2 de mes nouveaux thés proviennent d'une plantation située sur le pic de Shan Lin Shi. Le massif de Shan Lin Shi est divisé en plusieurs parties. Chacune a un nom d'animal (cochon, brebis...). L'endroit le plus haut, où l'on récolte mes Oolongs s'appelle Long Feng Xia. Traduisons cela par Dragon volant. Ce nom correspond très bien à ce que l'on ressent lorsque l'on regarde les paysages:
Ci-dessous, une photo prise en tournant un peu l'appareil sur la droite. En haut à droite, on peut voir quelques batiments de fermiers de Shan Lin Shi. Ils sont utilisés pour transformer les feuilles d'Oolong en thé (stade mao cha, c'est à dire sans torréfaction).
Voici un exemple de ferme. Elle est construite sur plusieurs étages pour profiter du dénivellé de la montagne. Les feuilles sont d'abord séchées sous le toit (au soleil), puis elles oxidées, roulées et séchées sur place au moyen de différentes machines.
Les plantations d'Oolongs entourent littéralement ces fermes. On remarque aussi la présence de ces jolis, grands bambous, si typiques de Shan Lin Shi.
(Il est possible d'agrandir les photos en cliquant dessus.)
Les prochaines images sont celles de la plantation de mon ami fermier. Mes Oolongs de Shan Lin Shi viennent de ces théiers.
Je suis particulièrement heureux de pouvoir me rendre ici. La plantation est très bien entretenue. Le thé grandit particulièrement bien et grand à cet altitude. L'air frais de la montagne est si vivifiant. En même temps, le soleil brille fort et permet une photosynthèse intense. Et le climat subtropical taiwanais apporte son lot de pluie et d'humidité aux plantes. (Et si cela ne suffit pas, les plantations sont aussi équipées de gicleurs d'arrosage).
La forte différence de température entre le jour et la nuit contribue à donner de la fraicheur et de la finesse au Gao Shan Oolong (Oolong de haute montagne). Ici, aux alentours de 1650 mètres d'altitude, cet effet joue pleinement. Les feuilles de thé sont en pleine forme, et cela se voit!
11 comments:
j'ai hate de pouvoir gouter à ces merveilles !!!
Whaow!, un plus 'frais' reportage dans le monde du thé- ça n'existe pas..
seulement en regardant ces photos j’ai envie de goûter ces thé
Hello Stéphane,
Merci pour les jolies photos de Shan Lin Shi! J'en sais un peu plus sur mon Oolong préférer!
Bien à toi,
Bertrand
Stéphane le mien est récolté entre 1300-1800 mètres et son nom est ici Shan Lin Shi (Fir Creek). Si je comprend bien cric de sapin!?
Bertrand,
Le mot Shan Lin Shi veut dire litteralement: Sapin forêt rivière. On y trouve en effet pas mal de conifères et on se croirait plus en Suisse qu'à Taiwan!
Stéphane je voulais demander deux choses.
À l'intérieur des fermes à thé que tu nous as montrées habitent des personnes, par exemple des titulaires ou des personnes dédiées à la plantation, ou bien sont seulement des lieux de travail ?
Pendant la période de la récolte arrivent des personnes extérieures qui font ce travail seulement pendant ce moment ?
Greetings Stéphane,
It is good to have you back in the blogosphere. I have been very busy and I finally have time for some long overdue comments about the tea you sent a couple of months ago. The package was a delight to open. Everything very neatly arranged and clearly marked. I thank you for the gift (an aural pleasure), and for the samples. I have not had the time to try all of the teas, but the two that stand out are the 2005 roasted top grade TGY and the 2007 organic Baozhong. These are some of the best teas I have tasted. I have been shocked by how long the roasted TGY lasts (7 or 8 infusions). Most roasted oolongs that I have tried don't have that much endurance. And the Baozhong gives a fresh and fruity (and cloudy)cup that reminds me of spring when it was far cooler in Montana.
Thank you for the first shipment! When my finances look better, I'll send you an order for some of those 2007 oolongs.
Best,
Israel
Marco,
Ces fermes de haute altitude ne sont pas habitées pour la plupart.
Fin du 19e siècle, pour les récoltes, on faisait appel aux Chinois de Fujian pour aider aux récoltes. C'est comme cela que Taiwan a vu sa population chinoise grandir. Mais de nos jours, les grandes plantations de plaines sont récoltées mécaniquement. Seules les petites exploitation de montagne sont récoltées à la main. Pour cela, la famille et les amis proches du fermier sont généralement suffisants.
Une liqueur très jaune, à peine verdâtre d'une grande fraîcheur de couleur et de gustation. Mais cette fraîcheur n'est pas sans compléxité. Elle est le corrélat d'une profondeur qui incite le buveur à voyager à travers plusieurs paliers:
infusion de narcisse et de rose dans du lait frais, blé fraîchement coupé qui respire sous la pluie, écorce de vieux chêne et terre humide.
les commentaires sur les thés differe d'une personne à l'autre ....
miam miam !!!!!
voila ce qui me vient en premier à l'esprit pour décrire ce thé.
d'entrée de jeu les feuilles sèches dégagent un parfum fruité , sucré , trés légèrement beurré.
le "luisant" de ses grosses perles me fait penser ( sans doute à tort car ce n'est pas un critère objectif ) que ce thé promet .
après avoir rincé la théière de 13.5 cl , je met à l'intérieur de celle ci encore fumante 5 grs de ce thé.
j'appelle ça un thé , mais en sentant les effluves des feuilles chaudes dans la théière ( quel merveilleux moment !!! ) je devrais plutôt dire ce bonbon .
en effet en sniffant , comme un toxico snifferait de la colle tellement c'est bon , on decouvre une odeur chaude , suave de sure chaud ( vous savez le sucre tout mou , généralement multicolore , que les confiseurs malaxent avant d'en faire des berlingots ) , le tout associé à une pointe de fleur d'acacia : fruité " jaune " et légèrement " vert " en même temps ( plus vague tu meurt en description :-D ).
les infusions d'une belle couleur or restent , au niveau teinte , d'une régularité hallucinante : toujours la même quasiment du début à la fin ....
ces infusions , se découvrent stratigraphiquement ( même pas sur que le mot existe ), d'une netteté et d'une pureté sans appel : c'est un trés bon thé .
on trouve tour à tour des arômes de pèches , d'acacia , de coumarine ( j'adore l'odeur de coumarine que l'on retrouve dans l'asperule odorante et le melilot ) , de sucre chaud... c'est gourmand , c'est rond . on le devinait déjà en regardant s'écouler la liqueur de la théière : infusion huileuse , sirupeuse , grasse ( bref vous aurez saisie le concept que je veux faire passer :-D )....
la légere astringence permet ne nuis en rien au thé , mais lui donne plus de longueur en bouche.
Ce qui m'a le plus séduit dans ce thé ( et de loin ) , et même surpris ce passe , dés la troisième infusion .
en buvant votre thé n'ayez pas peur de faire sluuuuuuuuuuuuuuuurp , sluuuuuuuuuuuuuuuuuurp , d'avaler votre liqueur et au même moment de souffler par le nez .Ce n'est pas classieux , mais on apprecie plus les aromes du thés .
j'ai ressenti ( et ce à chaque fois ) un arôme épicé qui m'a rappelé le poivre rose ( baie rose ) : goûteux mais pas piquant.... et plus on avance en terme d'infusion plus ce parfum est net et accentue la profondeur de ce thé , lui donne des contours (ceux qui ont ce thé ça serait bien de me dire si vous l'avez ressenti cette note épicée subtile ).
aux alentour de la douzième infusion je l'ai laissé infusé 5 min : un vrai bonbon en bouche !!!!! comme un shamallow qu'on laisserait fondre sur la langue.
viens ensuite un de mes autres moment préférés du GFC : enlever les feuilles de la théière , les contempler . et pour le coup elle sont belles , longues et grosses ( je parle bien de feuilles de thé là ! :-D )
les feuilles humides et encore chaudes me rappellent les feuilles de sureau que l'on froisse , et la cruche vide et refroidie sent si bon les fruits rouges .... un bonheur ce thé !
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