Vendredi, nous sommes allés à Shan Lin Shi. Nous n'êtions pas les seuls en ce second jour férié. La route bouchonna jusqu'à Shitou. (L'idéal est de faire du tourisme en semaine). Les 17 km suivants, la route fut bien dégagée. On remarque surtout les nuages bas qui se transforment en brouillard par endroit et l'air bien plus frais qu'en plaine.
La route vers les plantations d'Oolong est en maintenance jusqu'à mi juin et nous n'avons pas pu aller les voir à Feng Lung Xia. Alors, nous sommes allés faire une balade au parc de Shan Lin Shi tout proche, à environ 1600 mètres d'altitude.
La végétation y est abondante, grâce à la présence de sources et cascades. On y trouve des conifères et encore beaucoup de bambous. L'air y est vivifiant. La différences de températures d'un versant (ensoleillé) à un autre versant (à l'ombre et exposé au vent) est impressionnante: on passe du T-shirt à la veste fermée.
La végétation y est abondante, grâce à la présence de sources et cascades. On y trouve des conifères et encore beaucoup de bambous. L'air y est vivifiant. La différences de températures d'un versant (ensoleillé) à un autre versant (à l'ombre et exposé au vent) est impressionnante: on passe du T-shirt à la veste fermée.
Ce climat permet de faire grandir les feuilles de thé au soleil, puis de conserver leur fraicheur la nuit ou dans le brouillard. Je n'ai bu que de l'eau fraiche dans ce parc, mais les odeurs de nature de cet air de montagne me donnaient l'impression de 'baigner' dans du Oolong de Shan Lin Shi!
5 comments:
Cette coutume rappelle l'eau de Pâques, à cueillir dans un ruisseau juste avant le lever du soleil.
Kris
Je ne connaissais pas cette coutume. Merci de la partager. Et as-tu eu l'occasion de faire du thé avec cette eau? Comment est-elle?
Sinon, je suis en train de boire mon Shan Lin Shi avec mon eau 'de midi' de... Shan Lin Shi! Ce n'est pas une surprise, mais je vous le dit quand même: le thé est encore meilleur ainsi, plus souple, moelleux et vivant! (Lu Yu remarquait déjà que l'eau des montagnes de thé est particulièrement bonne pour infuser le thé).
Stéphane, j'attends avec impatience tes impressions sur le thés avec les différentes eaux que tu a recueillies. Même si je suis loin de pouvoir m'offrir ce genre de comparaisons ici à Paris...
J'aime beaucoup la photo de la plantation de Shan Lin Shi.
Ça doit te rappeler quelque-chose: moi, j'y vois beaucoup de ressemblance avec nos collines vosgiennes...
Une question, les plantations à Shan Lin Shi (et pour les autres Gao Sha Cha) sont-elles toutes aussi accidentées? Car ça remettrait des questions touts les soit-disant GSC visiblement récoltés à la machine que l'on peut trouver en France (j'en ai vu!).
Soiwatter,
mis à part le bambou, l'air frais et sec et les sapins me rappellent effectivement les Vosges!
On peut trouver des plantations un peu moins escarpées, mais si on plante du thé en montagne, c'est aussi pour bénéficier d'un terrain pentu qui ne retient pas l'eau (mauvais pour le thé). Alors, des Gao Shan Cha récoltés à la machine, ce n'est pas bien crédible! Pour des feuilles aussi nobles et difficiles à cueillir en montagne, la main est l'outil le plus approprié.
Mais il faut faire attention de ne pas tirer de fausses conclusions si des feuilles d'Oolong sont récoltées à la main. Elles ne sont pas forcément de haute montagne ou de Taiwan. (De nombreux faux GSC viennent du Fujian, de Thailande ou du Vietnam).
J'ai déjà recueilli l'eau de diverses pluies, neiges, sources et le thé a une plus belle couleur mais le goût n'est pas toujours supérieur à ce que j'obtiens avec l'eau du robinet. Mes notes sont loin mais j'ai retenu d'éviter la pluie du nord.
Quant à l'eau de Pâques, il me manque la foi;-)
Kris
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