Pour infuser ces feuilles aux senteur de sous-bois d'automne, j'opte instinctivement pour ma grande théière zisha bariolée en forme de tronc d'arbre et datant de la fin de la dynastie Qing.
Si c'est dans les vieux pots qu'on fait la meilleure popotte, c'est aussi dans les anciennes zisha qu'on infuse le mieux le puerh d'antans!
Le thé jaillit avec grande précision du bec de la théière et je remplis mes coupes Dehua et qinghua avec une petite excitation. En effet, je suis face à un grand thé de l'acabit d'un 8582 (en plus fin, un peu moins vieux et 10 fois moins cher, pour l'instant).
Le thé jaillit avec grande précision du bec de la théière et je remplis mes coupes Dehua et qinghua avec une petite excitation. En effet, je suis face à un grand thé de l'acabit d'un 8582 (en plus fin, un peu moins vieux et 10 fois moins cher, pour l'instant).
La couleur de l'infusion me rassure et m'enchante. Le thé ne ment pas. Quand c'est aussi beau, aussi intense, brillant et transparent, c'est que l'infusion est de toute première qualité. Ses senteurs embaument l'espace autour de moi. Et la liqueur est un délice de profondeur, de moelleux et de nature. Cette coupe respire l'automne, le bois noble, les feuilles mortes. Mais les doux sanglots verlainiens se muent en larmes de joie. Quel équilibre de saveurs et d'énergie!
La saison commence bien avec ce thé aux arômes d'automne et à la douceur du nid familial!
Demain, on fête la pleine lune d'automne à Taiwan et c'est donc un weekend de 4 jours qui commence. Je garde cependant mon rendez-vous hebdomadaire du samedi avec une nouvelle classe sur les théières d'Yixing!
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