothèque de l’université de Cambridge en Angleterre qu’il découvrit ces pages jaunies par le temps et qu’il en entreprit l’étude. Il rédigea « Une étude des compagnies de trading occidentales à la fin de la dynastie Ching à Taiwan – Milisch & Co ». Il devint ainsi un des pioniers à révéler l’histoire contenue dans l’archive « Jardine Matheson ».

En 1975, Mr. Yeh Chen Hui travaillait chez un transporteur, Loong Gon Co Ltd, un des agents de Jardine Shipping Services Group à Taiwan. Il savait que l’archive « Jardine Matheson » avait été bien préservée et cela lui donna envie de l’étudier de plus près. Au printemps de 1992, il se rendit en Angleterre grâce à une bourse du ministère de l’Education et publia « Une sélection de lettres de Formose des années 1850 de l’archive Jardine Matheson. »

En 1994, à la conférence internationales sur les sources des documents historiques concernant l’hisotire de Taiwan, voici ce qui fut dit de l’archive «Jardine Matheson» :

L’archive «Jardine Matheson» est gardée par l’Université de Cambridge depuis 1936. L’archive «Jardine Matheson» a trois versions de catalogue . La première fut la Jardine Données Financières, éditée et imprimée en 1976 par Cambridge. La seconde concerne les lettres éparses réarrangées par Madame N. M. Batlett en 1957. Elle écrivit l’expéditeur, le destinataire et la date de chaque lettre sur des papiers A4. Au total, 170,338 lignes. Le troisième catalogue est celui établi par l’ordinateur de la bibliothèque de Cambridge. L’archive « Jardine Matheson » recouvre huit catégories : Arrivées/départ, factures, devis, comptes clients et fournisseurs, dates de livraison, événements spéciaux, faits locaux et faits personnels. Concernant l’histoire de Taiwan, nous y découvrons que les firmes étrangères y avaient de nombreuses activités. Par exemple, John Dodd écrivit une liste des variétés de thés de Taiwan de l’époque.

Les archives « Jardine Matheson » étaient tombées dans l’oubli, mais furent redécouvertes par des chercheurs passionnés. La firme Jardine Matheson & Co a certes perdu son cachet d’antans, mais ses archives font scintiller sa splendide histoire.

Dans la version chinoise des archives «Jardine Matheson » traduite par Yeh Chen Hui, il y a une lettre de Dah Go (maintenant la ville de KaoHsiung) du 18 janvier 1860 écrite par Thomas Sullivan à A. Perceval mentionnant que « beaucoup de marchands de thé de Fuzhou achètent leur thé à Tam Shui, et utilisent des conques chinoises pour le transporter à Fujian, en Chine ».

Cette lettre prouve que depuis l’année de son ouverture, 1860, le port de Tam Shui permit le commerce de thé vers la Chine et l’Occident. Cet intéret pour le thé taiwanais était partagé par les chinois et les étrangers, et cela permit à l’industrie du thé de se développer à Taiwan. Les archives « Jardine Matheson » lèvent le voile sur cette page de l’histoire de Taiwan grâce à de nombreux documents. Nous pouvons plus facilement nous imaginer les bateaux de Jardine Matheson & Co remontant, jadis, la rivière Tam Shui.

Jardine Matheson & Co ne fait plus le commerce de l’opium, et le thé n’est plus son business principal. La firme est devenue une holding internationale avec des investissements en Asie du Sud Est tels les supermarchés (Welcome et Géant à Taiwan), l’alimentaire (Coca-Cola et Sprite, agent de Swire Group, ainsi que Pizza Hot) et la finance (HSBC et JF Rich).

En 2001, Taiwan Times a publié un livre intitulé « Jardine Matheson & Co». On y trouve la clé du succès de cette entreprise centenaire : « La raison pour laquelle Jardine Matheson bat la concurrence n’est pas que due à la flexibilté et à son adaptation aux changements de son environnement, mais aussi à confiance dans le long terme, sa tenacité de ne pas abandonner même si elle perd de l’argent sur le court terme. »

Le livre dit aussi : « A travers l’histoire de Jardine Matheson & Co depuis plus de cent ans, c’est l’histoire de la Chine moderne que nous lisons. Jardine Matheson & Co a coopéré avec Hu Shui Yen, négocié avec Lee Hong Chang, envoyé Ito –Hilofumi étudier en Europe et fit des affaires avec Chang Shui Liang. » "

Monday, March 21, 2005

From Tea Master to Top Management

Just in from the LA Time, this fascinating story:

"TOKYO — The management training seminar at Ajinomoto Co. was nothing out of the ordinary until the participants were directed to a tiny house on the food company's campus here. There they took turns sitting on a tatami mat as a tea master, dressed in a red kimono, served them green tea.

It wasn't break time. It was a crucial part of the program: to teach foreign managers about Japanese ways and to groom non-Japanese for senior management(...)"

Learning how to make tea well can be an asset in Asia's business world! What counts for Japan, also counts for China, even if gong fu cha is not a ceremony per se.

Make it another reason (taste, health, relaxation, culture, beauty) why you should learn to become a tea master: the career booster. It may one day help you land a director/CEO job at a renowned Asian company!

Saturday, March 19, 2005

Schönheit und Tee

Das Haus der Kulturen der Welt veranstaltet vom 18. März bis zum 15. Mai 2005 eine Reihe Veranstaltungen über Schönheit: "Eine Ausstellung bildet den Rahmen, der eine große Zahl internationaler zeitgenössischer Positionen zur Schönheit erleben lässt. Dabei liegt ein besonderer Akzent auf der asiatischen Kunst..." Das klang gut. Vielleicht sehe ich was passendes zu meinem Tee, eine Kombination der Kunst früherer Dynastien mit einem modernen Touch. Diese Ausstellung hat sogar ihre eigene Website. Clever wie jeder Künstler mit einem Akkupunktur Punkt verbunden wird. Ich sah mir zuerst die Werke der chinesischen Künstler an und dann die von ein Paar anderen. Bittere Enttäuschung. Ich hätte besser lesen sollen! "Zeitgenössische Positionen zur Schönheit" Und von wem wird's gesponsert: Le Monde Diplomatique, 3 Sat, radio multikulti... die unantastbaren Referenzen für den deutschen Gutmensch. Mehr will ich gar nicht schreiben.

Viel lieber weise ich sie auf ein Photo in einem Artikel der Zeit. (Nein, ich bin kein dummer Bildzeitung Leser, wie manche es gerne vermuten möchten!). Diese einfache, klassische, chinesische Teekanne ist viel schöner als die meisten Photos auf der Austellung. Dieses Photo ist ein besseres Beispiel wie chinesische Kunst unserem Zeitgeist so gut entspricht. Sie strahlt Ruhe in einer Zeit der Hektik aus.

Deshalb der Rat des Tea Masters: wenn sie eine Teekanne zum Gung Fu Cha suchen, dann wählen sie lieber eine klassische, simple Form aus. Schön muß sie sein, einfach schön. Eine solche Teekanne können sie dann ein Leben lang benutzen.

Friday, March 18, 2005

Loose Tea, cheap or expensive?

Breaching the Web has made interesting calculations showing that in some instances the loose leaves she uses produce cheaper tea than tea bags: 4.8 cents for loose Tippy Orthodox GFOP Assam compared with 10.1 cents for Stash double chai spice. But when she uses USD 15 per 125 gr tea, which is her maximum, than loose tea ends up at approximately 15 cents a cup. For me, this shows again how tea bags have been able to create value for consumers in a hurry. And also how loose tea sellers are still not able to have consumers pay for the quality premium!

From a cost point of view, loose tea is bound to loose the competition against tea bags. Low quality leaves are all you need to tea bags! The secret lies than in the addition of fragrance to obtain a certain smell. The second added value for the average customer is the convenience of a tea bag: the mug becomes your tea pot. And the bag allows clever packaging and an even taste, season after season, year after year.

I never thought of comparing loose tea with tea bags! I'd rather compare my oolongs and pu-er with wine! They win all the time! Even at 50 USD for 125 gr, the cost per cup is only 50 cents (according to Breaching the Web's formula), a price only matched by low quality wines. And don't forget resteeping! Usually, the better the tea, the more often you can steep it. I make the experience all the time. Not only do I put less high quality leaves in my tea pot, but I can steep them more often. In this regard, I have found that pu-er will produce most tea (soup) for the same weight of dry tea leaves. Maybe I'll make the calculation some time...

Let's enjoy this cheap pleasure as long as it lasts. Thanks to globalization and capitalism, more and more Indians and Chinese can afford to buy their country's best teas. This and improved marketing (see my earlier post) will drive up prices, but also improve quality.

Thursday, March 17, 2005

Taiji und (qi)gong fu cha

Taji in English oder Deutsch ist ein interessante Adresse um eine kurze Einführung in die Welt des Tai Ji zu bekommen. Wer Gong Fu Cha, die chinesische Technik der Teezubereitung, und Tai Jis Prinzipien kombiniert kann aus Tee trinken eine Methode der Relaxation entwickeln. Diese Prinzipien hat Yang ChengFu so formuliert:

1. Aufrechte Kopf- und Nackenhaltung (und Zunge am Gaumen anlegen).
2. Korrekte Haltung von Brust und Rücken (natürlich aufrecht).
3. Natürlich gesenkte Schultern und Ellenbogen.
4. Gelockerte, entspannte, nach vorne gekippte Hüfte.
5. Stabiler Fußstand (im Stehen "auf den Fersen sitzen" und beim Gehen deutliche Gewichtsverlagerungen).
6. Koordination der oberen und unteren Körperteile.
7. Die Wichtigkeit der Kontinuität und Gleichmäßigkeit der Bewegungen
8. Die Ruhe in der Bewegung.
9. Das Einsetzen des Geistes anstelle von Kraft.
10. Die Harmonie zwischen 'Äußerem' und 'Innerem'.

Zum Tee trinken muß es natürlich etwas angepasst werden. Z. B. nicht unbedingt die Zunge am Gaumen anlegen, sonst wird das Trinken sehr kompliziert! Aber ich denke es lohnt sich Gong Fu Cha mit einer entspannten Gesinnung zu machen. Tee kann sehr empfindlich reagieren. Während meiner Teeklassen mit Tee Meister Chih Jung Sien hatten wir alle den selben Tee, das selbe Wasser und die selben Prinzipien, aber der Tee schmeckte bei allen immer etwas anders. Ob eine ruhige oder nervöse Hand kochendes Wasser eingießt kann den Tee beeinflußen! Aberglauben? Probieren sie selbst wann der Tee am besten schmeckt!

Wednesday, March 16, 2005

Ever heard of Cha Chi?

Pronounced Tscha Tschee, Cha Chi means the Chi (or Qi) of tea. A look at answers tells us that Chi is: the vital force believed in Taoism and other Chinese thought to be inherent in all things. The unimpeded circulation of chi and a balance of its negative and positive forms in the body are held to be essential to good health in traditional Chinese medicine.

Western medecine tries to link tea and health from a very scientific point of view. But the countless claims about tea's benefit have made me skeptical. They range from the heart, artherosclerosis, cholesterol, dental, cancer, Parkinson's desease, diabetes...

For Western science, the concept of Chi is very elusive, but for tea lovers it may be more noticeable than the aforementioned health benefits. A good, well brewed tea gives the drinker more than a lasting smell and taste in his mouth. You may feel the Chi because your whole body feels warm and you start to sweat. And/or your mouth will be secreting saliva because it tells you it wants more of that tea. And/or your mind will feel crystal clear, as if you had breathed very pure and fresh air.

I can testify that I feel the first two effects with my young, wild pu-er and the last one with high altitude oolong. Another example that Chi may not be linked to a certain molecule in the tea, comes from fresh mountain water. Not everybody has drunk top gong fu cha, but I guess most of us have been hiking in the forrest or in the mountains. What do you feel when you drink from a source of fresh water after a tiring hike? I guess you can feel how this cool water reaches all your muscles, all your aching bones in your body! You were dehydrated and this water restored your body balance. That's one Chi effect!

So, to feel the Cha Chi, you don't have to be that thirsty. But you need to be in an attentive state of mind. Gong Fu Cha refers to the technique of making tea. When I observed how tea masters perform Gong Fu Cha, I was reminded of Qi Gong. The Qi Gong Institute tells us that "the word Qigong (pronounced chi kung) is a combination of two ideas: “Qi” means air, breath of life, or vital energy of the body, and “gong” means the skill of working with, or cultivating, self-discipline and achievement. The art of Qigong consists primarily of meditation, relaxation, physical movement, mind-body integration, and breathing exercises. Practitioners of Qigong develop an awareness of qi sensations (energy) in their body and use their mind to guide the Qi. When the practitioners achieve a sufficient skill level (master), they can direct or emit external Qi for the purpose of healing others."

Personally, I have found it useful to introduce some Qigong during my performance of Gong Fu Cha. I focus on what I do. I try not to rush. I make slow movements. I keep my environment clean and beautiful and breath slowly.

Answers gives more information on Qigong and particularly this criticism: "Much of the criticism of qigong involves its method of operation. Both traditional Chinese and Western medicine practitioners have little argument with the notion that qigong can improve and in many cases maintain health by encouraging movement, increasing range of motion, relaxation, blood oxygen saturation and improving joint flexibility and resilience. However, the benefits of qigong become much more controversial when it is asserted that qigong derives its benefits from qi acting as an external non-physical force. Most biologists and physicists are skeptical of these claims and see no reason to believe that qi exists in this manner.

Some proponents of qigong make the controversial claim that they can directly detect and manipulate this energy, but there are those who insist that they can only demonstrate this to fellow believers. Others, including many traditional Chinese practitioners, believe that qi can be viewed as a metaphor for biological processes, and the effectiveness of qigong can also be explained in terms more familiar to Western medicine such as stress management."

I think we better not fall from one scientific health belief to an external spiritual one. Let's just focus on enjoying tea! I have looked in vain for combined Gong Fu Cha and Qigong experience on the web. Maybe I have laid the basis for a new relaxation method, the Qigong Fu Cha!


(Thanks to Tea-Disc's Bekah for the links to medical research)

Wenig Besuch aus Deutschland

Ich dachte Deutschland zählt viele Tee Fans... Leider suchen nur die wenigen Ratschläge und Neues bei Tea Masters. Ich finde auch wenig (gute) Tee Information im deutschen Internet. Aus diesen beiden Gründen schreibe ich (leider) immer weniger auf Deutsch (seufz!) Hoffentlich ändert es sich bald.

Tuesday, March 15, 2005

Tea Minou Club

J'ai vraiment de la chance aujourd'hui. Après les 2 tea blogs en anglais, voilà que je tombe sur le Tea Minou Club. Eux aussi ont mis en ligne leures notes dégustation de nombreux thés. Les acheteurs potentiels en France liront ces notes avec intérêt.

J'aime bien les photos dans leur page de dégustation. La calligraphie chinoise à côté de l'endroit de dégustation peut, avec le thé, vous transporter dans le temps et l'espace. Sur ces photos, on voit qu'ils utilisent des petites tasses de thé. Par contre, sur beaucoup d'autres photos, on les voit avec des gros 'mugs' et je me demande comment ils font alors pour goûter aux raffinements de leurs thés?...

Tea sightings on the web

Today's my lucky day! I found 2 tea blogs in the English blogosphere:

- Breaching the Web: it is an informal collection of links the author found "interesting, maddening or compelling, usually accompanied by comments". Many of them are about tea. There is no clear focus or objective in this blog, apart the pleasure of writing and sharing personal thoughts and experience (that's what blogging is all about, no?). Another plus is the list of links to other tea blogs. You'll find Tea Masters and the next blog I'll review:

- Kathy's Digital Log is building an extensive list of tea reviews. This can be a useful tool for North American tea fans wondering what tea to buy next. Kathy uses a fixed format to review and rate each tea. It includes: tea name, Kathy’s rating, supplier, country of origin, price, tea form, what they say, brewing method and the review itself. This standard approach makes for easy comparison between teas.

My (improvement) advice would just be to further detail the tasting in: vision, smell, taste and overall. This would further clarify and standardize the most important part of the review.

Concerning the teas she picks, you can see that in the US people almost exclusively buy branded teas (see yesterday’s post) and are willing to pay good prices for few tea leaves. So, I’m wondering again, shouldn’t I be selling tea instead of blogging about it?

Monday, March 14, 2005

Old and new tea marketing in Taiwan

Last week, I have presented pictures of an old tea shop in Taichung. The tea I obtained there is priced very reaonably and sold in large quantity (look at the huge tea bags against the wall). The 'trick', if trick there is, to obtain a good tea is to talk passionately about the tea you love to drink with the shop owner. Doing so, you'll recognize if he's also a tea lover who wants to satisfy your thirst with what's best for you, or if he's only there to make a quick sale. If you are lucky, you'll not only have an enlightened chat, but also he will try to impress you with a tea fitting your taste (and your purse) and may even offer to taste it with you. If you don't like the tea, be honnest to say why and there are good chances he'll make a better one. If it is good, then ask for the price and buy half a jin (300 gr) or a jin (600 gr).

The sales technique of old tea shops is quite time consuming, as you can imagine, and you may end up avoiding a certain tea shop because you can't stand the owner. Or maybe the owner doesn't have the energy anymore to talk to new customers and prefers to sell to his old customers.

The other reason for the decline in tradtional Chinese tea shops has also to do with our lack of time to prepare gongfu cha. The invention of tea bags (with tea dust, the cheapest raw material) has brought tea convenience to the masses.

There is now a revival, a renewed interest for traditional tea in western countries and in Taiwan. Better taste and authenticity seem to be longing of the customers. But it is also due to better marketing.

Worth mentioning are Wang De Chuan (an English presentation here) and Union Tea. You'll see that the packaging and brand images are very well thought of. They sell tea in smaller quantities and market tea like a fine wine, not a commodity.

I recommend Union Tea's website. In its section about Taiwan tea. It has a quite complete, but not too long, description of what you need to know about Taiwan's tea, and it's in English! Unfortunately, you won't be able to order neither brand online from the USA or Europe. Their focus remains Asia. Too many western companies have marketed tea like this earlier then them. But when thinking about it, I'd rather buy fine (and expensive) Chinese tea from a Chinese store then from a western one... Or better, I'll continue exploring old tea shops in Taiwan!

Saturday, March 12, 2005


The old tea shop in Taichung still uses this antique balance to weigh the tea.

Old tea boxes in the tea shop in Taichung, a sign this store has been in business for a long long time.

Thursday, March 10, 2005


Tea baking (hong-pei): here you can see how the owner shakes the tea so that all leaves get an equal amount of heat. What a sweet smell!

Wednesday, March 09, 2005

La magie du hong pei (2)

Ci-dessous, 2 photos de ce magasin de Taichung où j'ai acheté un oolong '4 saisons' encore chaud d'une torréfaction légère. On y voit notamment la machine à torréfaction.

Ce magasin vend du thé depuis 3 générations! Les deux fils de la quatrième génération ont, eux, ouvert leurs magasins quelques rues plus loin. Lorsqu'on tombe sur un tel magasin, il est souvent judicieux de lui demander s'il vend du vieux thé. Bien m'en fit, car le patron me vendit du bao zhong de près de 50 ans. Son prix est dérisoire, relativement à sa valeur ; dans certains magasins, ces vieux thés se vendent bien plus chers que les thés primeurs.

L'âge ne conferre pas automatiquement de la qualité au thé. Un mauvais thé ne deviendra pas bien meilleur. Pour bien vieillir, un thé doit être bien entreposé et torréfié avec savoir-faire chaque année environ. L'idéal est qu'il reste 'pur' et non pas un mélange des restes de plusieurs saisons.

Si on a de la chance, on peut, comme moi, tomber sur ce vieux bao zhong dont la saveur est bien plus moelleuse et chaude que les bao zhong fleuris récents.

Tuesday, March 08, 2005


A look inside an old tea shop in Taichung. The smell of tea baking drew me irresistibly inside!

A closer look at the tea baking machine. The heat comes from below (green) and the tea is in the second bamboo basket, covered by a caved bamboo lid.

Monday, March 07, 2005

High Mountain Oolong 2005 in Danger

Unusual snow this weekend on Taiwan's Central Mountains threaten this year’s spring harvest. It has already caused USD 200 million damages to mountain farmers (mostly tea producers).
The lower production yield will translate in higher prices. The question mark remains the impact on taste. I will keep you updated when the spring oolong hits the market in early May.
On the positive side, baozhong and low altitude oolong teas were not impacted.

Un coup d'éponge micropore fait des miracles sur ma vieille tasse! (A gauche, la tasse nettoyée, à droite une tasse avant son nettoyage).

Saturday, March 05, 2005

La magie du hong-pei

Le hong-pei est le procédé qui consiste à chauffer le thé sec à basse température (environ 50 degrés) pendant plusieurs heures pour lui retirer son humidité et lui rendre sa fraicheur. J'ai ainsi pu acheté un oolong '4 saisons', le moins cher, encore chaud cette semaine. Le torréfacteur est un vrai maitre, car ce fut le thé avec le meilleur rapport qualité/prix que j'ai jamais bu. (J'aurai des photos et plus d'infos la semaine prochaie).