Dans 'L'éloge de la fuite', Henri Laborit montre que la fuite est une solution parfois préférable (au combat ou à la résignation) lorsqu'on fait face à un gros problème. Les lettrés chinois, buveurs de thé, étaient souvent des mandarins au service de l'empereur, soumis à ses caprices et aux intrigues de la cour. Pour eux, la fuite n'était pas une option viable (dire non à l'empereur raccourcissait considérablement son espérance vitale).
Pour eux, le thé, contrairement à l'alcool, n'était pas un moyen de fuir la réalité, mais de prendre de la hauteur et de rester soi-même. Un esprit stressé pense mal. Le calme de la préparation et le thé lui-même clarifient les pensées. Et puis, c'est aussi l'occasion de goûter à des plaisirs d'une élégance, d'un raffinenement tout particulier. Etre maitre de thé et de son bonheur, c'est déjà beaucoup!
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